Jeudi 1 mars 4 01 /03 /Mars 19:00

 

 

dyn010_original_510_333_pjpeg__4c2c1094b3af6a814e55793c8b42.jpg

 

 

 

 

La baigneuse n’écrit plus.
Est-ce pour autant qu’elle a cessé de jouer ?
Alors que certains visitent son petit monde intime et s’en inquiètent, elle estime de son devoir, aujourd’hui, de les rassurer et de raconter…
 
Teddy et la baigneuse doivent passer un week-end parisien.
Quelques jours avant, alors qu’ils se voient pour déjeuner, la baigneuse prend soin de son allure : elle a revêtu un chemisier noir à la transparence audacieuse.
Ils devisent agréablement devant  quelques sashimis. Elle badine sur un ton léger.
 Et soudain, elle sent  puis elle voit le regard de Teddy  se perdre. Il se fixe sur cette poitrine au décolleté savant sans être ravageur.
Il ne pourrait cacher son trouble, il ne cherche d’ailleurs pas à le nier. Le voilà irrésistiblement attiré par le tableau sans prétention.
L’espace d’une seconde, il sait qu’elle sait … mais s’il en avait le moindre doute, elle affiche, à l’instant, un sourire amusé il lui en dit long sur son manque flagrant d’innocence.
La baigneuse évoque, la baigneuse provoque…
Elle le sent ferré, happé par la blancheur de sa peau, la souvenance de sa finesse, sa douceur veloutée …
La diablesse s’en amuse sans aucune pudeur et le voilà légèrement rougissant frappé par un désir plein de candeur, qui,  la seconde d’avant, lui aurait paru incongru.
Et si le voilà tout d’un coup souriant, ce n’est qu’en pensant à la dive frustration que la baigneuse va lui imposer sans l’ombre d’un doute.
Il va devoir attendre, attendre son bon vouloir. Que lui réservera-t-elle ?
À quoi devra-t-il se plier lors de leur prochaine rencontre ?
S’il ignore, il lui propose, cependant,  une visite sur la toile afin de trouver quelques partenaires de jeux pour ce week-end intimiste. Elle balaie l’idée d’un revers de main prétextant l’impossibilité en si peu de temps de trouver chaussure à leur pied.
Le désir de Teddy reste donc avoué et impact alors qu’ils se quittent, ce midi-là, à Paris.
 
La toile (le net) peut avoir parfois la même inconséquence que la vie réelle.
On peut y chercher une perle rare pendant des heures et des heures sans jamais la trouver.
Elle peut tout autant venir à vous avec une simplicité confondante.
 
La baigneuse, après quelques minutes de présence, fait connaissance d’un couple d’une quarantaine d’années. Les deux se prétendent soumis et relativement débutants.
Après quelques échanges à l’écrit, elle devise quelques minutes avec l’un et avec l’autre au  téléphone. Rendez-vous est pris pour le vendredi soir…
 
Nous voilà donc attablés tous les quatre devant un soda, parlant de tout et de rien.
Après s’être plus ou moins jauger les uns et les autres, nous entrons dans le vif du sujet.
À ma grande surprise, Teddy demande à la dame, Sophie, qu’elles furent ses expériences et faute de s’intéresser à ce qui ne lui plut pas, il cherche à savoir quels sont ses goûts.
La belle cherche ses mots, regarde son mari, cherche encore… La baigneuse toujours aussi impatiente trouve le mot avant elle et se fait légèrement reprendre par Teddy qui attendait avidement sa réponse.
Vladimir, son mari, répond en substance à sa place. Il semble plus à l’aise et pourtant…
 
Alors que nous estimons les uns et les autres avoir fait le tour du sujet ou tout au moins de son aspect théorique. Nous convions le charmant couple à un moment de relâchement guidé par nos pas. Un regard furtif, et les voilà déposant délicatement dans nos mains deux corps à découvrir.
 
Teddy, selon ses habitudes, se prépare dans la salle de bains afin de ne revêtir que quelques lanières de cuir enserrant son torse ainsi que quelques anneaux  achetés, il y a peu, mettant en valeur, s’il en était besoin, une intimité promise à de délicieux moments.
La baigneuse demande au couple de se lever. Elle les place côte à côte au milieu du salon. Dans la foulée, elle couvre  les yeux de chacun d’entre eux d’un masque ou d’un foulard.
Les voilà tous les deux habillés, n’ayant ôté que leurs chaussures, privés de la vue et livrés à des mains inconnues.
Et si la baigneuse ainsi que Teddy ne devinent sur leurs visages une quelconque inquiétude, ils découvrent bien au contraire un sourire affirmé et prometteur sur celui de Sophie qui semble, immédiatement, prendre un plaisir infini à cette promesse d’abandon qui lui a été faite.
La baigneuse les installe dos à dos.
Aucun rôle n’a été préalablement défini, aucun scénario n’a été évoqué ou imaginé, si ce n’est ceux de Sophie et Vladimir en soumis.
Teddy se plante devant Vladimir alors que la baigneuse commence à dégrafer les chemise et chemisier respectifs du couple tranquillement offert.
Il commence à s’approprier le torse de Vladimir alors que la baigneuse dégrafe le soutien-gorge de Sophie, cherchant à découvrir plus avant la généreuse poitrine habitant l’objet.
Les pointes des seins  de la belle se dressent fièrement confirmant le sourire exquis qui se dessine sur ses lèvres.
La belle est sans nul doute émoustillée quasi immédiatement. Il est bien plus … attentif.
La baigneuse caresse leurs torses de la pointe d’une plume blanche qu’elle cueille sur un superbe plumeau. Elle regarde les peaux  se hérisser ou s’adoucir en fonction du côté de la plume qu’elle utilise. Vous le savez, elle adore jouer sur le contraste de la douceur du duvet et de la dureté de l’arête centrale.
Le couple se réchauffe doucement au gré des fantaisies des deux dominants.
Estimant l’exacerbation des plaisirs suffisante, ils exigent la nudité pour l’un et pour l’autre.
Ils découvrent alors leurs jambes, leurs bras, leur dos, et enfin leur intimité.
Sophie ne se fait pas prier, elle exécute chaque ordre avec une obéissance enjouée. Vladimir, quant à lui, s’il reste attentif aux ordres, semble plus en recul et moins décidé à se livrer.
 
