Teddy

Jeudi 1 mars 4 01 /03 /Mars 19:00

 

 

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La baigneuse n’écrit plus.
Est-ce pour autant qu’elle a cessé de jouer ?
Alors que certains visitent son petit monde intime et s’en inquiètent, elle estime de son devoir, aujourd’hui, de les rassurer et de raconter…
 
Teddy et la baigneuse doivent passer un week-end parisien.
Quelques jours avant, alors qu’ils se voient pour déjeuner, la baigneuse prend soin de son allure : elle a revêtu un chemisier noir à la transparence audacieuse.
Ils devisent agréablement devant  quelques sashimis. Elle badine sur un ton léger.
 Et soudain, elle sent  puis elle voit le regard de Teddy  se perdre. Il se fixe sur cette poitrine au décolleté savant sans être ravageur.
Il ne pourrait cacher son trouble, il ne cherche d’ailleurs pas à le nier. Le voilà irrésistiblement attiré par le tableau sans prétention.
L’espace d’une seconde, il sait qu’elle sait … mais s’il en avait le moindre doute, elle affiche, à l’instant, un sourire amusé il lui en dit long sur son manque flagrant d’innocence.
La baigneuse évoque, la baigneuse provoque…
Elle le sent ferré, happé par la blancheur de sa peau, la souvenance de sa finesse, sa douceur veloutée …
La diablesse s’en amuse sans aucune pudeur et le voilà légèrement rougissant frappé par un désir plein de candeur, qui,  la seconde d’avant, lui aurait paru incongru.
Et si le voilà tout d’un coup souriant, ce n’est qu’en pensant à la dive frustration que la baigneuse va lui imposer sans l’ombre d’un doute.
Il va devoir attendre, attendre son bon vouloir. Que lui réservera-t-elle ?
À quoi devra-t-il se plier lors de leur prochaine rencontre ?
S’il ignore, il lui propose, cependant,  une visite sur la toile afin de trouver quelques partenaires de jeux pour ce week-end intimiste. Elle balaie l’idée d’un revers de main prétextant l’impossibilité en si peu de temps de trouver chaussure à leur pied.
Le désir de Teddy reste donc avoué et impact alors qu’ils se quittent, ce midi-là, à Paris.
 
La toile (le net) peut avoir parfois la même inconséquence que la vie réelle.
On peut y chercher une perle rare pendant des heures et des heures sans jamais la trouver.
Elle peut tout autant venir à vous avec une simplicité confondante.
 
La baigneuse, après quelques minutes de présence, fait connaissance d’un couple d’une quarantaine d’années. Les deux se prétendent soumis et relativement débutants.
Après quelques échanges à l’écrit, elle devise quelques minutes avec l’un et avec l’autre au  téléphone. Rendez-vous est pris pour le vendredi soir…
 
Nous voilà donc attablés tous les quatre devant un soda, parlant de tout et de rien.
Après s’être plus ou moins jauger les uns et les autres, nous entrons dans le vif du sujet.
À ma grande surprise, Teddy demande à la dame, Sophie, qu’elles furent ses expériences et faute de s’intéresser à ce qui ne lui plut pas, il cherche à savoir quels sont ses goûts.
La belle cherche ses mots, regarde son mari, cherche encore… La baigneuse toujours aussi impatiente trouve le mot avant elle et se fait légèrement reprendre par Teddy qui attendait avidement sa réponse.
Vladimir, son mari, répond en substance à sa place. Il semble plus à l’aise et pourtant…
 
Alors que nous estimons les uns et les autres avoir fait le tour du sujet ou tout au moins de son aspect théorique. Nous convions le charmant couple à un moment de relâchement guidé par nos pas. Un regard furtif, et les voilà déposant délicatement dans nos mains deux corps à découvrir.
 
Teddy, selon ses habitudes, se prépare dans la salle de bains afin de ne revêtir que quelques lanières de cuir enserrant son torse ainsi que quelques anneaux  achetés, il y a peu, mettant en valeur, s’il en était besoin, une intimité promise à de délicieux moments.
La baigneuse demande au couple de se lever. Elle les place côte à côte au milieu du salon. Dans la foulée, elle couvre  les yeux de chacun d’entre eux d’un masque ou d’un foulard.
Les voilà tous les deux habillés, n’ayant ôté que leurs chaussures, privés de la vue et livrés à des mains inconnues.
Et si la baigneuse ainsi que Teddy ne devinent sur leurs visages une quelconque inquiétude, ils découvrent bien au contraire un sourire affirmé et prometteur sur celui de Sophie qui semble, immédiatement, prendre un plaisir infini à cette promesse d’abandon qui lui a été faite.
La baigneuse les installe dos à dos.
Aucun rôle n’a été préalablement défini, aucun scénario n’a été évoqué ou imaginé, si ce n’est ceux de Sophie et Vladimir en soumis.
Teddy se plante devant Vladimir alors que la baigneuse commence à dégrafer les chemise et chemisier respectifs du couple tranquillement offert.
Il commence à s’approprier le torse de Vladimir alors que la baigneuse dégrafe le soutien-gorge de Sophie, cherchant à découvrir plus avant la généreuse poitrine habitant l’objet.
Les pointes des seins  de la belle se dressent fièrement confirmant le sourire exquis qui se dessine sur ses lèvres.
La belle est sans nul doute émoustillée quasi immédiatement. Il est bien plus … attentif.
La baigneuse caresse leurs torses de la pointe d’une plume blanche qu’elle cueille sur un superbe plumeau. Elle regarde les peaux  se hérisser ou s’adoucir en fonction du côté de la plume qu’elle utilise. Vous le savez, elle adore jouer sur le contraste de la douceur du duvet et de la dureté de l’arête centrale.
Le couple se réchauffe doucement au gré des fantaisies des deux dominants.
Estimant l’exacerbation des plaisirs suffisante, ils exigent la nudité pour l’un et pour l’autre.
Ils découvrent alors leurs jambes, leurs bras, leur dos, et enfin leur intimité.
Sophie ne se fait pas prier, elle exécute chaque ordre avec une obéissance enjouée. Vladimir, quant à lui, s’il reste attentif aux ordres, semble plus en recul et moins décidé à se livrer.
 
