Lundi 15 décembre 1 15 /12 /Déc 23:05






La baigneuse est en faute

Alors qu’elle est enfermée dans sa clinique, la baigneuse demeure sage, bien trop sage.

Sans trop savoir qui elle cherche, peut être un joueur, ou une joueuse d’ailleurs, témoin de ses futures retrouvailles avec Teddy, elle s’en va flâner sur un site de rencontres à vocation BDSM, celui où elle rencontra Marie, la belle et douce Marie, Marie la terrible tentatrice.

 

Et là, un homme vient lui faire les yeux  voire les fesses douces.

Leur dialogue vire immédiatement à l’aigre doux, mais les voilà tels deux coqs, se jaugeant, en l’instance du bout des mots.

La baigneuse adore les joutes verbales et déteste qu’on tente de résister aux  charmes  des appâts  que sont ces phrases, dès qu’elle sent que le frétillant poisson annonce  un QI et  un QE alléchants, point n’est affaire alors de chiffres en tous genres, il n’est question que de conquête de l’esprit.

Elle pressent l’aubaine, il est drôle, piquant, fantasque, joueur en diable.

Le voilà au détour d’une phrase, à une heure avancée de la nuit, qui se fait pressant, il veut qu’elle le reçoive, il aimerait escalader sa fenêtre, venir à l’assaut d’une baigneuse enfermée dans son donjon.

N’y tenant plus, il l’appelle et tente en vain de venir profiter du désarroi sensuel de la belle.

Il la sens fébrile, joueuse et coquine.

Il réussit à lui soutirer l’adresse de la clinique où elle est emprisonnée.

Un concours de circonstance fait que se passe plusieurs jours dont un week-end, un fameux samedi soir, où la baigneuse met ses désirs à très rude épreuve.

 

Un samedi soir où contre toute attente la baigneuse est subjuguée par ELLE, Marie, Marie la douce qui s’offre avec une générosité déconcertante, Marie qui jouit avec la hargne qu’aurait tant aimé hurler la baigneuse.

Marie, la délicieusement perfide tentatrice, qui  transforme une  envie sensuelle en un raz de marée de désir.

Marie, qui supplie avec tant de conviction, Marie qui retient la baigneuse alors qu’elle s’apprête à rompre la promesse faite à Teddy (pas une caresse, pas un attouchement avant jeudi 22h30).

 

Lundi matin, le téléphone de la baigneuse sonne, l’homme à la voix sure et souriante, au rire cristallin  se propose de passer en soirée.

Le jeu les amuse tous deux, que se passera t’il dans cette chambre de clinique au fond d’un couloir aseptisé ? Ils l’ignorent et c’est cela qui les attire l’un comme l’autre, tester les limites de l’inconnu.

 

Il est environ 22h, le lundi soir,  alors que la baigneuse adresse ces mots à la douce Marie en réponse à un mail :

 

« Oui, Marie, divine, qui s'offrit à moi, Marie dont les râles ont nourri mes désirs, tu seras mienne, tu seras chienne, non pas parce que je l'exige mais parce que tu le désires avec ardeur ; parce que je ne t'imagine pas t'abandonnant, facile, non.

Tu te donneras parce que tu aimeras m’offrir ton corps, parce que tu écouteras tes envies, tes désirs.  Tu te donneras parce que tu sais que je n'aurais de cesse de t'offrir le meilleur de toi même, Marie.

Oui, Marie, tu seras mienne. Tu seras, pour moi, emplie d’un insatiable appétit sensuel, parce que tu sais que mon plus grand plaisir sera de t’offrir l’extase.

Marie, tout cela, je le désire ardemment. Teddy a lu ce qui sont maintenant nos souvenirs, belle Marie. Il était tout ému à la lecture de mes mots, Marie, ébaudi de notre audace, de nos envies, de notre complicité naissante.

Pourtant Marie, ce soir, je dois te confesser ma faute.