Teddy place Sophie à quatre pattes sur le tapis. Elle livre volontiers à nos regards une croupe offerte entre une jolie taille marquée et des cuisses assez ouvertes pour les considérer avenantes et imposant une visite.
Il ne nous faut que très peu de temps pour comprendre que la belle est en  très bonne disposition, évidente gourmande, elle gémit bien vite caresses imposées par Teddy qu’elle fut à quatre pattes, debout une jambe en l’air posée sur une chaise.
La baigneuse visite le corps de Vladimir sans hâte.
Alors qu’ils sont côte à côte, debout, livrés aux caresses l’un et l’autre, Teddy murmure quelques mots à l’oreille de Sophie et la voilà qui dit timidement,  le nez en l’air, sans le voir à son mari :
«  J’ai envie de toi », Teddy estimant qu’elle ne l’a pas dit assez fort lui fait répéter encore et encore. Sophie gémit et crie, à la fois, son désir, son plaisir qui semble là, tout proche.
La baigneuse sent ostensiblement sous sa main le résultat tangible que provoquent les appels de la belle. L’étendard de Vladimir est grand élevé ….
Teddy et la baigneuse décide alors de les regarder satisfaire à leurs envies sur ordre.
Elle doit dire sans détour son envie et il doit tout faire pour l’exaucer.
Alors qu’elle hurle qu’elle veut et doit être prise, là à l’ instant, sur ce tapis, devant ces inconnus, elle se place à quatre pattes, ouvrant ses cuisses.
Alors qu’il prouve que ce qu’elle crie l’émeut, la baigneuse le guide jusqu’à l’antre bouillante de son épouse. Il la pénètre avec fougue se sachant observé et sentant sur son corps des mains se promener.
Elle est aux anges, gémit de plus belle à chaque va-et-vient, c’est alors que Teddy exige qu’elle hurle enfin son amour à son mari avec une impudeur folle et indicible.
Elle s’exécute non sans bonheur et lui crie : « je t’aime, Vladimir «
 
Alors que la soirée continue, Teddy et la baigneuse ont conscience d’avoir affaire à une véritable coquine, femme fontaine qui peut-être s’ignore.
Vladimir, quant à lui, se livre peu.

 

 

 

Sans  doute se reverront-ils afin d’en découvrir un peu plus…


 

 

 


Par la baigneuse - Publié dans : Teddy
dites a la Baigneuse - Voir les 0 commentaires
Jeudi 26 mars 4 26 /03 /Mars 19:33








La baigneuse se fait mâle

La baigneuse et Teddy ont rendez vous avec Denis, un soumis qu’ils aiment à rencontrer de temps en temps.

Elle aime à les voir ensemble et il ne lui est pas déplaisant de les voir se caresser mutuellement sous son regard gourmand.

Pourtant, ce soir là, elle se fit plus exhibitionniste et s’assis les jambes délicatement ouvertes sur une table gynécologique, Teddy lui faisant face, la regardant sans pouvoir accéder à sa peau si proche dont il pressentait les effluves de numéro cinq.  Denis lui tournait le dos, elle prit une de ses mains et la conduisit doucement au creux de son intimité, si désireuse déjà d’une douce découverte la menant au plaisir.

Teddy la regardait, les yeux pétillants, suppliants, elle pouvait lire dans ce regard la torture qu’il subissait en devant rester coi devant ce spectacle emprunt d’une sensualité forte. Elle cambrait les reins et promenait son minois à la barbe de son amant immobile, geignant enfin et murmurant plaintif son désir exacerbé par les râles naissant de la belle.

Teddy put lire alors à son grand désespoir les prémices du plaisir dans ce regard qui soudain ne pouvait soutenir le sien puisqu’envahi par le tendre abandon du aux caresses pressentes de Denis.

Teddy la regardait ,éperdu, la suppliant de lui pardonner quelques paroles malheureuses et lui offrant des « je t’aime » telles des bouées à la mer, voulant conquérir à nouveau cette amante effrontée qui partait à la dérive avec un autre devant lui, impuissant.

Peut être eut elle pitié de son amant, l’histoire ne le dit pas, elle interrompit le jeu et conduisit ses sages galants vers d’autres lieux plus propices aux ébats.

Elle s’allongea entre eux et ils jouèrent à trois, usant de délicates attentions les uns pour les autres, titillant à loisir les désirs toujours grandissants de ce trio sensuel déjà éprouvé.

 

Bien longtemps après, Denis, un peu las, s’éloigna, elle le ramena et le fit assoir sur la couche.

 Son amant et elle eurent la même envie ensemble, offrir à Denis un moment nouveau , une baigneuse allait entrer en lui.

Elle se prépara lentement, ajustant cette étrange chose entre ses jambes. Elle était assez maladroite car encore peu rodée à l’exercice et le seul fait de revêtir cette protubérance provoquait en elle des sensations peu connues.

Denis fut placé à quatre pattes au bord de la couche, Teddy prépara avec une lente attention l’orifice qui allait bientôt la recevoir.

Il s’en suivit une scène faite de tendre délicatesse, de douceur et d’attention  qui permirent à Denis de vivre ce moment, les deux amants l’espéraient, comme un instant unique, un brin hors du temps, vécu en toute simplicité, dans la complicité d’un trio sensuel.

La baigneuse n’était guère expérimentée, mais elle laissa entrer en elle, ces sensations qui lui étaient alors étrangères, elle fut « mâle » un bref instant.

Elle n’eut de cesse ensuite de retrouver avec le plus grand plaisir et dans une délicieuse débauche sa si merveilleuse et aimée féminité.


Par la baigneuse - Publié dans : libertinage courtois
dites a la Baigneuse - Voir les 3 commentaires
Mardi 10 février 2 10 /02 /Fév 19:59








La baigneuse fut incapable de tenir cette promesse faite alors que rien ni personne ne l’y contraignait, cette promesse d’être  femme sage et maitresse de ses envies.

 

Elle savait que la rompre de manière si subversive, dans ce lieu si improbable, allait immanquablement provoquer le plus vif des courroux, celui de son ours soumis et indompté.

 

Elle sortit de sa « prison » et de sa sagesse relative, après trois semaines de quasi abstinence sensuelle, hormis cet épisode cavalier avec un inconnu.

Teddy fut informé dans le détail de sa faute, de son manque indélicat à une promesse faite.

 

Il fut d’abords tenté d’être perplexe mais du convenir de la tangible réalité de la faute au vue des détails que la baigneuse lui fournit sans rien omettre de cette flamme qui la brula de tout son être, un soir d’errance, dans une froide chambre de clinique.

Il ne l’avait quant à lui pas revu depuis plus de 20 jours et avait bien des difficultés à réprimer son désir de mâle en manque de l’odeur délicieusement âcre de sa femelle, de cette femelle qui, à chaque rencontre, sans jamais faiblir faisait renaitre en lui une virilité intense, animale, immédiate …

 

Les deux amants aux désirs exacerbés par l’attente, par les incartades de l’un et de l’autre se virent dés le soir de la libération de la baigneuse.

Sa faute confessée, elle savait devoir subir le sort qu’il déciderait, elle s’abandonnerait sans aucune réserve aux désirs, aux fantasmes, aux envies de son Teddy, c’était la seule évidence qui planerait sur ces retrouvailles.

 

Quelques heures avant, elle envoya un premier sms :

-          maitre, comment me désires tu ? nue ou habillée

Il s’en suivit de courtes et éloquentes missives prouvant sa servilité, servilité coquine et fantasque, où elle lui fit décrire en détails, mot après mot, chaque vêtement porté, chaque effluve versée, chaque lueur allumée, chaque attitude enfin, offerte au regard de son ours qu’elle désirait alors plus sauvage que jamais.

Qu’il était facile, alors, de déclencher ce feu, ce désir brulant qui transpirait au détour de chaque mot, de chaque réponse empreinte d’une impatience de moins en moins feinte et virtuelle.

Qu’il était délicieux d’attendre en se couvrant d’une longue chemise noire, de bas blancs, d’escarpins gris et d’une pointe de numéro 5.

Qu’il était magique de la savoir aux ordres, dans l’attente de chaque demande et les satisfaisant au gré des missives.

-          Je suis en bas

-          Bien, monte, s’il te plait…

 

La porte était entrouverte, mille bougies offraient à la pièce une lumière vacillante et un délicat parfum teinté de rose.