Teddy place Sophie à quatre pattes sur le tapis. Elle livre volontiers à nos regards une croupe offerte entre une jolie taille marquée et des cuisses assez ouvertes pour les considérer avenantes et imposant une visite.
Il ne nous faut que très peu de temps pour comprendre que la belle est en  très bonne disposition, évidente gourmande, elle gémit bien vite caresses imposées par Teddy qu’elle fut à quatre pattes, debout une jambe en l’air posée sur une chaise.
La baigneuse visite le corps de Vladimir sans hâte.
Alors qu’ils sont côte à côte, debout, livrés aux caresses l’un et l’autre, Teddy murmure quelques mots à l’oreille de Sophie et la voilà qui dit timidement,  le nez en l’air, sans le voir à son mari :
«  J’ai envie de toi », Teddy estimant qu’elle ne l’a pas dit assez fort lui fait répéter encore et encore. Sophie gémit et crie, à la fois, son désir, son plaisir qui semble là, tout proche.
La baigneuse sent ostensiblement sous sa main le résultat tangible que provoquent les appels de la belle. L’étendard de Vladimir est grand élevé ….
Teddy et la baigneuse décide alors de les regarder satisfaire à leurs envies sur ordre.
Elle doit dire sans détour son envie et il doit tout faire pour l’exaucer.
Alors qu’elle hurle qu’elle veut et doit être prise, là à l’ instant, sur ce tapis, devant ces inconnus, elle se place à quatre pattes, ouvrant ses cuisses.
Alors qu’il prouve que ce qu’elle crie l’émeut, la baigneuse le guide jusqu’à l’antre bouillante de son épouse. Il la pénètre avec fougue se sachant observé et sentant sur son corps des mains se promener.
Elle est aux anges, gémit de plus belle à chaque va-et-vient, c’est alors que Teddy exige qu’elle hurle enfin son amour à son mari avec une impudeur folle et indicible.
Elle s’exécute non sans bonheur et lui crie : « je t’aime, Vladimir «
 
Alors que la soirée continue, Teddy et la baigneuse ont conscience d’avoir affaire à une véritable coquine, femme fontaine qui peut-être s’ignore.
Vladimir, quant à lui, se livre peu.

 

 

 

Sans  doute se reverront-ils afin d’en découvrir un peu plus…


 

 

 


Par la baigneuse - Publié dans : Teddy
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Mardi 10 février 2 10 /02 /Fév 19:59








La baigneuse fut incapable de tenir cette promesse faite alors que rien ni personne ne l’y contraignait, cette promesse d’être  femme sage et maitresse de ses envies.

 

Elle savait que la rompre de manière si subversive, dans ce lieu si improbable, allait immanquablement provoquer le plus vif des courroux, celui de son ours soumis et indompté.

 

Elle sortit de sa « prison » et de sa sagesse relative, après trois semaines de quasi abstinence sensuelle, hormis cet épisode cavalier avec un inconnu.

Teddy fut informé dans le détail de sa faute, de son manque indélicat à une promesse faite.

 

Il fut d’abords tenté d’être perplexe mais du convenir de la tangible réalité de la faute au vue des détails que la baigneuse lui fournit sans rien omettre de cette flamme qui la brula de tout son être, un soir d’errance, dans une froide chambre de clinique.

Il ne l’avait quant à lui pas revu depuis plus de 20 jours et avait bien des difficultés à réprimer son désir de mâle en manque de l’odeur délicieusement âcre de sa femelle, de cette femelle qui, à chaque rencontre, sans jamais faiblir faisait renaitre en lui une virilité intense, animale, immédiate …

 

Les deux amants aux désirs exacerbés par l’attente, par les incartades de l’un et de l’autre se virent dés le soir de la libération de la baigneuse.

Sa faute confessée, elle savait devoir subir le sort qu’il déciderait, elle s’abandonnerait sans aucune réserve aux désirs, aux fantasmes, aux envies de son Teddy, c’était la seule évidence qui planerait sur ces retrouvailles.

 

Quelques heures avant, elle envoya un premier sms :

-          maitre, comment me désires tu ? nue ou habillée

Il s’en suivit de courtes et éloquentes missives prouvant sa servilité, servilité coquine et fantasque, où elle lui fit décrire en détails, mot après mot, chaque vêtement porté, chaque effluve versée, chaque lueur allumée, chaque attitude enfin, offerte au regard de son ours qu’elle désirait alors plus sauvage que jamais.

Qu’il était facile, alors, de déclencher ce feu, ce désir brulant qui transpirait au détour de chaque mot, de chaque réponse empreinte d’une impatience de moins en moins feinte et virtuelle.

Qu’il était délicieux d’attendre en se couvrant d’une longue chemise noire, de bas blancs, d’escarpins gris et d’une pointe de numéro 5.

Qu’il était magique de la savoir aux ordres, dans l’attente de chaque demande et les satisfaisant au gré des missives.

-          Je suis en bas

-          Bien, monte, s’il te plait…

 

La porte était entrouverte, mille bougies offraient à la pièce une lumière vacillante et un délicat parfum teinté de rose.