Marie, je me dois de te le dire, j’ai commis un pêché de chair, je te l’avoue à toi qui attisa et retint avec brio mes ardeurs, j’ai rompu ma promesse.

Un homme est venu ce soir , dans ma chambre de clinique.

O marie, ce fut terrible ! Au bout de quelques minutes, il a demandé à voir mon cul, j’ai mis mes mains sur le lit, me suis dévêtue et ai offert ma croupe à son regard.

Il l’a touchée, caressée, fessée en travaillant mes seins et je l’avoue, Marie, j’étais dégoulinante. Les désirs que tu as su si bien susciter samedi, la frustration que tu m’as obligée à subir par tes suppliques sont revenus avec une force sans pareil.

J’ai eu envie de ses doigts me fouillant, de ses douces morsures, j’ai eu envie de me livrer.

Il m’a entrainée dans la salle de bain, a fermé la porte à clé, a exigé que j’écarte très grand les jambes, en baissant la tête sur le lavabo, offrant une croupe bien cambrée à son regard de plus en plus lubrique.

Et là, Marie, il m’a fessée, plusieurs fois, fort. J’avais peur que mes voisins entendent les claques sur mes fesses ou les petits cris aigus qu’elles suscitaient.

Marie, j’ai honte de moi, je suis une salope sans volonté, plus il jouait avec mes fesses et plus mon désir grimpait.

Et à cet instant, je vous ai imaginé Teddy et toi me regardant moi chienne en chaleur, dégageant fébrilement son sexe en érection alors qu’il m’avait obligée à me mettre à genoux devant lui, ma bouche à la hauteur de son bas ventre.

O Marie, vous étiez là alors que je l’ai gouté de ma bouche, alors qu’il enfilait sa queue gonflée jusqu’au fond de ma gorge, provoquant presque une nausée.

Oui, vous étiez là lorsque je mis ses couilles remplies dans ma main et que je lui dis : « alors qui en veux plus maintenant ? », le soumettant ainsi à la torture qu’il me fit subir la minute d’avant en exigeant de moi que je me regarde dans le miroir telle que j’étais :salope prête à se livrer sans retenue.

J’ai supplié qu’il arrête dans un sursaut de lucidité, Marie, crois moi :

-          Je ne dois pas, c’est mal, j’ai promis, lui dis je

-          Qu’as-tu promis, à qui ?

-          J’ai promis à Teddy, je l’ai juré à Marie, je dois me présenter vierge jeudi à 22h30, devant Teddy, vierge de plaisir lors de ce séjour de 3 semaines.

-          Tu vas donc être punie, si tu lui racontes tout cela

-          Peut être, oui, je ne sais pas, je ne dois pas être caressée ainsi et je lui raconterai tout en détail, j’y suis tenue

-          Comment va-t-il te punir ?

-          Je l’ignore, je n’aurais d’autre choix que de subir son courroux et sa volonté en silence puisque je suis en faute.

J’avais beau supplier que ce supplice de tantale cesse, Marie, il continuait à me caresser et à attiser mon désir. Savoir qu’il me contraignait à rompre ma promesse semblait  décupler sa « puissance ».

Marie, je te le jure, Marie, j’ai lutté de toutes mes forces contre ce désir inexorable et je n’ai pas joui Marie, je n’ai pas joui parce qu’il n’aurait semblé te trahir, toi qui fit tout pour que je respecte cette promesse faite à mon cher Teddy.

Je lui ai refusé ma jouissance, Marie, mais j’ai succombé à ces caresses et il me faut avouer que te l’écrire, là maintenant redynamise mes envies et qu’à nouveau je me souviens de cette chaleur torride qui m’habita samedi soir alors que tu râlais ta jouissance au creux de mon ouïe.

Marie, comme tu le vois, je ne suis qu’une salope dépendante du sexe, incapable de refreiner ses pulsions, mais quelque chose me dit que toi, … tu peux me comprendre … »

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 


Par la baigneuse - Publié dans : libertinage courtois
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