Elle était, là, à quatre pattes sur le tapis, comme il était convenu.

Cependant, il avait omis un détail, elle l’avait volontairement mis de coté : sa longue chemise noire laissait transparaitre ses formes mais les cachait avec une pudeur effrontée au regard de son Amour.

Il trouva cela insupportable et avec fureur chassa cette maudite étoffe qui  habillait la peau blanche et laiteuse qu’il aurait voulu découvrir étincelante au cœur de cette pièce.

Il lui dit sa colère de l’avoir privé de ce plaisir instantané offert à son regard.

Elle eu un sourire intérieur, qu’elle cacha au plus profond de son cœur, ce courroux lui vaudrait un désir décuplé par la frustration imposée, elle le savait, vilaine insoumise, le désir de son amant était tel qu’elle l’avait désiré : à son paroxysme, divin, intense, troublant paroxysme du désir provoqué par quelques mots choisis, quelques mots impudiques, ludiques et romantiques, savant mélange épique, d’où s’échafaude l’Amour, le sexe, le sensuel ….

 

Les moments qui suivirent furent d’une intensité sans pareil, les corps dans un reflexe pavlovien se retrouvèrent, envies, désirs libérèrent ces délicieuses substances qui les rendent tangibles à qui sait les sentir.

Ils ne furent qu’un, vite, bien, juste parce que l’envie fut plus forte que tout, le monde s’arrêta rien que pour eux, un long, très long moment …

Fut-elle punie ?

Oui, elle dut jouir avec force, aller plus loin, plus haut, contrainte à l’abandon total, au don sans rémission …

Peut être vous le racontera t’elle, … un jour ….

 

Ce soir, elle a revêtu les mêmes atours …

 



 

 

Par la baigneuse - Publié dans : Teddy
dites a la Baigneuse - Voir les 1 commentaires
Lundi 15 décembre 1 15 /12 /Déc 23:05






La baigneuse est en faute

Alors qu’elle est enfermée dans sa clinique, la baigneuse demeure sage, bien trop sage.

Sans trop savoir qui elle cherche, peut être un joueur, ou une joueuse d’ailleurs, témoin de ses futures retrouvailles avec Teddy, elle s’en va flâner sur un site de rencontres à vocation BDSM, celui où elle rencontra Marie, la belle et douce Marie, Marie la terrible tentatrice.

 

Et là, un homme vient lui faire les yeux  voire les fesses douces.

Leur dialogue vire immédiatement à l’aigre doux, mais les voilà tels deux coqs, se jaugeant, en l’instance du bout des mots.

La baigneuse adore les joutes verbales et déteste qu’on tente de résister aux  charmes  des appâts  que sont ces phrases, dès qu’elle sent que le frétillant poisson annonce  un QI et  un QE alléchants, point n’est affaire alors de chiffres en tous genres, il n’est question que de conquête de l’esprit.

Elle pressent l’aubaine, il est drôle, piquant, fantasque, joueur en diable.

Le voilà au détour d’une phrase, à une heure avancée de la nuit, qui se fait pressant, il veut qu’elle le reçoive, il aimerait escalader sa fenêtre, venir à l’assaut d’une baigneuse enfermée dans son donjon.

N’y tenant plus, il l’appelle et tente en vain de venir profiter du désarroi sensuel de la belle.

Il la sens fébrile, joueuse et coquine.

Il réussit à lui soutirer l’adresse de la clinique où elle est emprisonnée.

Un concours de circonstance fait que se passe plusieurs jours dont un week-end, un fameux samedi soir, où la baigneuse met ses désirs à très rude épreuve.

 

Un samedi soir où contre toute attente la baigneuse est subjuguée par ELLE, Marie, Marie la douce qui s’offre avec une générosité déconcertante, Marie qui jouit avec la hargne qu’aurait tant aimé hurler la baigneuse.

Marie, la délicieusement perfide tentatrice, qui  transforme une  envie sensuelle en un raz de marée de désir.

Marie, qui supplie avec tant de conviction, Marie qui retient la baigneuse alors qu’elle s’apprête à rompre la promesse faite à Teddy (pas une caresse, pas un attouchement avant jeudi 22h30).

 

Lundi matin, le téléphone de la baigneuse sonne, l’homme à la voix sure et souriante, au rire cristallin  se propose de passer en soirée.

Le jeu les amuse tous deux, que se passera t’il dans cette chambre de clinique au fond d’un couloir aseptisé ? Ils l’ignorent et c’est cela qui les attire l’un comme l’autre, tester les limites de l’inconnu.

 

Il est environ 22h, le lundi soir,  alors que la baigneuse adresse ces mots à la douce Marie en réponse à un mail :

 

« Oui, Marie, divine, qui s'offrit à moi, Marie dont les râles ont nourri mes désirs, tu seras mienne, tu seras chienne, non pas parce que je l'exige mais parce que tu le désires avec ardeur ; parce que je ne t'imagine pas t'abandonnant, facile, non.

Tu te donneras parce que tu aimeras m’offrir ton corps, parce que tu écouteras tes envies, tes désirs.  Tu te donneras parce que tu sais que je n'aurais de cesse de t'offrir le meilleur de toi même, Marie.

Oui, Marie, tu seras mienne. Tu seras, pour moi, emplie d’un insatiable appétit sensuel, parce que tu sais que mon plus grand plaisir sera de t’offrir l’extase.

Marie, tout cela, je le désire ardemment. Teddy a lu ce qui sont maintenant nos souvenirs, belle Marie. Il était tout ému à la lecture de mes mots, Marie, ébaudi de notre audace, de nos envies, de notre complicité naissante.

Pourtant Marie, ce soir, je dois te confesser ma faute.

Marie, je me dois de te le dire, j’ai commis un pêché de chair, je te l’avoue à toi qui attisa et retint avec brio mes ardeurs, j’ai rompu ma promesse.

Un homme est venu ce soir , dans ma chambre de clinique.

O marie, ce fut terrible ! Au bout de quelques minutes, il a demandé à voir mon cul, j’ai mis mes mains sur le lit, me suis dévêtue et ai offert ma croupe à son regard.

Il l’a touchée, caressée, fessée en travaillant mes seins et je l’avoue, Marie, j’étais dégoulinante. Les désirs que tu as su si bien susciter samedi, la frustration que tu m’as obligée à subir par tes suppliques sont revenus avec une force sans pareil.

J’ai eu envie de ses doigts me fouillant, de ses douces morsures, j’ai eu envie de me livrer.

Il m’a entrainée dans la salle de bain, a fermé la porte à clé, a exigé que j’écarte très grand les jambes, en baissant la tête sur le lavabo, offrant une croupe bien cambrée à son regard de plus en plus lubrique.

Et là, Marie, il m’a fessée, plusieurs fois, fort. J’avais peur que mes voisins entendent les claques sur mes fesses ou les petits cris aigus qu’elles suscitaient.

Marie, j’ai honte de moi, je suis une salope sans volonté, plus il jouait avec mes fesses et plus mon désir grimpait.

Et à cet instant, je vous ai imaginé Teddy et toi me regardant moi chienne en chaleur, dégageant fébrilement son sexe en érection alors qu’il m’avait obligée à me mettre à genoux devant lui, ma bouche à la hauteur de son bas ventre.