Elle était, là, à quatre pattes sur le tapis, comme il était convenu.

Cependant, il avait omis un détail, elle l’avait volontairement mis de coté : sa longue chemise noire laissait transparaitre ses formes mais les cachait avec une pudeur effrontée au regard de son Amour.

Il trouva cela insupportable et avec fureur chassa cette maudite étoffe qui  habillait la peau blanche et laiteuse qu’il aurait voulu découvrir étincelante au cœur de cette pièce.

Il lui dit sa colère de l’avoir privé de ce plaisir instantané offert à son regard.

Elle eu un sourire intérieur, qu’elle cacha au plus profond de son cœur, ce courroux lui vaudrait un désir décuplé par la frustration imposée, elle le savait, vilaine insoumise, le désir de son amant était tel qu’elle l’avait désiré : à son paroxysme, divin, intense, troublant paroxysme du désir provoqué par quelques mots choisis, quelques mots impudiques, ludiques et romantiques, savant mélange épique, d’où s’échafaude l’Amour, le sexe, le sensuel ….

 

Les moments qui suivirent furent d’une intensité sans pareil, les corps dans un reflexe pavlovien se retrouvèrent, envies, désirs libérèrent ces délicieuses substances qui les rendent tangibles à qui sait les sentir.

Ils ne furent qu’un, vite, bien, juste parce que l’envie fut plus forte que tout, le monde s’arrêta rien que pour eux, un long, très long moment …

Fut-elle punie ?

Oui, elle dut jouir avec force, aller plus loin, plus haut, contrainte à l’abandon total, au don sans rémission …

Peut être vous le racontera t’elle, … un jour ….

 

Ce soir, elle a revêtu les mêmes atours …

 



 

 

Par la baigneuse - Publié dans : Teddy
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Mercredi 10 septembre 3 10 /09 /Sep 22:54





Teddy a désobéi, Teddy a blessé la Baigneuse.

Ils se voient ce soir, il est penaud, ennuyé de l’avoir froissée. Il se retrouve dans un café, il sort d’une réunion  formelle, costume cravate.

Elle l’attend, il a comme à chaque fois du retard. Elle ne lui en dit rien.

Elle a des milliers de choses à lui dire. Elle veut qu’il comprenne enfin qu’au-delà du jeu il y a un cœur, une âme, une vie. Pourtant, elle reste presque muette.

Il soutient un regard courroucé, une sensibilité trop sollicitée, trop émoussée.

Ils devisent longtemps les regards ponctuant l’absence des mots.

-          Que veux-tu faire lui dit il ?

-          Et toi, que désires-tu ? comment envisager une suite ?

-          J’ai désobéi à ma maitresse, ma maitresse que j’aime  et je veux qu’elle me punisse

-          Es tu conscient du risque que tu prends en réclamant ton châtiment ? tu sais que la punition sera sévère, inattendue.

-          Oui, je le sais, mon amour, mais je la mérite.

Ils partent ensemble vers une boite fétichiste. Tout commence selon les rituels établis entre eux, il se met nu, elle l’habille d’un collier et d’une laisse et ainsi paré, il devient  un Teddy sage, aux ordres, prêt à satisfaire aux désirs d’une maitresse fantasque.

Il se met à genoux devant elle et la dévisage d’un regard éperdu, paradoxal mélange du regret d’avoir contrevenu aux ordres, de l’acceptation d’une punition qu’il subira sans s’opposer, et le trouble de ne pas savoir ce que la baigneuse va pouvoir lui infliger. Il sait que le châtiment sera sévère, à la hauteur de ses fautes. Mais lequel ?

La baigneuse le pare de foulards blancs, joue un peu, sans conviction.

Elle l’attache et commence à faire tomber les cravaches de chaque coté de son corps en coups sonnants et trébuchants.

Pour la première fois, elle manie les instruments sans attention, sans sensualité, sans précaution. Elle le voit se dandiner sous une douleur qui elle le sait doit être fade et sans intérêt.

Il ne dit mot, consent, son corps se tord à chaque série où la cravache attaque ses poignées d’amour.

Puis, la soirée continue, elle l’interroge et se rend compte qu’il a encore désobéi la veille.

La baigneuse le cœur battant, sait en un instant qu’elle est la punition suprême qu’elle va lui infliger.

Elle se lève et lui fait face :

-          Teddy ici s’achève le chemin, je te rends ta liberté

-          Maitresse je t’en prie, ne me laisse pas, je ne veux pas te perdre

-          C’est avant de désobéir qu’il fallait y penser, Teddy, il est trop tard.

Elle lui intime l’ordre de la laisser passer.

Elle commande un verre. En boit une partie et retire sans un seul regard les apparats de son soumis, range mécaniquement la laisse et le collier sans croiser le regard perdu de Teddy, un regard qu’elle devine poignant, emprunt de tendresse, d’une douleur d’être ainsi rejeté sans autre forme de procès.

Elle lui demande s’il a fini son verre et il monte afin de quitter la soirée, une heure après leur arrivée, c’est la première fois qu’ils partent si vite, si tôt.

Elle bavarde sans sourciller avec le patron de la boite de choses insignifiantes alors que Teddy s’isole pour se rhabiller.

Ils sortent sans un mot. Elle rompt le silence.

-          tu voulais être puni, je t’inflige là la pire punition qui soit, celle de ne rien te donner, de te refuser d’absoudre tes désobéissances. De te rendre à jamais cette liberté que tu veux absolument gouter, et bien elle est à toi, profite en bien.

-          Je t’en prie regarde moi, embrasse moi, je ne veux pas te perdre

La baigneuse ferme les yeux et lui ferme l’accès au-delà de ses lèvres.

