Dimanche 31 août 7 31 /08 /Août 21:30






Plus de deux semaines déjà que Teddy s’était envolé . Quelques mots gribouillés ravivèrent les envies de la baigneuse.

 Elle offrit à son amant soumis les relents tendres et chauds de ces caresses délicieusement subies lors d’un rêve érotique où teddy la regardait sans pouvoir la toucher.

Il en fut troublé et pourtant il n’osa demander à sa maitresse plus de détails craignant sans doute d’enfreindre la règle (aucune  caresse libératrice sans autorisation expresse de maitresse).

Il a promis et ne pas se soumettre aux ordres  impliquerait une punition sévère, la plus terrible étant de le priver de cette douleur exquise où souffrance et plaisir se mêlent  et vous emportent  vers des terres inconnues, chaque rencontre conduit à  un ailleurs imprévisible, à  des cieux aux couleurs improbables.

Elle rentrait mercredi, il n’était pas libre et pourtant il lui envoya une missive très neutre  qui entraina cette suite de messages :

à quelle heure maitresse sera-t-elle à paris ? 

maitresse l’ignore, pourquoi ?

si maitresse a l’envie de voir son teddy, il sera libre pour elle

maitresse ne sait pas, elle va y réfléchir

Deux heures se passent

teddy est désolé d’avoir ennuyé maitresse, nous nous verrons semaine prochaine

ainsi va toute ta hargne, un mot et tu fuis ? maitresse sera là vers 21 h

Le temps passa où teddy relança maitresse, fébrile, docile, impatient, frétillant à ses dires.

Elle eut des exigences, elle le désirait ardent, solide, endurant, près à subir les affres de l’absence, le besoin fou de la baigneuse de le tenir à nouveau en laisse.

Il dut lui réclamer une fermeté forte, puissante, intense, à la mesure de ses désirs, de son envie irrésistible d’appartenir totalement à sa baigneuse.

Elle se fit prier, jouant avec un mépris hautain avec son organe tendu à l’extrême, habité par une envie, une fougue sans nulle autre pareille. Le pauvre sexe dépité frémissait à chaque effleurement, teddy geignant sous l’affront d’une maitresse amusée par son désir fulgurant.

Elle était nue, il ne la voyait pas, il avait ordre de fermer les yeux.

Elle lui décrivit en détail son corps, ses pointes de seins dressés, son antre humide et chaude, ses lèvres brulantes, ses yeux pétillants, son envie grandissante à la seul vue de ce sexe fièrement dressé.

Baigneuse sensuelle qui ne put faire plus longtemps durer ce supplice amoureux tant son désir fut exacerbé par celui d’un teddy ronronnant de plaisir à chaque attouchement.

En suprême ignorance de l’envie de son ours, elle lui fit humer son précieux nectar qui emplissait sa coupe au creux de son intimité.

Il reconnut l’odeur aimé et son pic se tendit de plus belle, ses soupirs se firent plus présents.

N’y tenant plus la baigneuse s’offrit enfin, juste assez de temps pour ressentir les préliminaires de la volupté et bien assez pour qu’il fut frustré de ne pas recevoir les émotions escomptées.

Elle l’allongea à nouveau et commença à malmener ce monceau de chair empli d’une sève trop longtemps retenue.

La badine, le fouet, la main de la baigneuse tour à tour infligèrent à l’objet pourtant tant convoité cette  belle douleur, celle qu’il attendait avec une vive impatience.

Il se trémoussait, se lamentait quand tout s’arrêtait, dépité.

« Réclame » lui dit elle.

« Maitresse, j’en veux encore » répondit-il

« Plus fort, réclame ta punition, réclame ce que tu désires tant »

Il le fit et reçut alors en récompense ces sensations uniques, où la volupté prend une forme étonnante, où l’on flirte avec des rivages sans nom, où l’on goute au bonheur au travers des mains de l’autre.

Et là il ouvrit les yeux, chercha ses lèvres, lui offrit un baiser tendre et ardent qu’elle lui rendit laissant tomber ces habits de maitresse, le jeu cessa sur un « je t’aime ».

Il la fit glisser vers le mi temps du lit et entreprit de reprendre le pouvoir. A peine eut il posé ces doigts sur ses lèvres charnues et déjà entrouvertes qu’elle gémissait.

La baigneuse rendit les armes dans des soupirs extatiques, hurlante de plaisir criant tour à tour  des « oui et des non », implorant Dieu et ses saints. Il ne l’écouta pas et continua quasi imperturbable sa besogne, murmurant juste à l’oreille de sa baigneuse aimée un : « prends, mon amour, prends, encore, plus encore ».

Elle réclama une reddition sans condition. Il cessa « juste une minute, repose toi une minute » dit il.

Elle respirait, haletante, perdue à l’orée d’un royaume aux cieux éclatants.

Il recommença, elle accepta de reprendre sa route en hurlant son abandon au rythme de chaque caresse.

Elle grimpa sur un chemin bordé de mille étoiles, vociférant qu’elle montait bien trop haut, bien trop fort, qu’elle ne pourrait franchir un pas de plus, et pourtant après trente secondes de répit, il entreprit de lui faire subir une ascension toujours plus vertigineuse, plus folle, plus intense.

Le corps de la baigneuse se tendit à l’infini jusqu’à que son esprit, sa bouche lâche un râle ample, long, violent relatant ainsi l’apogée du voluptueux.

Il consentit à la laisser redescendre doucement au creux des bras d’un teddy attentif et bienveillant qui l’accompagna vers la sérénité de l’après …

 

Par la baigneuse - Publié dans : Teddy
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