O Marie, vous étiez là alors que je l’ai gouté de ma bouche, alors qu’il enfilait sa queue gonflée jusqu’au fond de ma gorge, provoquant presque une nausée.

Oui, vous étiez là lorsque je mis ses couilles remplies dans ma main et que je lui dis : « alors qui en veux plus maintenant ? », le soumettant ainsi à la torture qu’il me fit subir la minute d’avant en exigeant de moi que je me regarde dans le miroir telle que j’étais :salope prête à se livrer sans retenue.

J’ai supplié qu’il arrête dans un sursaut de lucidité, Marie, crois moi :

-          Je ne dois pas, c’est mal, j’ai promis, lui dis je

-          Qu’as-tu promis, à qui ?

-          J’ai promis à Teddy, je l’ai juré à Marie, je dois me présenter vierge jeudi à 22h30, devant Teddy, vierge de plaisir lors de ce séjour de 3 semaines.

-          Tu vas donc être punie, si tu lui racontes tout cela

-          Peut être, oui, je ne sais pas, je ne dois pas être caressée ainsi et je lui raconterai tout en détail, j’y suis tenue

-          Comment va-t-il te punir ?

-          Je l’ignore, je n’aurais d’autre choix que de subir son courroux et sa volonté en silence puisque je suis en faute.

J’avais beau supplier que ce supplice de tantale cesse, Marie, il continuait à me caresser et à attiser mon désir. Savoir qu’il me contraignait à rompre ma promesse semblait  décupler sa « puissance ».

Marie, je te le jure, Marie, j’ai lutté de toutes mes forces contre ce désir inexorable et je n’ai pas joui Marie, je n’ai pas joui parce qu’il n’aurait semblé te trahir, toi qui fit tout pour que je respecte cette promesse faite à mon cher Teddy.

Je lui ai refusé ma jouissance, Marie, mais j’ai succombé à ces caresses et il me faut avouer que te l’écrire, là maintenant redynamise mes envies et qu’à nouveau je me souviens de cette chaleur torride qui m’habita samedi soir alors que tu râlais ta jouissance au creux de mon ouïe.

Marie, comme tu le vois, je ne suis qu’une salope dépendante du sexe, incapable de refreiner ses pulsions, mais quelque chose me dit que toi, … tu peux me comprendre … »

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 


Par la baigneuse - Publié dans : libertinage courtois
dites a la Baigneuse - Voir les 0 commentaires
Dimanche 14 décembre 7 14 /12 /Déc 01:09








Marie et la baigneuse

La baigneuse est loin du monde, retirée. Son teddy lui manque. Elle se souvient avec délice de son odeur, de son regard, de sa si sage obéissance.

Elle est partie depuis quinze jours et a promis à son tendre de rester « vierge » de toute caresse.  Elle lui a promis une totale abstinence afin qu’il redécouvre un corps surchargé  des envies accumulées, afin qu’elle lui offre une envie décuplée, un désir foudroyant qui, elle le sait, naitra à la seconde où elle croisera son regard.

Elle s’ennuie, elle si gourmande tourne en rond dans sa prison. Elle le croise parfois sur la toile, ils se parlent et irrémédiablement au bout de quelques mots le désir monte fort, intense.

Elle se raisonne.

Il tente presque de la fuir pour ne pas faire naitre cette envie impulsive, incontrôlée.

Elle l’a juré, vierge de toute caresse jusqu’à jeudi soir vers 22h30 chez elle.

 

Pour calmer ses ardeurs, la baigneuse qui aime tant l’inconnu, se met en tête de trouver une femme, sensuelle en diable, et part en conquérante sur le net, afin de trouver cette perle rare qui pourrait vivre en osmose leurs désirs, leurs aventures érotiques.

Elle se heurte à l’indifférence, aux craintes, à la bêtise, à l’a priori. Bien que se présentant en finesse, laissant l’élégance du mot choisi toucher l’envie, elle est rabrouée, considérée sans autre forme de procès comme une prédatrice.

 

Puis soudain au milieu de cette incompréhension, quelques mots se dessinent, un joli pseudo, un retour intelligent et intelligible, une reconnaissance de son vocable sincère et teinté d’érotisme, ne voulant que séduire.

Elle, celle qui se nommera Marie, se livre bien peu dans son annonce et cela incite, suscite la curiosité des sens de la baigneuse

Marie caresse ses mots, Marie se love avec précision dans l’un ou dans l’autre.

Elles ont un amour en commun, celui du mot.

Marie avoue à la baigneuse au bout de quelques échanges qu’elle a visité le site coquin de celle-ci et qu’elle y a pris gout, gout à la forme, mais aussi au fond, à l’esprit.

Et enfin, en une sombre et froide soirée d’hiver, la baigneuse toujours seule dans sa prison, décide de se faire plus mordante, plus coquine. Elle se met à jouer, à séduire.

La baigneuse tant amoureuse et désireuse des hommes part à la conquête d’une femme, pas n’importe quelle femme, non, Marie, Marie la douce, Marie la mystérieuse qui ne révèle que tout doucement ses envies, ses désirs.

La baigneuse tente alors un peu plus, va chercher ce désir qu’elle sent là, prêt à monter à la vue de ses mots. Elle la pousse dans ses retranchements, la renvoie à sa réalité physique du moment. Marie se dévoile et taisant ses résistances avoue son trouble et n’y tenant plus sous les assauts sensuels et par trop évocateurs de la baigneuse lui demande son numéro de téléphone, alors qu’elle avoue une intimité ruisselante, là, devant son écran, au creux d’une longue soirée.

La baigneuse ne trouve pas le numéro de sa geôle et est interrompue par la visite d’une infirmière.

Marie défaille à l’écrit et réclame fébrilement d’entendre cette voix qui provoque ses délicieux émois.

La baigneuse l’appelle, prête à continuer le jeu sur le tour frénétiquement coquin, qu’elle avait lentement emmené.

Une voix claire, visiblement peu émue mais très souriante l’accueille.

Tout le trouble installé s’envole et le doute insidieux de la réalité fait naitre un charmant dialogue élégant, agréable mais où l’émotion s’en est allée.

Et cette fois, elles sont deux à jouer à ce jeu délicat entre tous de la séduction sensuelle.

Puis au détour d’un mot, le climat s’échauffe et Marie redit son envie qui s’était endormie.

La baigneuse l’interroge avec précision,  porte t’elle un vêtement ? Où sont ses mains ? Est t’elle prête à s’abandonner aux mots murmurés, là, maintenant.

Marie est nue, elle s’est allongée sur sa couche et attends les désirata de la baigneuse pour bouger la main opposée à celle du téléphone avoue cependant que celle-ci se situe sur son sexe.

Interrogatoire à nouveau :

-          Êtes-vous rasée ?  laissez vos cuisses fermées, dit la baigneuse

-          Je suis rasée, oui, ma douce

-          As-tu des ongles longs ?

-          Non, ma douce

-          Alors promène très lentement le bout de tes doigts sur ton triangle, doucement, avec une lenteur étudiée qui ne fera que croitre le désir naissant. N’écarte pas tes jambes, mouilles tu ?

-          Oui, je suis très humide

-          Je veux que tu concentres toute ton attention sur ton intimité, que tu ressentes la chaleur montée à l’écoute de mes mots

-          Oui

-          Rien ne t’oblige à parler, à répondre, suis mes instructions, je veux entendre ton souffle

La baigneuse sent Marie de plus en plus fébrile, habitée par l’envie d’aller enfin caresser son antre chaude.