-          Tu ne t’en sortiras pas par une pirouette, teddy, pas cette fois.

Il se fait présent, pèse de tout son corps sur celui de son aimée maitresse et cherche avec avidité à entrouvrir ces lèvres refusant ses baisers brulants.

Elle sait qu’elle doit rester ferme, ne pas céder, pour que la leçon soit enfin apprise, mais voilà elle l’aime et aimer c’est pardonner, dit on, alors insensiblement son corps offre à son amant les signaux que sa raison voudrait tant lui refuser.

La baigneuse souffre tout autant que son TEDDY alors qu’elle lui refuse son attention, elle si prévenante, si attachée à jouer sur  ses sensations sans cesse.

Et ni tenant plu, maitresse et soumis tombent le masque dans une ruelle parisienne et se serrent avec ferveur, s’embrasse avec une fougue inattendue la seconde d’avant.

Ils prennent leur voiture, rentrent dans l’appartement et s’en suive des heures de plaisirs et d’extase, des heures où ils firent l’Amour savourant avec merveille ces moments où ils ne forment plus qu’un seul corps réuni dans le désir, la volupté ….

Il est de ces Amours qui semblent parfois maudites et qui pourtant se refuse à la mort ….

Les heures passent en un mélange grisant de douceur, tendresse, fermeté.

Peut être qu’un jour, je vous  raconterais, cette quête qui conduit au bonheur et que l’on nomme Amour.

 

 


Par la baigneuse - Publié dans : Teddy
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Dimanche 31 août 7 31 /08 /Août 21:30






Plus de deux semaines déjà que Teddy s’était envolé . Quelques mots gribouillés ravivèrent les envies de la baigneuse.

 Elle offrit à son amant soumis les relents tendres et chauds de ces caresses délicieusement subies lors d’un rêve érotique où teddy la regardait sans pouvoir la toucher.

Il en fut troublé et pourtant il n’osa demander à sa maitresse plus de détails craignant sans doute d’enfreindre la règle (aucune  caresse libératrice sans autorisation expresse de maitresse).

Il a promis et ne pas se soumettre aux ordres  impliquerait une punition sévère, la plus terrible étant de le priver de cette douleur exquise où souffrance et plaisir se mêlent  et vous emportent  vers des terres inconnues, chaque rencontre conduit à  un ailleurs imprévisible, à  des cieux aux couleurs improbables.

Elle rentrait mercredi, il n’était pas libre et pourtant il lui envoya une missive très neutre  qui entraina cette suite de messages :

à quelle heure maitresse sera-t-elle à paris ? 

maitresse l’ignore, pourquoi ?

si maitresse a l’envie de voir son teddy, il sera libre pour elle

maitresse ne sait pas, elle va y réfléchir

Deux heures se passent

teddy est désolé d’avoir ennuyé maitresse, nous nous verrons semaine prochaine

ainsi va toute ta hargne, un mot et tu fuis ? maitresse sera là vers 21 h

Le temps passa où teddy relança maitresse, fébrile, docile, impatient, frétillant à ses dires.

Elle eut des exigences, elle le désirait ardent, solide, endurant, près à subir les affres de l’absence, le besoin fou de la baigneuse de le tenir à nouveau en laisse.

Il dut lui réclamer une fermeté forte, puissante, intense, à la mesure de ses désirs, de son envie irrésistible d’appartenir totalement à sa baigneuse.

Elle se fit prier, jouant avec un mépris hautain avec son organe tendu à l’extrême, habité par une envie, une fougue sans nulle autre pareille. Le pauvre sexe dépité frémissait à chaque effleurement, teddy geignant sous l’affront d’une maitresse amusée par son désir fulgurant.

Elle était nue, il ne la voyait pas, il avait ordre de fermer les yeux.

Elle lui décrivit en détail son corps, ses pointes de seins dressés, son antre humide et chaude, ses lèvres brulantes, ses yeux pétillants, son envie grandissante à la seul vue de ce sexe fièrement dressé.

Baigneuse sensuelle qui ne put faire plus longtemps durer ce supplice amoureux tant son désir fut exacerbé par celui d’un teddy ronronnant de plaisir à chaque attouchement.

En suprême ignorance de l’envie de son ours, elle lui fit humer son précieux nectar qui emplissait sa coupe au creux de son intimité.

Il reconnut l’odeur aimé et son pic se tendit de plus belle, ses soupirs se firent plus présents.

N’y tenant plus la baigneuse s’offrit enfin, juste assez de temps pour ressentir les préliminaires de la volupté et bien assez pour qu’il fut frustré de ne pas recevoir les émotions escomptées.

Elle l’allongea à nouveau et commença à malmener ce monceau de chair empli d’une sève trop longtemps retenue.

La badine, le fouet, la main de la baigneuse tour à tour infligèrent à l’objet pourtant tant convoité cette  belle douleur, celle qu’il attendait avec une vive impatience.

Il se trémoussait, se lamentait quand tout s’arrêtait, dépité.

« Réclame » lui dit elle.

« Maitresse, j’en veux encore » répondit-il

« Plus fort, réclame ta punition, réclame ce que tu désires tant »

Il le fit et reçut alors en récompense ces sensations uniques, où la volupté prend une forme étonnante, où l’on flirte avec des rivages sans nom, où l’on goute au bonheur au travers des mains de l’autre.

Et là il ouvrit les yeux, chercha ses lèvres, lui offrit un baiser tendre et ardent qu’elle lui rendit laissant tomber ces habits de maitresse, le jeu cessa sur un « je t’aime ».