Alors, elle lui ordonne de retirer sa main et lui demande de revenir vers ses seins.

-          Leurs pointes sont dressées, ma douce, tu es sadique !

-          C’est bien, prends ton têton entre deux doigts avec fermeté et malaxe le bien

-          Je le travaille  pour vous

Et à ce moment, la baigneuse entend les premiers soupirs, Marie  caresse ce têton enflé oubliant ainsi d’avoir du si brutalement oublié son sexe en érection.

Les soupirs donne à sa voix des vibratos que la baigneuse apparente à une musique sacrée entre toute. Et elle confesse, alors, son propre émoi à l’écoute de cette sensuelle mélodie.

Elle ordonne d’entendre la mouille de Marie et lui demande d’enfouir ces doigts dans sa chatte afin de se gargariser du tangible et réel émoi de sa belle du soir.

Puis, la voix de la baigneuse contaminée par le son des clapotis de cette chatte ouverte et offerte, se fait murmure, incitant la belle, à continuer son sensuel ouvrage.

Elle module sa voix, la calque sur les soupirs, sur le désir qu’elle pressent, incitant la belle à gravir la sensation et aller toujours plus loin.

Elle cultive les « tu », glisse au milieu des mots châtiés un :

-          Tu aimes, belle salope, je t’imagine, devant moi à quatre pattes, offerte, tu aimerais sentir mon god puissant entrer en toi, te prendre comme un chienne. Tu aimerais savoir Teddy nous regardant hagard, là à quelques mètres, alors que je suis en toi

-          Oui, ma douce, je m’offrirai, j’aime que vous me désiriez chienne et salope.

Et lors que le désir de Marie va crescendo, la baigneuse perd le contrôle de ses propres désirs et avoue à la belle cette furieuse envie qu’elle a de l’accompagner dans ce voyage vers la jouissance

-          J’ai promis de ne pas me caresser, je l’ai promis à Teddy, murmure t’elle désemparée

-          Ne le faites pas

-          Je ne peux pas Marie, tu m’excites trop, ma main est sur mon sein, j’écarte les cuisses sentant cette lourde chaleur m’envahir

-          Non, ne le faites pas, supplie Marie entre deux râles.

Et alors que la baigneuse cède aux suppliques de la belle, et respecte son vœu de chasteté, alors que, pourtant débordante d’une furieuse envie de hurler elle aussi son extase, Marie jouis et offre à la baigneuse le chant de son abandon dans le plaisir.

La baigneuse essaie de la stopper dans son élan extatique mais Marie n’a pas la force de se frustrer et laisse la jouissance aller jusqu’au terme qu’elle est capable d’atteindre.

Elles respirent, toutes deux, immobiles, l’une nue sur son lit et comblée, l’autre dans un fauteuil de clinique, habillée, divinement frustrée par sa promesse, percevant l’humidité de sa culotte et la sachant inatteignable.

La baigneuse remercie la belle de l’avoir si magnifiquement troublée.

Marie la réconforte en lui rappelant que le plus merveilleux dans cette histoire est d’avoir contre vents et marées offert cette frustration à Teddy, un don unique et précieux au nom d’un Amour sans sagesse.

 

 

 

 

 

 

Par la baigneuse - Publié dans : libertinage courtois
dites a la Baigneuse - Voir les 0 commentaires
Lundi 27 octobre 1 27 /10 /Oct 02:37




 

Il est des œuvres d’art qui par essence restent indomptables, des chefs d’œuvre où l’émotion culmine au plus loin du firmament, où soudain il nous semble flirter avec la perfection.

 

La baigneuse et teddy sont à Barcelone, ville de la nuit, ville festive, ville où l’excès s’écrit sur chaque façade.

Ils ont revêtu pour l’occasion leur atours libertins, oubliant les jeux BDSM pour un soir, un weekend  où sensualité va rimer avec sexualité.

Elle est pleine d’envies, elle les a plus d’une fois formulées depuis quelque temps, elle veut s’offrir devant lui, offrir son plaisir à un autre, tout en maintenant son regard rivé au regard de son Amour.

Elle a, dés le début de leur relation et cela a perduré bien après l’échange des rôles : soumis, dominé, le désir brulant et intact d’être à un tel point d’abandon qu’il sera seul maitre de qui la caressera, la pénètrera en ces soirs de relâche.

Elle a conscience de la douce et tendre perversité qui se cache derrière cet abandon d’un corps qu’elle offre sans retenue, ou plutôt sans ses propres retenues, puisqu’ elle confie à son amour les limites de ce que son enveloppe, son cerveau va accepter ou non.

Le vendredi, elle s’offre  à deux hommes, avec réticence et sans gout. Elle, si gourmande, ne saurait pourtant se contenter d’hommes gaillards et un rien trop « sexuels » à son gout. Plus le temps passe et plus il lui faut la forme, cette atmosphère où les sens s’éveillent, un savant mélange de beau, de bon, de goûteux, d’odorant, de doux et ferme.

Cependant, elle s’exécute, devant respecter son propre « cahier des charges », celui qu’elle a si souvent susurré à l’oreille attentive de son amant.

Teddy, s’il se régale du spectacle de sa baigneuse abandonnée par delà ses mains, reste sur sa faim et ne peut faute de combattante rendre cet abandon si particulier  à sa maitresse.

Le lendemain, l’endroit reste enfumé et mort.

Mr jean pierre Glaouis et Melle Nadia Glamour par eux dénommés, joue au papa et la maman devant leurs yeux médusés et à leur grande honte fort amusés.

Les couilles du sus nommé pendent lamentablement entre deux cuisses à qui elles donnent un air flasque et guère enjoué.

La soirée prend alors un tour comique inattendu qui au-delà d’un certain ennui, habite la soirée avec bonhomie.

Mais, voilà baigneuse et Teddy par delà les frontières du rire retrouvent toujours au croisement de leurs regards, l’envie, le désir.

La baigneuse s’allonge sur une large couche, l’air est presque frais alors que son corps entre dans un parfait immobilisme, troublé par une respiration ample et forte.

Teddy est lové contre elle, elle sent le contact de son bras sur sa cuisse, contact agréablement pesant qui la contraint à rester dans la réalité de l’ instant.

La main de son amour joue lentement, étonnement avec son sexe qu’elle sent se dresser de désir au fil des caresses.

Son clitoris s’enflamme  avec une lenteur que chaque passage du doigt de son amant orchestre avec un brio presque diabolique.

Elle sent son plaisir grimper et elle ne lutte pas, n’attends rien, elle a pour seule convoitise de gouter chaque seconde de ses sensations hors du commun qu’elle vit bien au-delà de son seul désir.

Chaque inflexion de doigt, chaque pression est une phrase musicale qui coule le long de ses hanches offertes.

Chaque imperceptible mouvement devient une envolée lyrique qui la transporte toujours plus loin, plus haut …

Elle sait qu’elle ressent, alors, du pur plaisir, l’orgasme pourrait en être le but ultime, mais il n’en est rien car ce bien être extatique  peaufine au divin et rester là suspendue au bon vouloir d’un doigt qui parfois se fait cruellement immobile alors que par deux fois elle entend son amant se laisser emporter par le sommeil sa tête lovée sur son ventre rond, est un pur délice hors du temps et de l’espace.