Il la fit glisser vers le mi temps du lit et entreprit de reprendre le pouvoir. A peine eut il posé ces doigts sur ses lèvres charnues et déjà entrouvertes qu’elle gémissait.

La baigneuse rendit les armes dans des soupirs extatiques, hurlante de plaisir criant tour à tour  des « oui et des non », implorant Dieu et ses saints. Il ne l’écouta pas et continua quasi imperturbable sa besogne, murmurant juste à l’oreille de sa baigneuse aimée un : « prends, mon amour, prends, encore, plus encore ».

Elle réclama une reddition sans condition. Il cessa « juste une minute, repose toi une minute » dit il.

Elle respirait, haletante, perdue à l’orée d’un royaume aux cieux éclatants.

Il recommença, elle accepta de reprendre sa route en hurlant son abandon au rythme de chaque caresse.

Elle grimpa sur un chemin bordé de mille étoiles, vociférant qu’elle montait bien trop haut, bien trop fort, qu’elle ne pourrait franchir un pas de plus, et pourtant après trente secondes de répit, il entreprit de lui faire subir une ascension toujours plus vertigineuse, plus folle, plus intense.

Le corps de la baigneuse se tendit à l’infini jusqu’à que son esprit, sa bouche lâche un râle ample, long, violent relatant ainsi l’apogée du voluptueux.

Il consentit à la laisser redescendre doucement au creux des bras d’un teddy attentif et bienveillant qui l’accompagna vers la sérénité de l’après …

 

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Lundi 18 février 1 18 /02 /Fév 21:22


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La baigneuse est de très bonne humeur et souhaite offrir à Teddy un moment délicieux.

Ils ont rendez vous dans un club SM pour une soirée à trois avec Denis, rencontré il y a des mois.

Denis est soumis, timide, réservé, il parle peu. Il est grand, plutôt mince, assez bel homme.

Ils entrent tous trois dans une soirée dédiée aux jeux de soumission et domination.

Teddy sans que la baigneuse lui demande se met nu. Denis hésite, sa timidité est mise à rude épreuve, d’un regard la baigneuse lui intime l’ordre d’ôter au moins son pantalon. Contre toute attente, il se met nu, le visage baissé, très intimidé mais somme toute fier d’avoir réussi cette grande première.

La baigneuse les revêt de leur seule parure, un collier, une laisse.

Elle est vêtue d’un long chemisier noir, ample qui recouvre à peine le haut de ses bas gris.

Ses chaussures sont noires, à lacets, un petit talon invite ses deux hommes à se mettre à genoux devant elle.

Elle les trouve très beaux ainsi offerts au regard de tous.

Une maitresse officie déjà, une jeune femme rousse, jolie, attache, bonde un soumis féminisé.

Elle est très douce, minutieuse, jouant sur les sensations, sans employer une violence inutile.

La baigneuse la regarde et se prend d’envie d’admirer ses ours semi sauvages de plus près, elle leur ordonne de se lever.

Ils sont d’abords face à elle.

Le matin de cette soirée, elle est tombé sur un beau plumeau en plumes d’autruche qui orme maintenant son salon. Elle en a détaché deux plumes en anticipant sur les sensations qu’elles allaient procurer.

Une plume pare chacune de ses mains et se promène au rythme de la musique un rien précieuse sur le corps de ses deux soumis, sages, aux yeux clos.

Leur peau tressaute, frissonne sous la caresse du duvet et soudain la queue cornue de la plume griffe sans vergogne ces corps offerts.

Elle les fait mettre dos à dos et voit leurs mains se chercher insensiblement, elle leur ordonne de les mettre le long du corps.

Leur dos, leurs fesses se touchent et elle pressent qu’ils adorent.

-          Mettez vous face à face, leur dit-elle

Ils sont debout se frottant imperceptiblement l’un contre l’autre, elle les contemple, ravie que leurs corps se retrouvent  en  ce léger effleurement.

Elle les revêt d’une corde fine, achetée dans un magasin d’arts décoratifs, elle aime essayer des nouveautés, elle est encore très novice en bondage et le faire sur deux corps s’avère périlleux. La jeune femme rousse joue toujours avec son soumis attaché à la croix de saint André. La baigneuse apprécie le spectacle et sentant le désir de ses beaux ours un rien débridé, elle les entraine vers un lieu plus intime.

Elle allonge ses jambes et ordonnent à ses soumis de lécher ses pieds. Ils le font avec une douceur, une attention absolument charmante.

Puis elle laisse Denis face à elle et Teddy debout en recul. Elle ordonne à Teddy de regarder alors qu’elle caresse Denis. Il est très excité et se ravit de pouvoir effleurer les seins de la baigneuse. Soudain, il pose son visage sur ces seins offerts et murmure « prends moi, maitresse, prends moi ». Sa voix est douce et implorante, son visage semble vouloir épouser le buste de la baigneuse, s’imprégner de son parfum.

Elle se lève tout doucement et introduit sans hâte un doigt dans l’antre offerte de Denis

Il trésaille, et offre sa croupe de plus belle cambrant bien ses reins, elle le prépare et l’emplit d’un plug long et fin, il aime. La baigneuse ordonne à Teddy de venir caresser le  sexe de cet homme afin que ses sensations en soient décuplées.

Denis exulte, son corps livré à quatre mains l’explorant avec zèle.

Il goute à un plaisir nouveau, il découvre ce qu’il a sans doute espérer un jour découvrir sans avoir pu le réaliser. Il aime, il geint, ronronne de désir et plaisir.

La baigneuse sans ménagement interrompe le jeu.

Denis reste dépité, heureux, perdu, il se lève le dos fatigué par cette longue posture imposée.

Ils jouent depuis déjà un très long moment.

Elle les entraine vers une autre pièce, en bas, ils sont seuls tous les trois face à une couche accueillante.

Elle s’allonge et leur ordonne de la caresser sans toutefois toucher son sexe. Leurs mains habiles habillent le corps de la baigneuse qui s’autorise ce doux moment de répit, une pose délicieuse, elle cherche à accentuer son désir, le désir que ces deux hommes déjà épuisés par tant d’émotions.

Le jeu cesse, elle se redresse et s’assoie au milieu de la couche, sur ses genoux ; le chemisier ouvert, offrant au regard des deux hommes ces formes voluptueuses.

Elles leur ordonnent de s’allonger de chaque coté.

Sans préambule, elle saisit chaque attribut et le caresse doucement en murmurant aux deux hommes épuisés des choses stimulantes avec délicatesse. Elle leur ordonne de se raidir sous ses mains et promet au port le plus altier le droit de la posséder.

Le choix sera impossible, ils se dressent fièrement ensemble.

Denis sera le premier savourant ce voyage inattendu jusqu’à l’extase, Teddy fermera la promenade.

Et alors que la baigneuse s’écroule repue sur la couche, Teddy entreprend de la fesser à un rythme lent tout d’abords puis plus intense. La baigneuse s’offre à la douce morsure de la main experte de Teddy …

 

 

 


Par la baigneuse - Publié dans : Teddy
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Lundi 28 janvier 1 28 /01 /Jan 21:15

Inspirée par Oxymore

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Tu es là face à moi, l’éclairage est faible et met en valeur ta peau et ses zones d’ombre. 

Ton corps n’est plus que superbe clavier où je vais délicatement  poser mes doigts afin d’entendre ton chant.

Je toucherai les blanches, effleurerai  les  noirs, au gré de mon esprit fantasque.

Tu m’offriras une belle mélodie, celle du bonheur.

Parfois, j’écorcherai ta peau afin que la musique soit plus riche, moins policée.

En martyrisant tendrement ce clavier si merveilleusement offert, je te regarderai bouger au rythme de la musique de mes doigts.

Les blanches seront limpides, graciles. Les noires plus inaccessibles plus langoureuses.

Chaque centimètre de ta peau jouera  enfin une élégante et divine complainte.

Je changerai alors d’instrument le fouet en cymbale, la badine en tambour, viendront gronder le long de tes flancs.

Le chant deviendra puissant, intense, ta peau frémissante, le visage grimaçant, tu hurleras la musique de chaque pore de ta peau.

J’alternerai les couplets doux et tendres et les refrains forts et fermes.

Et toi beau piano  offert à mes doigts, et autres instruments  de doux supplices, tu danseras pour moi, ta maitresse, la propriétaire le temps d’un chant  de ce clavier somptueux à l’écoute de sa propre musique.

Tantôt lasse, j’écrirai une longue complainte, tantôt plus inspirée je jouerai une belle symphonie, usant d’autres instruments qui viendront donner l’écho à ton clavier à balades.

Nous jouerons prélude, fugues et concertos, tu exulteras la musique, je la dirigerai de ma baguette.

La mélodie se finira par une note romantique, belle envolée d’un amour en musique.

Par la baigneuse - Publié dans : Teddy
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Samedi 19 janvier 6 19 /01 /Jan 00:16
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Je l’attends devant un thé et les souvenirs reviennent ou est ce mon imaginaire qui s’amuse à anticiper le reste de la soirée ?

Nous arrivons au club un peu avant minuit…

Il est nu, comme d’habitude, revêtant pour seule parure un collier rose muni d’un petit grelot et une laisse écossaise assortie, achetés dans un magasin pour chiens chics.

Je porte une longue tunique noire, des bas blancs et des chaussures noires, la seule touche de couleur est le nœud rose qui les orne et s’harmonise à la laisse.

Je m’assoie sur un siège napoléon, le laisse debout, les bras croisés derrière le dos.

Je n’ai pas à lui rappeler qu’il doit garder les yeux fermés, les consignes sont apprises depuis longtemps.

Il offre sa nudité aux regards des autres  et reste dans l’ignorance, provoque-t-il intérêt ou indifférence ?

Je sirote un Perrier en regardant l’assistance.  J’aimerais y trouver un compagnon de jeu pour Teddy ou pourquoi pas une maitresse qui, je le sais d’expérience, sera bien plus sévère que moi.

Je le guide du bout de la laisse vers une petite pièce et l’attache à la croix. Je flatte tout doucement son échine de ma badine. Elle est blanche comme mes bas, je le sais sensible à ce symbole d’une innocence feinte, d’une virginité prétendue. Je le laisse d’ailleurs entrevoir mes bas juste pour attiser son désir tout de suite, c’est si facile ! J’adore …

Il ne bouge pas, sage, corps offert, esprit ouvert aux multiples sensations qui vont sans cesse le submerger tout au long de ces heures de doux calvaire.

Mes doigts agiles parcourent son corps, tantôt doux et tendres effleurements, tantôt griffures sauvages.

Une zone le bouleverse étonnamment, son crane nu, sans cheveu et diantre qu’il est plaisant de le visiter avec méthode du bout des ongles, centimètre après centimètre, je le vois tressaillir, son nez se tord, sa bouche gémit et frémit.

Je sors soudain mon fouet et commence à marteler ce corps avec les lanières de cuir très doucement en imprimant un rythme constant. Je n’épargne aucune parcelle de sa peau, y compris ses parties intimes.

Une femme  approche. Elle est belle, revêtue d’une toute  légère robe noire. Elle nous regarde, traverse la pièce et va s’installer sur le slim (sorte de balançoire suspendue), juste en face de la croix.