La musique envahit tout son être, son enveloppe, son cœur, son cerveau, elle n’est alors que sensations, plus rien n’existe que cette mélodie impromptue et merveilleuse.

Puis, elle sent qu’imperceptiblement la belle et douce complainte gagne en force et prend des airs d’intensité  qui bousculent tout, emporte vers  les cieux leurs notes exacerbées de puissance jusqu’à un paroxysme qui confine à l’insupportable.

La baigneuse n’y tenant plus hurle sa jouissance d’une voix rauque et animale, reprenant brutalement le contrôle de son corps et livrant bataille à cette secousse sismique, ses déferlantes qui l’envoie dans un ailleurs pourtant  si proche, elle se gargarise de cette épopée symphonique écrite du bout d’un doigt, celui de son Amour.

Puis vient le silence, un relâchement total envahit son  corps alors que son esprit bouillonne encore et que son  cœur bat la chamade.

Et, indiciblement, vient cet instant où elle aimerait tant rendre au centuple ce qui lui a été offert, où soudain elle se voudrait inspirée elle aussi de cet élan artistique improvisé, de ce talent qui n’existe que dans l’alchimie périlleuse de deux corps qui s’aiment.

 

Amour, Amour, tant de choses furent dites, écrites, murmurées, hurlées, pleurées, déclinées, dessinées, sculptées, filmées, esquissées, esquivées, détruites, construites, sublimées en ton nom et pourtant à chaque fois que je te retrouve Amour, la page est blanche, vierge, et toute la magie et le mystère de cet univers convergent afin que nous la remplissions de nouveau et  toujours  autrement  ….

Par la baigneuse - Publié dans : libertinage courtois
dites a la Baigneuse - Voir les 0 commentaires
Mercredi 17 septembre 3 17 /09 /Sep 20:54




L'air est un peu frais en cet après midi de septembre, la baigneuse déjeune avec Teddy.

Elle a ensuite rendez vous avec un homme rencontré sur le net, pas de sm, juste une rencontre, toute simple.

Elle informe son amant de cette entrevue à thème. En effet, l'homme tient un club de gym en banlieue. Il lui propose un sauna informel et un massage prévu fort sage.

Elle ne sait résister à cet instant de laisser aller suprême qu'offre les massages.

Teddy lance quelques remarques acerbes sur cet homme qui lui est inconnu. Il semble partagé entre le désir que sa maitresse séduise et le déplaisir de la savoir vibrante et offerte à un autre sans qu'il puisse voir, intervenir.

La baigneuse se rend au nord de Paris sans envisager ou présager de ces moments qu'elle laissera prendre vie selon son ressenti.

Elle gare sa voiture, entre dans une salle de fitness équipée, fait face à un homme de taille moyenne, cinquantaine très épanouie, bronzé, vêtu de vêtements de sports. Il a d'emblée cet accueil chaleureux qu'ont les gens du midi.

Ils boivent un café puis se déshabillent, entrent dans le sauna où règne une lumière tamisée, une température chaude sans être, toutefois, étouffante.

Ils devisent tranquillement alors que la chaleur installe lentement le relâchement de leurs corps et impose à leurs cerveaux un rythme plus nonchalant.

Faute de pouvoir observer ce corps nu et en sentir les tensions, la baigneuse devine au son d'une respiration trop rapide, de soupirs parfois trop longs sans l'être assez pour indiquer une relative relaxation, un homme empli de stress, de tension quasi palpables à chaque expire.

Sans préambule, elle descend sur le ban de bois du dessous, lui demande de s'allonger et prend entre ses deux mains un des pieds de l'homme encore crispé et n'a de cesse de sentir enfin sous ses doigts la détente s'installer peu à peu.  Les soupirs se font plus longs, plus profonds et à cet instant, elle  sait que tacitement, elle invite cet homme dans son monde sensuel.  Elle n'a  bien sur aucune idée du chemin qui sera parcouru mais l'aise enfin retrouvé dans le second pied de l'homme présage assez bien de son possible abandon.

Alors qu'il se passe un gant de crin sur le corps, elle interrompt son mouvement et le gant vient naturellement habiller la main de la baigneuse.

Lentement, cette main rugueuse part déambuler sur ce corps tendu afin que l'esprit de l'homme goute à cette ballade chaste et pourtant embryonnaire d'une sensualité qu'elle ne cherche pas à cacher.

Chaque partie du corps se détend, les muscles se libèrent, non sans résistance, de ce poison que distille le stress dans nos enveloppes charnelles malmenées.

Le temps passe, rythmé par une alternance de douche et de massages dans l'antre chaude du sauna.

Il lui propose de changer de lieu. La baigneuse s'étend, alors, sur une sorte de banquette posée en hauteur, dans une pièce assez exiguë.

 Elle offre son dos à cet homme qui lentement parcourt de ses mains des rondeurs par trop épanouies. Elle pressent qu'il n'en prend pas ombrage. La respiration de l'homme s'accélère et la baigneuse savoure avec un sourire coquin la victoire de sa sensualité au son des soupirs d'un désir naissant et croissant.

Elle se retourne et offre son corps, son intimité, ses seins nus au regard de cet inconnu, s'amusant à imaginer le temps qu'il lui faudra pour donner à ces massages un tour bien plus érotique.

Si la baigneuse est prête à offrir aux hommes cette détente suprême nommée abandon, elle ne se livre que rarement et bien peu d'hommes savent trouver le chemin qui la mène à l'extase.

Et pourtant contre toute attente, dans ce lieu certes propre mais plutôt kitch, avec cet homme sans adresse particulière, elle jouit sans très bien comprendre pourquoi son corps s'autorise un orgasme, lui si difficile à satisfaire.

Alors qu'elle reçoit avec étonnement les  caresses de l'homme, la baigneuse visite, elle aussi, l'intimité  offerte et semble t'il stimulée de cet inconnu bien plus détendu.

Quand  elle part enfin vers une exploration plus précise de ce mont s'étirant au dessus de terres vallonnées, elle veut le conduire, avec  la même générosité dont il a fait preuve l'instant d'avant, vers une contrée extatique où plus rien ne compte que ce plaisir charnel qui s'offre corps et âme, les gardant à l'abri de tous les tourments.

Elle joue avec lui, flirtant avec ses limites, devinant par instinct sa résistance, la défiant sans cesse sans lui autoriser le divin lâcher prise.  Elle tape sur une main trop impatiente qui voudrait se substituer à la sienne et habille de ses lèvres le sexe avide de cet homme aux désirs exacerbés.

Et au moment où enfin le sexe se libère, l'homme réclame sa pitié, elle la lui refuse.

 

La baigneuse repart en fin d'après midi, sans savoir s'il y aura une  suite  à donner à ces instants sensuels et alors qu'elle rentre chez elle, elle hésite encore sur la manière dont Teddy sera informé, ce soir, en présence de Denis, de ces moments volés où elle livra son intimité à un inconnu trop touchant.

 

Cependant, alors qu'elle prend une douche froide avant de se rhabiller au sortir de ce rendez vous, elle évite soigneusement de frotter son corps enduit d'huile, afin que Teddy sente, le soir,  sous ses doigts la présence tangible des restes d'un sauna intime.