L’éclairage est très faible et laisse deviner son visage et entrevoir son torse dans la presque obscurité.

Elle semble prendre plaisir à me regarder martyriser Teddy toujours avec la même lenteur voulue.

Teddy reste les yeux fermés inconscient de cette charmante présence. Elle commence en se balançant doucement sur le slim à laisser ses mains partir en promenade sur son corps. D’un geste gracile, elle ôte les bretelles de sa robe.

Je donne l’ordre à Teddy de regarder. Je le veux fasciné par ce spectacle troublant. Elle se caresse en se balançant sur une musique douce.

Le reflet de la lumière d’une bougie joue sur sa peau, son torse. Nous entrevoyons ses petits seins blancs, laiteux, fermes, son ventre pâle, son sexe où ses mains se rejoignent dans l’obscurité.

Les yeux de Teddy se vautrent et s’emplissent de ce moment magique entre tous  où l’on touche la beauté du bout des cils …

Le temps semble se suspendre sur nous trois. Nous sommes immobiles soudain ensorcelés par la lueur d’une bougie.

Puis, elle se lève, se rajuste et pars avec un délicieux sourire.

Teddy referme les yeux sans même que je lui en intime l’ordre. Il a adoré, je le sais, et c’est avec plaisir que je le laisse entrevoir la beauté pour mieux attiser son désir, le faire grimper toujours et encore plus haut.

Je redonne à mon fouet son énergie perdue, il se réveille sous les coups et pousse quelques grognements.

Je le détache et du bout de la laisse le tire vers ailleurs. J’ai très  envie d’offrir mon bel ours à cette femme.

Je la trouve et lui présente Teddy très officiellement le décrivant comme un ours encore jeune mais sage et obéissant.

Je le lui offre, lui laissant carte blanche, qu’elle en use à sa guise, et lui tend ma badine.

Elle ordonne à Teddy de se pencher sur un meuble bas et le tâte du bout de la badine en devisant avec moi avec un ravissant accent anglais, lui donnant des faux airs de Lady Chatterley.

Soudain, elle fait pleuvoir sur le cuir de mon ours une averse de coups sévères. Il remue, geint, mais se repositionne aussitôt signalant ainsi sa totale soumission.

Elle me félicite quant à sa bonne éducation. Je lui réponds que  je suis assez sévère lors de ses incartades et que les punitions qui s’en suivent sont conséquentes.

Il me faut avouer que je prends un réel plaisir à voir cette femme revêtir un instant mon rôle de maitresse et je suis fière de l’absolue obéissance de mon ours chéri.

La femme se rassoit.

« Désirez vous que Teddy vous caresse les seins, lui dis je, il est assez adroit »

« Mais, avec plaisir » répond t’elle avec son ravissant accent britannique

Teddy s’approche sur ordre et à tâtons cherche les superbes tétons entrevus plus tôt, mais cela il l’ignore. Il les prend en bouchez avec l’adresse que je lui connais, les suce et aspire, elle aime ça.

Il flatte le premier et fait subir le même sort à l’autre.

Le compagnon de cette femme et moi regardons la scène sans un mot.

Une complicité naissante monte soudain dans la pièce.

Nous nous dirigeons tous les quatre vers une couche.

J’ordonne à Teddy de caresser la femme tandis qu’elle s’occupe de son mari. Je veux qu’il satisfasse ce sexe offert.

Puis, j’ai envie d’autre chose et je demande si Teddy peut prendre le grand pic plein de désir de l’homme et le masturber.

J’aime regarder Teddy qui se penche sur ce sexe tandis que je sens des mains parcourir mon corps.

Il s’ensuit un merveilleux moment où l’amour se joue à huit mains, quatre bouches. Nos quatre corps se mélangent au gré de nos envies, le tout dans une grande attention. Il se dégage une merveilleuse sensualité de cette belle débauche.

Bien plus tard, ils nous quittent.

Nous sommes enfin seuls, Teddy est empli d’émotions, de désirs et je lui offre ce que je suis seule à pouvoir lui offrir, ce qu’il ne désire peut être même pas : un morne  plaisir.

 

 

 


Par la baigneuse - Publié dans : Teddy
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Samedi 19 janvier 6 19 /01 /Jan 00:00
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La soirée est déjà avancée, nous avons diné, marché main dans la main.

Au cours de cette longue promenade, au détour du marais, en flânant de boutiques en boutiques, après le passage obligatoire dans un magasin SM gay, il fut attiré par une bague.

C’est là que je le vis, un sac somme toute ordinaire, mais qui pourtant revêtait pour moi de l’importance, puisqu’il allait devenir le coffre fort de nos jouets intimes.

Je l’ai emporté tel un trésor, le trésor d’un amour secret et profond.

Chaque objet y trouva sa place : là les cordages blancs, presque immaculés ; là les fouets petits, vifs ou plus grands, plus incisifs ; là les plumes, roulettes, petite brosse en métal ; là encore : les pinces, godemichés et autres délicieux objets de plaisir, objets du désir.

Il ne nous restait qu’à exhiber notre nouveau contenant et à œuvrer à rendre le contenu toujours et encore plus distrayant.

Teddy, c’est ainsi que se nomme mon adorable soumis,  nature sauvage que je dresse au fil du temps.

Dois-je vous conter l’histoire ? L’histoire d’un homme qui des années durant joua aux dominateurs, œuvrant avec un brio certain à offrir aux femmes le délicieux instant qu’est l’abandon.

Il m’a offert la découverte de ce monde étrange pour certains, ce monde qui consiste à s’en croire le MAITRE. J’ai compris très vite que n’est pas maitre celui qui pense l’être et j’ai immédiatement  su  que le vrai pouvoir du maitre est d’obtenir la soumission par le plus total des abandons dans une sorte de divin laisser aller, l’offre sans reddition l’espace d’un instant de son corps mais aussi de toute sa cérébralité, n’est ce pas le plus bel acte d’amour ?

Et de baigneuse de Renoir, me voilà devenue maitresse.

Mais revenons à cette soirée, j’ai pour habitude de l’exhiber, totalement nu, et si fut un temps je le parais d’un foulard ou d’un masque afin qu’il reste concentré, je préfère de loin lui ordonner quelques soient les stimuli extérieurs de rester les yeux clos.

La pièce est meublé dans un style vaguement rococo, l’ensemble cependant ne manque pas de charme. Plusieurs couples sont déjà installés. Plusieurs femmes très dénudées mais cependant couvertes sont montrées. La plupart restent sagement agenouillées devant leur maitre, nous le nommerons ainsi bien que le terme me rebute quelque peu.

Teddy, bien qu’il l’ignore encore, est le seul à être totalement nu si l’on excepte son collier et sa laisse.

J’emprunte une badine en cuir noir, elle reste souple comme je les aime, accompagnant  mon geste fidèlement, enjoignant au corps de Teddy ma tendresse ou ma hargne.

Je possède un doigt métallique articulé, objet gothique détourné à des fins plus sensuelles. La pointe délicatement acérée selon la force donnée à mon doigt, lèche sa peau au rythme d’une musique que j’aurais aimée plus savante.

Une femme se lève sur ordre, lors que son maitre regarde fièrement l’assistance, semblant ainsi dire « je la possède, regardez la, elle se caresse devant vous juste parce que je le lui ordonne ».

Je détourne le visage de Teddy qui est à mes pieds debout sur ses genoux, lui intime l’ordre d’ouvrir les yeux et de regarder cette femme au corps presque parfait qui maintenant est  honorée par une autre soumise ayant demandé la permission.

Il regarde et ne peut s’empêcher de disperser son attention alentour, puis soudain il se retourne brusquement  et plante ses yeux dans les miens, à cet instant précis, nous ne faisons qu’un, nul n’est maitre et soumis, nous sommes amour. Il faudrait  bien peu de choses, peut être le baiser que semble réclamer ses lèvres avec ardeur pour que le jeu se  rompe.

Mais, je ne le désire pas. L’envie me prend de le mener toujours plus loin, plus haut, de stimuler son imaginaire, de lui offrir encore et toujours des sensations pures afin que les fantasmes occupent son esprit, que le désir soit exacerbé, au comble de son apogée.

Un rien lui donne de merveilleux frissons, quelques ongles d’abords doux et tendres, un léger effleurement, une caresse éthérée, puis soudain la foudre d’une morsure, subite, imprévisible, fugace, et pourtant si … mordante.

Il se lève selon mes désirs, se retourne et me voilà confrontée à ses délicieuses pommes d’amour, deux belles fesses fermes, rebondies mais point trop.

Une envie monte en moi irrésistible, je veux le voir à quatre pattes, cambré, offrant à la vue de tous, ce beau derrière si tentateur.

Mes mains ne peuvent résister plus longtemps, d’elles même, elles caressent puis fessent à toute volée ces pommes qui semblent encore bien pâles. Elles rougissent ne sachant si la douleur ou le plaisir l’emporte et est-ce une  interrogation qui demande réponse ? N’est il pas plus divin de se promener à la frontière de deux mondes, d’être selon la volonté de l’autre confronté à ce que l’on croyait être ses limites ?

Où est passé cet homme qui râlait parce que j’avais osé toucher d’un peu trop prés à ses poignées d’amour ? Il est bien loin.

Teddy, lui, a grandi, il est  encore sauvage et le savoir indomptable est le plus fantastique défi qu’il me soit offert.

Cependant, plus les sensations sont accumulées au fil de la soirée et après plus de trois heures d’un tendre mais ferme esclavage, Teddy est submergé par un désir qui monte par vagues successives et le conduit  à me dire ce qu’il n’a jamais osé voire même soupçonné être capable d’avouer à une femme.

Toutes les fantasmes les plus fous emplissent ce Teddy qui soudain redevient sauvage et voudrait tout obtenir de sa maitresse.

Et il me faut avouer que parfois alors que je croise ce regard plein de désir, je cède pour lui faire plaisir …

 



Par la baigneuse - Publié dans : Teddy
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Vendredi 18 janvier 5 18 /01 /Jan 23:17
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Notre histoire est un long parcours j’ai appris grâce à cet homme, à offrir une attention minutieuse à l’autre. J’ai su très rapidement que le rôle de soumise ne me suffirait pas, j’aime donner, c’est un trait de caractère que je possède depuis toujours.

Je serai bien incapable de vous dire quand précisément Teddy est né, quand il a reçu un jour dans le feu de l’action sa première fessée.

Je me souviens cependant d’un soir où maladroitement je le fouettais sur les flans et où il a brutalement interrompu le jeu car il eut  mal.

Il subit bien pire maintenant sans broncher.

Ce soir là, j’ai pleuré, car je me suis sentie indigne de sa confiance et depuis chaque geste est réfléchi, rien n’est laissé au hasard ou à une improvisation bâclée.

Nous avons parcouru lui et moi beaucoup de chemin et je vous raconterai au gré de mes souvenirs ou de mon imaginaire les instants magiques qui construisent une histoire, une histoire d’Amour.

Je ne respecterai aucune chronologie, je vagabonderai  au gré de mes humeurs, de mon désir et je l’espère pour  votre  plaisir.

 

 

Par la baigneuse - Publié dans : Teddy
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