Par la baigneuse - Publié dans : libertinage courtois
dites a la Baigneuse - Voir les 0 commentaires
Vendredi 12 septembre 5 12 /09 /Sep 02:00





 

Teddy se révèle encore une fois  et émet un souhait alors que la baigneuse lui offre cet abandon qu'elle ne dévoile entièrement qu'à lui.

Il aimerait qu'elle trouve un amant dominateur, un amant de jeux.

-   interdiction de tomber amoureuse, lui dit il, mais j'aimerais tant te savoir dans les bras d'un autre, te savoir offerte à ses exigences, j'aimerais tant qu'il se mêle à nos jeux, qu'il se joue de ton corps alors que je vous regarderais sage et soumis attendant qu'il me fasse peut être l'aumône d'une caresse sur le corps désiré de ma maitresse.

 

Voilà qu'au bout de cinq ans, le jeu évolue, s'ouvre;  cinq ans à explorer un corps, cinq ans où les fantasmes ont pris vie au gré des envies suscitées par un mot, un regard, un corps, un lieu, une étonnante opportunité provoquée ou hasardeuse.

Et là, à cet instant, la baigneuse entrevoit un nouveau monde et se délecte déjà des possibilités infinies qu'il offre à son imaginaire.

Elle ne s'est jamais totalement abandonnée dans la soumission qu'à lui et il lui semblait que chercher un autre dominateur  aurait été le trahir (sans doute la peur sous jacente de s'attacher trop à un autre que lui).

Elle s'est amusée une fois ou deux à jouer les femmes sages et obéissantes juste dans le but de séduire l'autre et mieux lui faire connaitre  ce qu'il aurait aimé lui prodiguer.

La baigneuse attire de par ses mots, de part son regard passant de la tendresse à l'arrogance.

Il se  dégage d'elle, une sensualité forte, intense, provocante, quasi animale, une sensualité qui trouble, qui donne irrésistiblement l'envie d'aller à sa découverte, comme si soudain elle narguait l'autre par des promesses entrevues dans un mot, un sourire, une intonation de voix, un regard qui fuit puis pénètre.

Elle est joueuse dans l'âme, tantôt lascive et douce, tantôt  fière et sévère.

Et si ses formes sont par trop généreuses, peu importe, elle  laisse transparaitre  une impression que de doux délices  sont à portée derrière ce regard aiguisé et ces lèvres pulpeuses.

Ses mots dansent et se balancent, caressent  et s'éloignent pour mieux porter une exquise estocade  et elle confesse un merveilleux plaisir à séduire, à emporter une suave victoire, la savourant d'autant qu"elle paraissait improbable au premier abord.


Aujourd'hui, alors que Teddy lui demande d'entrouvrir  cette nouvelle porte, elle est déjà titillée par toutes les opportunités qui s'offrent à eux, émoustillée par tous les fantasmes qui se multiplient, tendrement happée par cette complicité sensuelle et sexuelle qui les lie toujours plus fort.

 





Par la baigneuse - Publié dans : libertinage courtois
dites a la Baigneuse - Voir les 0 commentaires
Mercredi 10 septembre 3 10 /09 /Sep 22:54





Teddy a désobéi, Teddy a blessé la Baigneuse.

Ils se voient ce soir, il est penaud, ennuyé de l’avoir froissée. Il se retrouve dans un café, il sort d’une réunion  formelle, costume cravate.

Elle l’attend, il a comme à chaque fois du retard. Elle ne lui en dit rien.

Elle a des milliers de choses à lui dire. Elle veut qu’il comprenne enfin qu’au-delà du jeu il y a un cœur, une âme, une vie. Pourtant, elle reste presque muette.

Il soutient un regard courroucé, une sensibilité trop sollicitée, trop émoussée.

Ils devisent longtemps les regards ponctuant l’absence des mots.

-          Que veux-tu faire lui dit il ?

-          Et toi, que désires-tu ? comment envisager une suite ?

-          J’ai désobéi à ma maitresse, ma maitresse que j’aime  et je veux qu’elle me punisse

-          Es tu conscient du risque que tu prends en réclamant ton châtiment ? tu sais que la punition sera sévère, inattendue.

-          Oui, je le sais, mon amour, mais je la mérite.

Ils partent ensemble vers une boite fétichiste. Tout commence selon les rituels établis entre eux, il se met nu, elle l’habille d’un collier et d’une laisse et ainsi paré, il devient  un Teddy sage, aux ordres, prêt à satisfaire aux désirs d’une maitresse fantasque.

Il se met à genoux devant elle et la dévisage d’un regard éperdu, paradoxal mélange du regret d’avoir contrevenu aux ordres, de l’acceptation d’une punition qu’il subira sans s’opposer, et le trouble de ne pas savoir ce que la baigneuse va pouvoir lui infliger. Il sait que le châtiment sera sévère, à la hauteur de ses fautes. Mais lequel ?

La baigneuse le pare de foulards blancs, joue un peu, sans conviction.

Elle l’attache et commence à faire tomber les cravaches de chaque coté de son corps en coups sonnants et trébuchants.

Pour la première fois, elle manie les instruments sans attention, sans sensualité, sans précaution. Elle le voit se dandiner sous une douleur qui elle le sait doit être fade et sans intérêt.

Il ne dit mot, consent, son corps se tord à chaque série où la cravache attaque ses poignées d’amour.

Puis, la soirée continue, elle l’interroge et se rend compte qu’il a encore désobéi la veille.

La baigneuse le cœur battant, sait en un instant qu’elle est la punition suprême qu’elle va lui infliger.

Elle se lève et lui fait face :

-          Teddy ici s’achève le chemin, je te rends ta liberté

-          Maitresse je t’en prie, ne me laisse pas, je ne veux pas te perdre

-          C’est avant de désobéir qu’il fallait y penser, Teddy, il est trop tard.

Elle lui intime l’ordre de la laisser passer.

Elle commande un verre. En boit une partie et retire sans un seul regard les apparats de son soumis, range mécaniquement la laisse et le collier sans croiser le regard perdu de Teddy, un regard qu’elle devine poignant, emprunt de tendresse, d’une douleur d’être ainsi rejeté sans autre forme de procès.

Elle lui demande s’il a fini son verre et il monte afin de quitter la soirée, une heure après leur arrivée, c’est la première fois qu’ils partent si vite, si tôt.

Elle bavarde sans sourciller avec le patron de la boite de choses insignifiantes alors que Teddy s’isole pour se rhabiller.

Ils sortent sans un mot. Elle rompt le silence.

-          tu voulais être puni, je t’inflige là la pire punition qui soit, celle de ne rien te donner, de te refuser d’absoudre tes désobéissances. De te rendre à jamais cette liberté que tu veux absolument gouter, et bien elle est à toi, profite en bien.

-          Je t’en prie regarde moi, embrasse moi, je ne veux pas te perdre

La baigneuse ferme les yeux et lui ferme l’accès au-delà de ses lèvres.

-          Tu ne t’en sortiras pas par une pirouette, teddy, pas cette fois.

Il se fait présent, pèse de tout son corps sur celui de son aimée maitresse et cherche avec avidité à entrouvrir ces lèvres refusant ses baisers brulants.

Elle sait qu’elle doit rester ferme, ne pas céder, pour que la leçon soit enfin apprise, mais voilà elle l’aime et aimer c’est pardonner, dit on, alors insensiblement son corps offre à son amant les signaux que sa raison voudrait tant lui refuser.

La baigneuse souffre tout autant que son TEDDY alors qu’elle lui refuse son attention, elle si prévenante, si attachée à jouer sur  ses sensations sans cesse.

Et ni tenant plu, maitresse et soumis tombent le masque dans une ruelle parisienne et se serrent avec ferveur, s’embrasse avec une fougue inattendue la seconde d’avant.

Ils prennent leur voiture, rentrent dans l’appartement et s’en suive des heures de plaisirs et d’extase, des heures où ils firent l’Amour savourant avec merveille ces moments où ils ne forment plus qu’un seul corps réuni dans le désir, la volupté ….

Il est de ces Amours qui semblent parfois maudites et qui pourtant se refuse à la mort ….

Les heures passent en un mélange grisant de douceur, tendresse, fermeté.

Peut être qu’un jour, je vous  raconterais, cette quête qui conduit au bonheur et que l’on nomme Amour.

 

 


Par la baigneuse - Publié dans : Teddy
dites a la Baigneuse - Voir les 1 commentaires
Dimanche 31 août 7 31 /08 /Août 21:30






Plus de deux semaines déjà que Teddy s’était envolé . Quelques mots gribouillés ravivèrent les envies de la baigneuse.

 Elle offrit à son amant soumis les relents tendres et chauds de ces caresses délicieusement subies lors d’un rêve érotique où teddy la regardait sans pouvoir la toucher.

Il en fut troublé et pourtant il n’osa demander à sa maitresse plus de détails craignant sans doute d’enfreindre la règle (aucune  caresse libératrice sans autorisation expresse de maitresse).

Il a promis et ne pas se soumettre aux ordres  impliquerait une punition sévère, la plus terrible étant de le priver de cette douleur exquise où souffrance et plaisir se mêlent  et vous emportent  vers des terres inconnues, chaque rencontre conduit à  un ailleurs imprévisible, à  des cieux aux couleurs improbables.

Elle rentrait mercredi, il n’était pas libre et pourtant il lui envoya une missive très neutre  qui entraina cette suite de messages :

à quelle heure maitresse sera-t-elle à paris ? 

maitresse l’ignore, pourquoi ?

si maitresse a l’envie de voir son teddy, il sera libre pour elle

maitresse ne sait pas, elle va y réfléchir

Deux heures se passent

teddy est désolé d’avoir ennuyé maitresse, nous nous verrons semaine prochaine

ainsi va toute ta hargne, un mot et tu fuis ? maitresse sera là vers 21 h

Le temps passa où teddy relança maitresse, fébrile, docile, impatient, frétillant à ses dires.

Elle eut des exigences, elle le désirait ardent, solide, endurant, près à subir les affres de l’absence, le besoin fou de la baigneuse de le tenir à nouveau en laisse.

Il dut lui réclamer une fermeté forte, puissante, intense, à la mesure de ses désirs, de son envie irrésistible d’appartenir totalement à sa baigneuse.

Elle se fit prier, jouant avec un mépris hautain avec son organe tendu à l’extrême, habité par une envie, une fougue sans nulle autre pareille. Le pauvre sexe dépité frémissait à chaque effleurement, teddy geignant sous l’affront d’une maitresse amusée par son désir fulgurant.

Elle était nue, il ne la voyait pas, il avait ordre de fermer les yeux.

Elle lui décrivit en détail son corps, ses pointes de seins dressés, son antre humide et chaude, ses lèvres brulantes, ses yeux pétillants, son envie grandissante à la seul vue de ce sexe fièrement dressé.

Baigneuse sensuelle qui ne put faire plus longtemps durer ce supplice amoureux tant son désir fut exacerbé par celui d’un teddy ronronnant de plaisir à chaque attouchement.

En suprême ignorance de l’envie de son ours, elle lui fit humer son précieux nectar qui emplissait sa coupe au creux de son intimité.

Il reconnut l’odeur aimé et son pic se tendit de plus belle, ses soupirs se firent plus présents.

N’y tenant plus la baigneuse s’offrit enfin, juste assez de temps pour ressentir les préliminaires de la volupté et bien assez pour qu’il fut frustré de ne pas recevoir les émotions escomptées.

Elle l’allongea à nouveau et commença à malmener ce monceau de chair empli d’une sève trop longtemps retenue.

La badine, le fouet, la main de la baigneuse tour à tour infligèrent à l’objet pourtant tant convoité cette  belle douleur, celle qu’il attendait avec une vive impatience.

Il se trémoussait, se lamentait quand tout s’arrêtait, dépité.

« Réclame » lui dit elle.

« Maitresse, j’en veux encore » répondit-il

« Plus fort, réclame ta punition, réclame ce que tu désires tant »

Il le fit et reçut alors en récompense ces sensations uniques, où la volupté prend une forme étonnante, où l’on flirte avec des rivages sans nom, où l’on goute au bonheur au travers des mains de l’autre.

Et là il ouvrit les yeux, chercha ses lèvres, lui offrit un baiser tendre et ardent qu’elle lui rendit laissant tomber ces habits de maitresse, le jeu cessa sur un « je t’aime ».

Il la fit glisser vers le mi temps du lit et entreprit de reprendre le pouvoir. A peine eut il posé ces doigts sur ses lèvres charnues et déjà entrouvertes qu’elle gémissait.

La baigneuse rendit les armes dans des soupirs extatiques, hurlante de plaisir criant tour à tour  des « oui et des non », implorant Dieu et ses saints. Il ne l’écouta pas et continua quasi imperturbable sa besogne, murmurant juste à l’oreille de sa baigneuse aimée un : « prends, mon amour, prends, encore, plus encore ».

Elle réclama une reddition sans condition. Il cessa « juste une minute, repose toi une minute » dit il.

Elle respirait, haletante, perdue à l’orée d’un royaume aux cieux éclatants.

Il recommença, elle accepta de reprendre sa route en hurlant son abandon au rythme de chaque caresse.

Elle grimpa sur un chemin bordé de mille étoiles, vociférant qu’elle montait bien trop haut, bien trop fort, qu’elle ne pourrait franchir un pas de plus, et pourtant après trente secondes de répit, il entreprit de lui faire subir une ascension toujours plus vertigineuse, plus folle, plus intense.

Le corps de la baigneuse se tendit à l’infini jusqu’à que son esprit, sa bouche lâche un râle ample, long, violent relatant ainsi l’apogée du voluptueux.

Il consentit à la laisser redescendre doucement au creux des bras d’un teddy attentif et bienveillant qui l’accompagna vers la sérénité de l’après …

 

Par la baigneuse - Publié dans : Teddy
dites a la Baigneuse - Voir les 0 commentaires

douceur musicale


Découvrez 257737,Passion,56447,Trio Rhéa,44589,Bach to beirut,53d5d2f6ca7dbc27b005ef50d00bc260,d23628199d4d23f7f59bda0d97f47750,0,255,1,10!

Catégories

Présentation

Profil

  • la Baigneuse
  • Le blog de la baigneuse
  • Femme
  • 20/12/1960
  • sexy maitresse érotique sm soft abandon
  • Un monde érotique guidé par de simples maitres mots: l'envie, désir, plaisir ... La seule vraie finalité est l'Abandon

Derniers Commentaires

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus