Mercredi 18 juin 3 18 /06 /Juin 21:27






Il est cinq heures, un dimanche soir, le soleil brille encore, légèrement voilé par des nuages épars.

Teddy est dans le train. Il est assis au milieu de passagers bruyants.

Dés le matin, sa chère baigneuse et maitresse l’a prévenu de son éventuelle sollicitude sensuelle.

A 17h30, il reçoit un message neutre : « Es tu confortablement installé ? ».

Puis les mots s’envolent tantôt frais et pimpants, tantôt doux et suaves, tantôt chauds et enivrants.

Il est au cœur de cette foule bruyante et bigarrée de retour de weekend, elle est seule sur son lit, lascive et demi nue.

Elle aimerait que ses mots se glissent en lui, elle aimerait qu’ils se lovent en son intimité, elle aimerait qu’ils les lisent en imaginant  sa voix douce, grave  et chaude les lui murmurer au delà du petit écran froid soudain éclairé de la lueur d’un message.

Elle joue, joue de son désir, de ses envies les plus secrètes, les plus inatteignables, celles qu’il ne soupçonne pas encore, qu’elle va provoquer au fin fond d’une mémoire sensuelle endormie.

Elle joue,  titille,  elle mordille du bout des lettres,  caresse d’un travers de mot,  stimule du détour d’une phrase.

Il lutte, le train est décidemment bondé, les gens autour sont bruyants. Il ne peut se concentrer, ses pensées dévient au gré des paroles trop hautement prononcées autour de lui.

Le murmure des mots suaves est trop vague, trop lointain.

Il entre dans le jeu, s’amuse, s émoustille, en sort et   redescend déçu et désœuvré.

Les minutes s’égrènent, les mots volent, courent  le long des rails, le rattrapent et se perdent, le doublent et s’accrochent, le joignent  et l’enjoignent  à l’abandon dans l’intimité d’une enveloppe charnelle exposée à la foule ignorante de toutes ces idées qui se bousculent.

Un  doux marivaudage, où la brièveté du message rend chaque mot indispensable, s’installe, il y pénètre pour mieux s’en séparer, s’y invite et se déconcentre.

Il peste contre cet entourage bruyant, les insulte intérieurement de troubler ainsi ce désir naissant qui le réchauffait si bien déjà.

Il rage de ne pouvoir satisfaire aux exigences d’une maitresse gourmande, affamée, qui, perfide, joue  toujours plus dans l’espoir de l’amener à la frustration forte d’un désir à naitre.

Que faire ? Elle le trouble, ou plutôt il aimerait tant qu’elle le  trouble. Il ne sait plus, se perd en conjonctures.

Elle harcèle ses sens, indifférente à son manque de concentration, lui intime l’ordre de prouver sa virilité, provoque, attise sans cesse, sans gène, sans retenue.

Elle livre bataille à coup de mots aiguisés à un désir enfoui qui s’éveille le long  de la verge qui la lit, pendue à ses lèvres si lointaines et si proches.

Il n’y tient plus.

Alors, qu’elle se croyait vaincue par des bardots du dimanche, voyageurs incultes de ses désirs et ordres, elle reçoit une belle preuve imagée de la semi débandade de son  amant désœuvré.

Elle admire ce membre exhibé sur son écran, sentant monter  ses désirs au seul plaisir de sa vue.

Il  descend du train, part vers un ailleurs encore tout frémissant d’elle,  son corps imaginé, son odeur sensuellement désirée,  sa moiteur supposée,  ses mots si délicatement murmurés,  ses sens émoustillés.

Leurs envies vont vivre, grimper pour atteindre leur paroxysme dès leur prochaine rencontre  alors qu’il croisera enfin son regard.

Elle emplit ses pensées

Il emplit ses pensées.

Leurs  corps partent à l’aventure ….

Par la baigneuse - Publié dans : libertinage courtois
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Lundi 18 février 1 18 /02 /Fév 21:22


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La baigneuse est de très bonne humeur et souhaite offrir à Teddy un moment délicieux.

Ils ont rendez vous dans un club SM pour une soirée à trois avec Denis, rencontré il y a des mois.

Denis est soumis, timide, réservé, il parle peu. Il est grand, plutôt mince, assez bel homme.

Ils entrent tous trois dans une soirée dédiée aux jeux de soumission et domination.

Teddy sans que la baigneuse lui demande se met nu. Denis hésite, sa timidité est mise à rude épreuve, d’un regard la baigneuse lui intime l’ordre d’ôter au moins son pantalon. Contre toute attente, il se met nu, le visage baissé, très intimidé mais somme toute fier d’avoir réussi cette grande première.

La baigneuse les revêt de leur seule parure, un collier, une laisse.

Elle est vêtue d’un long chemisier noir, ample qui recouvre à peine le haut de ses bas gris.

Ses chaussures sont noires, à lacets, un petit talon invite ses deux hommes à se mettre à genoux devant elle.

Elle les trouve très beaux ainsi offerts au regard de tous.

Une maitresse officie déjà, une jeune femme rousse, jolie, attache, bonde un soumis féminisé.

Elle est très douce, minutieuse, jouant sur les sensations, sans employer une violence inutile.

La baigneuse la regarde et se prend d’envie d’admirer ses ours semi sauvages de plus près, elle leur ordonne de se lever.

Ils sont d’abords face à elle.

Le matin de cette soirée, elle est tombé sur un beau plumeau en plumes d’autruche qui orme maintenant son salon. Elle en a détaché deux plumes en anticipant sur les sensations qu’elles allaient procurer.

Une plume pare chacune de ses mains et se promène au rythme de la musique un rien précieuse sur le corps de ses deux soumis, sages, aux yeux clos.

Leur peau tressaute, frissonne sous la caresse du duvet et soudain la queue cornue de la plume griffe sans vergogne ces corps offerts.

Elle les fait mettre dos à dos et voit leurs mains se chercher insensiblement, elle leur ordonne de les mettre le long du corps.

Leur dos, leurs fesses se touchent et elle pressent qu’ils adorent.

-          Mettez vous face à face, leur dit-elle

Ils sont debout se frottant imperceptiblement l’un contre l’autre, elle les contemple, ravie que leurs corps se retrouvent  en  ce léger effleurement.

Elle les revêt d’une corde fine, achetée dans un magasin d’arts décoratifs, elle aime essayer des nouveautés, elle est encore très novice en bondage et le faire sur deux corps s’avère périlleux. La jeune femme rousse joue toujours avec son soumis attaché à la croix de saint André. La baigneuse apprécie le spectacle et sentant le désir de ses beaux ours un rien débridé, elle les entraine vers un lieu plus intime.

Elle allonge ses jambes et ordonnent à ses soumis de lécher ses pieds. Ils le font avec une douceur, une attention absolument charmante.

Puis elle laisse Denis face à elle et Teddy debout en recul. Elle ordonne à Teddy de regarder alors qu’elle caresse Denis. Il est très excité et se ravit de pouvoir effleurer les seins de la baigneuse. Soudain, il pose son visage sur ces seins offerts et murmure « prends moi, maitresse, prends moi ». Sa voix est douce et implorante, son visage semble vouloir épouser le buste de la baigneuse, s’imprégner de son parfum.

Elle se lève tout doucement et introduit sans hâte un doigt dans l’antre offerte de Denis

Il trésaille, et offre sa croupe de plus belle cambrant bien ses reins, elle le prépare et l’emplit d’un plug long et fin, il aime. La baigneuse ordonne à Teddy de venir caresser le  sexe de cet homme afin que ses sensations en soient décuplées.

Denis exulte, son corps livré à quatre mains l’explorant avec zèle.

Il goute à un plaisir nouveau, il découvre ce qu’il a sans doute espérer un jour découvrir sans avoir pu le réaliser. Il aime, il geint, ronronne de désir et plaisir.

La baigneuse sans ménagement interrompe le jeu.

Denis reste dépité, heureux, perdu, il se lève le dos fatigué par cette longue posture imposée.

Ils jouent depuis déjà un très long moment.

Elle les entraine vers une autre pièce, en bas, ils sont seuls tous les trois face à une couche accueillante.

Elle s’allonge et leur ordonne de la caresser sans toutefois toucher son sexe. Leurs mains habiles habillent le corps de la baigneuse qui s’autorise ce doux moment de répit, une pose délicieuse, elle cherche à accentuer son désir, le désir que ces deux hommes déjà épuisés par tant d’émotions.

Le jeu cesse, elle se redresse et s’assoie au milieu de la couche, sur ses genoux ; le chemisier ouvert, offrant au regard des deux hommes ces formes voluptueuses.

Elles leur ordonnent de s’allonger de chaque coté.

Sans préambule, elle saisit chaque attribut et le caresse doucement en murmurant aux deux hommes épuisés des choses stimulantes avec délicatesse. Elle leur ordonne de se raidir sous ses mains et promet au port le plus altier le droit de la posséder.

Le choix sera impossible, ils se dressent fièrement ensemble.

Denis sera le premier savourant ce voyage inattendu jusqu’à l’extase, Teddy fermera la promenade.

Et alors que la baigneuse s’écroule repue sur la couche, Teddy entreprend de la fesser à un rythme lent tout d’abords puis plus intense. La baigneuse s’offre à la douce morsure de la main experte de Teddy …

 

 

 


Par la baigneuse - Publié dans : Teddy
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Mardi 5 février 2 05 /02 /Fév 21:20


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Teddy est revenu

 

 

Teddy est revenu

Son cœur mis à nu

Tout gâcher par jalousie

Serait pure hérésie

 

J’ai lu dans ses yeux

Le plus beau des bonheurs

Un désir merveilleux

Et exit les  frayeurs

 

J’ai senti son parfum

Belle convoitise

D’une honorable faim

De saveurs exquises

 

J’ai gouté ses lèvres

Divins et doux orfèvres

D’une céleste attirance

Et béate  appétence

 

J’ai murmuré, émue

Des je t’aime si vrais

Que sa peur s’est mue

En amour délivré

 

Teddy est revenu

Son cœur mis à nu

Tout gâcher par jalousie

Serait pure hérésie

 

Février 2008

Par la baigneuse - Publié dans : poèmes
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Dimanche 3 février 7 03 /02 /Fév 21:18


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Teddy est parti, parti loin avec « elle », elle que la baigneuse exècre, ville jalousie.

Un homme  a invité la baigneuse gentiment à venir boire un thé après une balade en forêt. Elle  le retrouve là bas, au milieu des bois.

Elle  ne connaît de son physique qu’une vague silhouette, il sait qu’elle semble baigneuse de Botero.

Elle aperçoit de loin son visage et sans trop savoir pourquoi, elle  pressent qu’il est là à quelques pas. Il serait mentir de prétendre que le  cœur de la baigneuse  ne bat pas un peu plus fort. Elle aime ce moment délicieux où ce parfait inconnu sur qui elle a déjà appris beaucoup  se dévoile enfin.

Elle aime ses traits, son regard se pose sur le sien, une éternité s’écoule.

Ils décident de se  promener. La forêt étale ses tristes ramages nus sur lesquels  se  devinent  déjà quelques bourgeons précoces.

Ils devisent  longuement, parlent de leurs  gouts, leurs aspirations, leurs envies.

Il est joueur, elle aussi.

Ils  parlent, papotent, il est très bavard, elle aime l’entendre se raconter, dire avec les mots une vie en mouvement.

Ils se sont  rencontrés virtuellement sur un site SM.

Son fantasme est simple : il souhaite être  fessé dans cette forêt sans autre forme de procès.

Elle attend le moment propice, elle  n’est  pas pressée.

Et à l’instant où il ne s’y attend pas, elle le plaque contre un arbre et pose ma main sagement sur ses fesses, le contact reste très chaste en ce jour d’hiver, pourtant elle  le sent frissonner de cet approche un rien brutale.

La main de la baigneuse écarte les pans du manteau et se pose à nouveau sur cette partie charnue, elle se promène doucement et d’un coup se soulève pour s’abattre moins délicatement sur ce derrière gentiment offert.

Que pense-t-il ? Elle  le pressent fébrile, il se laisse aller sur cet arbre et offre une part de son intimité, à une  baigneuse inconnue.

Elle se  tient derrière lui et le fesse à un rythme lent, sur l’étoffe de son pantalon en velours.

L’instant se fige, la forêt est déserte.

Soudain, sa main s’arrête et la baigneuse ordonne à l’homme  de se retourner. Il obéit.

-          Offrez-moi ce thé, lui dit-elle

Quelques minutes plus tard, il est assis prés d’elle, la tasse brulante à la main, bien moins volubile qu’au début de leur  rencontre.

Un silence s’instaure, pas un de ces silences pesants, non celui là n’est qu’attente, envie, désir.

Elle lui ordonne de poser sa tasse,  défait les boutons de son pantalon et lui demande de se pencher. Le  torse de l’homme épouse les cuisses de la baigneuse qui déshabille ce séant offert dans toute sa simplissime splendeur à son regard gourmand.

Les  mains vont immédiatement à la découverte de ces belles pommes d’amour,  blanches, laiteuses, fermes et pourtant détendues, belles protubérances qui ferment la marche d’une chute de reins délicieuse.

La situation est si charmante, une inconnue s’apprête à fesser un homme dont elle ignore presque tout, juste pour lui procurer un plaisir purement sensuel.

Il va ressentir les douces morsures de deux mains imprévisibles aux quelles il a confié sans réserve son postérieur, sans trop savoir pourquoi, juste parce que son instinct s’est amusé à lui dicter.

Les mains sont d’abords douces, presque molles, découvrant  cette chair offerte, puis elles deviennent plus inquisitrices, plus persévérantes.

Elles happent la peau sous leurs doigts habiles, la pétrissant sans ménagement. Il reste immobile attendant le moment où une de ces mains se soulèvera soudain pour retomber sur ses fesses abandonnées le temps d’une fessée.

Les mains font enfin leur ouvrage et fesse cet homme avec une fermeté pourtant tendre. Il semble aimer et émet quelques râles lorsque les mains se font plus rudes. Il se tortille enfin sous le joug de ce carcan manuel.

Il ressent chaque morsure et s’en délecte, l’intensité monte sans cesse et son ressenti le laisse de plus en plus pantelant.

Les mains soudain cessent leur jeu et laisse place à nouveau à un silence d’évidence.

Il se relève, la regarde, et se noie dans les yeux limpides de la baigneuse, il approche doucement son visage du sien jusqu’à que leurs lèvres se touchent.

Ils vont se découvrir toujours plus, jouer de leurs sens, s’amuser de leurs émotions, de divertir de leur désir, se distraire de leurs sensations, se réjouir de leur plaisir.

Il aura vécu son fantasme, elle aura aimé lui offrir un brin de volupté ….

Par la baigneuse - Publié dans : libertinage courtois
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Mardi 29 janvier 2 29 /01 /Jan 21:16
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Il est déjà très tard quand le téléphone sonne.

J’entends sa voix pour la première fois, elle est jeune, spontanée, sans emphase.

Il est parfois difficile de briser la glace. Nous nous sommes, surtout lui d’ailleurs, livrés par écrit, de jolis mails et maintenant les confidences intimes doivent se chuchoter au creux d’une oreille encore inconnue.

Je ne suis pas dans l’esprit, je balbutie, fanfaronne sans excès, puis soudain, tout prend place.

Les voix se reconnaissent, tout est possible, étonnante magie qui fait que deux êtres peuvent communiquer, ou en sont bien incapables.

Le cœur de nos mots nous conduit vers ces jeux de soumission et domination. Il est tantôt l’un, tantôt l’autre, aujourd’hui, j’ai très envie qu’il se soumette à mes fantasques envies, à celle d’un Teddy muet.

Je l’exhorte  à nous rejoindre demain dans un lieu coquin parisien afin d’y vivre une délicieuse expérience.

 

Il est déjà très tard quand le téléphone sonne.

En aura-t-il l’envie, le désir ? Ma voix chaude et grave saura t’elle murmuré les bons mots, ceux qu’il lui faut entendre pour se livrer le lendemain à deux inconnus ?

Je ne calcule rien et laisse mes mots, tous ceux qui me viennent à l’esprit, se lover contre le téléphone.

Je me veux vraie, authentique, rassurante, je lui dis mes désirs, mes songes, mes fantasmes, dans les grandes lignes. Je définis les jeux sans les nommer, je définis l’esprit en bordant ses frontières de mes mots.

Sa voix est suave, parfois il ne m’arrive qu’un murmure à peine audible et c’est un véritable crève cœur que de devoir les faire répéter. Ses mots glissent en moi, douce magie littéraire et sensuelle.

Il va, il  vient, effleure, caresse, se rapproche  et s’éloigne.

Je vais, je viens, je griffe, mord, fesse, touche et m’éloigne.

 

Il est déjà très tard quand le téléphone sonne.

Nous nous racontons, un résumé succinct, une belle histoire qui donne aux mots les images.

Il vient alors ce moment  divin où l’image veut naitre, où elle veut, elle, aussi, contre toute attente, puisque nous ne nous sommes jamais vus, prendre vie.

L’imaginaire vient à notre secours, je le vois sur son lit, dans une pose lascive, vêtu d’un tee shirt et un pantalon noir.

Je me plais à exiger sa nudité alors qu’il me suggère de déboutonner mon pyjama.

Je le vois, homme au corps blanc, svelte, homme sans visage étendu sur sa couche, une main le long de son corps et l’autre partant sur mes ordres à sa découverte.

Je le vois, torse nu aux tétons petits et jolis, homme nu au sexe dressé.

Je vois ses doigts glisser tout doucement le long de cette queue emplie de désir.

Je vois ses bourses pleines, rasées, douce peau, qui voudrait qu’on la prenne en bouche.

Je ne désire pas qu’il me voit, pas encore, je suggère mes formes de baigneuse.

Je le vois se caressant au son de ma voix, je le pressens, s’imaginant déjà au lendemain, emporté par le désir vers un ailleurs qui va s’écrire.

 

Il est déjà très tard quand le téléphone sonne.

Sa voix, ma voix, nos mots, le désir, mais il manque l’essentiel, le ressentir de la chair, les sensations de nos peaux, les odeurs, les regards.

Nos corps vont aller lentement vers le sommeil alors que nos esprits vogueront dans le monde sensuel de nos mots, murmurés un soir tard quand le téléphone sonne.

Par la baigneuse - Publié dans : libertinage courtois
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Lundi 28 janvier 1 28 /01 /Jan 21:15

Inspirée par Oxymore

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Tu es là face à moi, l’éclairage est faible et met en valeur ta peau et ses zones d’ombre. 

Ton corps n’est plus que superbe clavier où je vais délicatement  poser mes doigts afin d’entendre ton chant.

Je toucherai les blanches, effleurerai  les  noirs, au gré de mon esprit fantasque.

Tu m’offriras une belle mélodie, celle du bonheur.

Parfois, j’écorcherai ta peau afin que la musique soit plus riche, moins policée.

En martyrisant tendrement ce clavier si merveilleusement offert, je te regarderai bouger au rythme de la musique de mes doigts.

Les blanches seront limpides, graciles. Les noires plus inaccessibles plus langoureuses.

Chaque centimètre de ta peau jouera  enfin une élégante et divine complainte.

Je changerai alors d’instrument le fouet en cymbale, la badine en tambour, viendront gronder le long de tes flancs.

Le chant deviendra puissant, intense, ta peau frémissante, le visage grimaçant, tu hurleras la musique de chaque pore de ta peau.

J’alternerai les couplets doux et tendres et les refrains forts et fermes.

Et toi beau piano  offert à mes doigts, et autres instruments  de doux supplices, tu danseras pour moi, ta maitresse, la propriétaire le temps d’un chant  de ce clavier somptueux à l’écoute de sa propre musique.

Tantôt lasse, j’écrirai une longue complainte, tantôt plus inspirée je jouerai une belle symphonie, usant d’autres instruments qui viendront donner l’écho à ton clavier à balades.

Nous jouerons prélude, fugues et concertos, tu exulteras la musique, je la dirigerai de ma baguette.

La mélodie se finira par une note romantique, belle envolée d’un amour en musique.

Par la baigneuse - Publié dans : Teddy
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Jeudi 24 janvier 4 24 /01 /Jan 21:13


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Je rentre, nue, sous la douche, le jet d’eau  glisse sur ma peau telle une caresse chaude, délicate.

Je sens chaque goutte d’eau effleurer ma peau, chaque partie de mon corps, de mon visage.

Je prends  la fleur de lavage, y laisse glisser le gel douche qui embaume  la rose.

Je frotte mon corps doucement, stimulant au passage la pointe de mes seins, il ne leur faut  que peu de temps pour se durcir et provoquer cette envie furieuse, envie d’aller visiter mon antre que je sais déjà humide.

Je me saisis de la douche et approche le jet d’eau puissant, fort, de mes tétons.  Ils adorent, tu le sais.   Je les regarde se dresser fièrement alors que mon sexe en reflexe quasi pavlovien devient de plus en plus chaud.

Je reste debout, à admirer mon corps s’emplir de désir tout en pensant que tu pourrais être là.

Je lève une jambe sur le siège de la douche et fais subir à mon sexe la caresse forte du jet d’eau puissant.

Les prémices du plaisir se font sentir très vite.

Je me retourne et m’assoit, les jambes totalement écartées, le pommeau  de douche plaqué contre mon clito, une main se promenant sur mes seins.

Et là je te vois, devant la porte de la douche, à genoux, les mains enchainées dans le dos, le visage tendu vers ce spectacle que tu désires tant.

Tes yeux brillent à regarder les miens  délicatement fermés ou au contraire te fixant avec insistance, ma bouche gourmande, ma langue humectant  mes lèvres, impudique, mes seins durs sous la pression de l’eau ou sous mes caresses, douces maltraitances, mon ventre trop rond mais qui provoque, sans que tu puisses le comprendre cette envie irrésistible de me pénétrer, Mes  jambes écartées avec une lubricité  presque provocante.

Tu est là, pantelant, envahi, d’envies si nombreuses, l’envie de regarder et te repaitre de ce spectacle un peu fou, l’envie de rentrer sous la douche et de satisfaire ce que ton sexe dur, fièrement dressé désire plus que tout au monde, se frotter contre ce corps ruisselant et pénétrer cet antre caressé par ce jet d’eau sans âme. Tu aimerais le chasser et prendre sa place, envahir de ton pic cette grotte secrète qui tu aimes tant.

Il suffirait que je te le demande, que tu te lèves et que tu honores ta maitresse. Ta respiration est haletante, tu es totalement empli de désir, ton sexe durcit toujours plus. Mais je ne bouge pas, mes lèvres restent fermées, muettes. Tu dois obéir, ne pas bouger. Tu entends ma respiration devenir plus saccadée, tu sais que je monte déjà vers le plaisir, la volupté. Il t’est insupportable que ton sexe ne puisse pas m’honorer et qu’un jet d’eau puisse m’amener vers ce firmament que tu voudrais être seul à m’offrir.

 Je jouis ………. Seule sous ma douche.

 Ton image s’estompe …..

Et je t’aime  plus encore  ……

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Samedi 19 janvier 6 19 /01 /Jan 17:02
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Il était une fois un ours et sa baigneuse.

 

L’ours était un bel animal sauvage, épris de liberté.

Il clamait son désir de posséder toutes les femmes et de conjuguer au pluriel  sa vie intime.

Il était grand, carré, une peau couverte de poils couvrait son corps, lui offrant ainsi une jolie toison.

La baigneuse avait un amour immodéré pour cette belle fourrure où ses doigts aimaient se perdre à l’occasion.

Il se plaignait d’être un peu enveloppé et bien qu’en tout état de cause, il n’avait pas tout à fait tort, ce n’était pas pour déplaire à la baigneuse. Mais, surtout, je vous en prie, ne lui répétez jamais cela !

Il avait un crâne glabre qu’elle adorait sans retenue. Il lui donnait un visage poupon de little bouddha, empreint de sagesse, d’une sérénité presque palpable.

Elle affectionnait particulièrement ses fesses, un peu rebondies, haut perchées, qui qu’on le veuille ou non, incitaient  à  les fesser, les cajoler, les dorloter.

Son sexe était unique, une belle toison là encore donnait envie de s’y perdre. Son pic était un délicieux ornement d’une douceur extrême, un monticule de délicatesse qu’elle aimait parfois rudoyer.

Sous ce sexe se cachait une belle bourse à la peau fine qu’elle aimait parfois torturer en la prenant en bouche. Elle avait le don secret de savoir la rudoyer avec tendresse et fermeté.

Il se dégageait de lui, une odeur de phéromones dès qu’elle s’approchait, une odeur qui, elle l’avoue sans peine, la rendait folle.

Elle s’approchait alors de son animal, pleine de désir et le reniflait avec délice. Elle se délectait  de chaque centimètre de cette peau déjà emplie de désir, d’un désir animal et incontrôlé.

Elle lisait sur le visage de Teddy, puisque c’est ainsi que se nommait ours,  une grande tendresse, une infinie attention. Dans son regard, elle voyait briller des étoiles, elles brillaient de mille feux à chaque fois qu’il croisait ses yeux.

Les lèvres de l’ours étaient belles, ourlaient une bouche sensuelle, délicieusement humide, une bouche coquine, curieuse, expérimentée,  fouineuse …

 

La baigneuse était grande et ronde. Elle avait un corps bien trop rond qu’elle avait empruntée à Botero, mais bien que certains ou certaines  lui reprochaient avec rudesse et parfois méchanceté ses formes par trop prodigues, d’autres ne s’attachaient que peu à certains bourrelets disgracieux et voulaient même y voir avec bonheur une générosité sans pareil.

Son visage était lui aussi poupon, mais ce qui ne manquait pas d’attirer était son regard, de  grands yeux aux couleurs changeantes, bleus à la lumière du soleil, vert émeraude près d’une bougie, gris au petit matin.

Peu d’hommes ne furent pas troublés par ce regard droit, franc, sincère, reflétant une âme honnête.

Il suffisait à la baigneuse de prononcer quelques mots de sa voix un peu grave et de regarder avec insistance son interlocuteur pour tenter de le séduire.

Elle assumait ses rondeurs sans toutefois les trouver gracieuses et elle n’avait que faire des personnes ne s’attachant qu’à l’apparence.

Ses jambes étaient longues, se terminant  par un pied  qui adorait être honorer par les hommes.

Teddy pour sa part éprouvait un trouble certain pour la croupe de la baigneuse.

Elle possédait un cul pommelé sans pour autant être callipyge, ferme, rond mais point trop, contrastant  avec sa taille qui gardait encore sa finesse cachée sous les rondeurs.

Il se dégageait d’elle une sensualité quasi innée qui ne manquait pas de troubler les hommes, il reconnaissait en ce corps la promesse de douceurs, d’effleurements divins, de caresses somptueuses.

Sa peau était fine, très douce au toucher, laiteuse, ferme et succulente.

Son sexe glabre, uniquement, quand Teddy était très très sage,  était une jolie fente cachant cet antre des voluptés.

Elle ne l’offrait que selon son bon vouloir, estimant soit qu’il fallait l’avoir mérité, soit vraiment désiré, parfois son humeur était plus légère et elle réclamait pitance.

Ses lèvres étaient un rien charnues, petites, roses et finement ourlées.

Ils avaient tous deux un grand cœur, qui leur permettait de savoir écouter l’autre.


Ils se rencontrèrent un soir d’Aout et se reconnurent, ils  se quittèrent mille fois sans jamais réussir à se fuir, un amour, un grand amour était né …

Par la baigneuse - Publié dans : libertinage courtois
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Samedi 19 janvier 6 19 /01 /Jan 00:16
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Je l’attends devant un thé et les souvenirs reviennent ou est ce mon imaginaire qui s’amuse à anticiper le reste de la soirée ?

Nous arrivons au club un peu avant minuit…

Il est nu, comme d’habitude, revêtant pour seule parure un collier rose muni d’un petit grelot et une laisse écossaise assortie, achetés dans un magasin pour chiens chics.

Je porte une longue tunique noire, des bas blancs et des chaussures noires, la seule touche de couleur est le nœud rose qui les orne et s’harmonise à la laisse.

Je m’assoie sur un siège napoléon, le laisse debout, les bras croisés derrière le dos.

Je n’ai pas à lui rappeler qu’il doit garder les yeux fermés, les consignes sont apprises depuis longtemps.

Il offre sa nudité aux regards des autres  et reste dans l’ignorance, provoque-t-il intérêt ou indifférence ?

Je sirote un Perrier en regardant l’assistance.  J’aimerais y trouver un compagnon de jeu pour Teddy ou pourquoi pas une maitresse qui, je le sais d’expérience, sera bien plus sévère que moi.

Je le guide du bout de la laisse vers une petite pièce et l’attache à la croix. Je flatte tout doucement son échine de ma badine. Elle est blanche comme mes bas, je le sais sensible à ce symbole d’une innocence feinte, d’une virginité prétendue. Je le laisse d’ailleurs entrevoir mes bas juste pour attiser son désir tout de suite, c’est si facile ! J’adore …

Il ne bouge pas, sage, corps offert, esprit ouvert aux multiples sensations qui vont sans cesse le submerger tout au long de ces heures de doux calvaire.

Mes doigts agiles parcourent son corps, tantôt doux et tendres effleurements, tantôt griffures sauvages.

Une zone le bouleverse étonnamment, son crane nu, sans cheveu et diantre qu’il est plaisant de le visiter avec méthode du bout des ongles, centimètre après centimètre, je le vois tressaillir, son nez se tord, sa bouche gémit et frémit.

Je sors soudain mon fouet et commence à marteler ce corps avec les lanières de cuir très doucement en imprimant un rythme constant. Je n’épargne aucune parcelle de sa peau, y compris ses parties intimes.

Une femme  approche. Elle est belle, revêtue d’une toute  légère robe noire. Elle nous regarde, traverse la pièce et va s’installer sur le slim (sorte de balançoire suspendue), juste en face de la croix.

L’éclairage est très faible et laisse deviner son visage et entrevoir son torse dans la presque obscurité.

Elle semble prendre plaisir à me regarder martyriser Teddy toujours avec la même lenteur voulue.

Teddy reste les yeux fermés inconscient de cette charmante présence. Elle commence en se balançant doucement sur le slim à laisser ses mains partir en promenade sur son corps. D’un geste gracile, elle ôte les bretelles de sa robe.

Je donne l’ordre à Teddy de regarder. Je le veux fasciné par ce spectacle troublant. Elle se caresse en se balançant sur une musique douce.

Le reflet de la lumière d’une bougie joue sur sa peau, son torse. Nous entrevoyons ses petits seins blancs, laiteux, fermes, son ventre pâle, son sexe où ses mains se rejoignent dans l’obscurité.

Les yeux de Teddy se vautrent et s’emplissent de ce moment magique entre tous  où l’on touche la beauté du bout des cils …

Le temps semble se suspendre sur nous trois. Nous sommes immobiles soudain ensorcelés par la lueur d’une bougie.

Puis, elle se lève, se rajuste et pars avec un délicieux sourire.

Teddy referme les yeux sans même que je lui en intime l’ordre. Il a adoré, je le sais, et c’est avec plaisir que je le laisse entrevoir la beauté pour mieux attiser son désir, le faire grimper toujours et encore plus haut.

Je redonne à mon fouet son énergie perdue, il se réveille sous les coups et pousse quelques grognements.

Je le détache et du bout de la laisse le tire vers ailleurs. J’ai très  envie d’offrir mon bel ours à cette femme.

Je la trouve et lui présente Teddy très officiellement le décrivant comme un ours encore jeune mais sage et obéissant.

Je le lui offre, lui laissant carte blanche, qu’elle en use à sa guise, et lui tend ma badine.

Elle ordonne à Teddy de se pencher sur un meuble bas et le tâte du bout de la badine en devisant avec moi avec un ravissant accent anglais, lui donnant des faux airs de Lady Chatterley.

Soudain, elle fait pleuvoir sur le cuir de mon ours une averse de coups sévères. Il remue, geint, mais se repositionne aussitôt signalant ainsi sa totale soumission.

Elle me félicite quant à sa bonne éducation. Je lui réponds que  je suis assez sévère lors de ses incartades et que les punitions qui s’en suivent sont conséquentes.

Il me faut avouer que je prends un réel plaisir à voir cette femme revêtir un instant mon rôle de maitresse et je suis fière de l’absolue obéissance de mon ours chéri.

La femme se rassoit.

« Désirez vous que Teddy vous caresse les seins, lui dis je, il est assez adroit »

« Mais, avec plaisir » répond t’elle avec son ravissant accent britannique

Teddy s’approche sur ordre et à tâtons cherche les superbes tétons entrevus plus tôt, mais cela il l’ignore. Il les prend en bouchez avec l’adresse que je lui connais, les suce et aspire, elle aime ça.

Il flatte le premier et fait subir le même sort à l’autre.

Le compagnon de cette femme et moi regardons la scène sans un mot.

Une complicité naissante monte soudain dans la pièce.

Nous nous dirigeons tous les quatre vers une couche.

J’ordonne à Teddy de caresser la femme tandis qu’elle s’occupe de son mari. Je veux qu’il satisfasse ce sexe offert.

Puis, j’ai envie d’autre chose et je demande si Teddy peut prendre le grand pic plein de désir de l’homme et le masturber.

J’aime regarder Teddy qui se penche sur ce sexe tandis que je sens des mains parcourir mon corps.

Il s’ensuit un merveilleux moment où l’amour se joue à huit mains, quatre bouches. Nos quatre corps se mélangent au gré de nos envies, le tout dans une grande attention. Il se dégage une merveilleuse sensualité de cette belle débauche.

Bien plus tard, ils nous quittent.

Nous sommes enfin seuls, Teddy est empli d’émotions, de désirs et je lui offre ce que je suis seule à pouvoir lui offrir, ce qu’il ne désire peut être même pas : un morne  plaisir.

 

 

 


Par la baigneuse - Publié dans : Teddy
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Samedi 19 janvier 6 19 /01 /Jan 00:00
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La soirée est déjà avancée, nous avons diné, marché main dans la main.

Au cours de cette longue promenade, au détour du marais, en flânant de boutiques en boutiques, après le passage obligatoire dans un magasin SM gay, il fut attiré par une bague.

C’est là que je le vis, un sac somme toute ordinaire, mais qui pourtant revêtait pour moi de l’importance, puisqu’il allait devenir le coffre fort de nos jouets intimes.

Je l’ai emporté tel un trésor, le trésor d’un amour secret et profond.

Chaque objet y trouva sa place : là les cordages blancs, presque immaculés ; là les fouets petits, vifs ou plus grands, plus incisifs ; là les plumes, roulettes, petite brosse en métal ; là encore : les pinces, godemichés et autres délicieux objets de plaisir, objets du désir.

Il ne nous restait qu’à exhiber notre nouveau contenant et à œuvrer à rendre le contenu toujours et encore plus distrayant.

Teddy, c’est ainsi que se nomme mon adorable soumis,  nature sauvage que je dresse au fil du temps.

Dois-je vous conter l’histoire ? L’histoire d’un homme qui des années durant joua aux dominateurs, œuvrant avec un brio certain à offrir aux femmes le délicieux instant qu’est l’abandon.

Il m’a offert la découverte de ce monde étrange pour certains, ce monde qui consiste à s’en croire le MAITRE. J’ai compris très vite que n’est pas maitre celui qui pense l’être et j’ai immédiatement  su  que le vrai pouvoir du maitre est d’obtenir la soumission par le plus total des abandons dans une sorte de divin laisser aller, l’offre sans reddition l’espace d’un instant de son corps mais aussi de toute sa cérébralité, n’est ce pas le plus bel acte d’amour ?

Et de baigneuse de Renoir, me voilà devenue maitresse.

Mais revenons à cette soirée, j’ai pour habitude de l’exhiber, totalement nu, et si fut un temps je le parais d’un foulard ou d’un masque afin qu’il reste concentré, je préfère de loin lui ordonner quelques soient les stimuli extérieurs de rester les yeux clos.

La pièce est meublé dans un style vaguement rococo, l’ensemble cependant ne manque pas de charme. Plusieurs couples sont déjà installés. Plusieurs femmes très dénudées mais cependant couvertes sont montrées. La plupart restent sagement agenouillées devant leur maitre, nous le nommerons ainsi bien que le terme me rebute quelque peu.

Teddy, bien qu’il l’ignore encore, est le seul à être totalement nu si l’on excepte son collier et sa laisse.

J’emprunte une badine en cuir noir, elle reste souple comme je les aime, accompagnant  mon geste fidèlement, enjoignant au corps de Teddy ma tendresse ou ma hargne.

Je possède un doigt métallique articulé, objet gothique détourné à des fins plus sensuelles. La pointe délicatement acérée selon la force donnée à mon doigt, lèche sa peau au rythme d’une musique que j’aurais aimée plus savante.

Une femme se lève sur ordre, lors que son maitre regarde fièrement l’assistance, semblant ainsi dire « je la possède, regardez la, elle se caresse devant vous juste parce que je le lui ordonne ».

Je détourne le visage de Teddy qui est à mes pieds debout sur ses genoux, lui intime l’ordre d’ouvrir les yeux et de regarder cette femme au corps presque parfait qui maintenant est  honorée par une autre soumise ayant demandé la permission.

Il regarde et ne peut s’empêcher de disperser son attention alentour, puis soudain il se retourne brusquement  et plante ses yeux dans les miens, à cet instant précis, nous ne faisons qu’un, nul n’est maitre et soumis, nous sommes amour. Il faudrait  bien peu de choses, peut être le baiser que semble réclamer ses lèvres avec ardeur pour que le jeu se  rompe.

Mais, je ne le désire pas. L’envie me prend de le mener toujours plus loin, plus haut, de stimuler son imaginaire, de lui offrir encore et toujours des sensations pures afin que les fantasmes occupent son esprit, que le désir soit exacerbé, au comble de son apogée.

Un rien lui donne de merveilleux frissons, quelques ongles d’abords doux et tendres, un léger effleurement, une caresse éthérée, puis soudain la foudre d’une morsure, subite, imprévisible, fugace, et pourtant si … mordante.

Il se lève selon mes désirs, se retourne et me voilà confrontée à ses délicieuses pommes d’amour, deux belles fesses fermes, rebondies mais point trop.

Une envie monte en moi irrésistible, je veux le voir à quatre pattes, cambré, offrant à la vue de tous, ce beau derrière si tentateur.

Mes mains ne peuvent résister plus longtemps, d’elles même, elles caressent puis fessent à toute volée ces pommes qui semblent encore bien pâles. Elles rougissent ne sachant si la douleur ou le plaisir l’emporte et est-ce une  interrogation qui demande réponse ? N’est il pas plus divin de se promener à la frontière de deux mondes, d’être selon la volonté de l’autre confronté à ce que l’on croyait être ses limites ?

Où est passé cet homme qui râlait parce que j’avais osé toucher d’un peu trop prés à ses poignées d’amour ? Il est bien loin.

Teddy, lui, a grandi, il est  encore sauvage et le savoir indomptable est le plus fantastique défi qu’il me soit offert.

Cependant, plus les sensations sont accumulées au fil de la soirée et après plus de trois heures d’un tendre mais ferme esclavage, Teddy est submergé par un désir qui monte par vagues successives et le conduit  à me dire ce qu’il n’a jamais osé voire même soupçonné être capable d’avouer à une femme.

Toutes les fantasmes les plus fous emplissent ce Teddy qui soudain redevient sauvage et voudrait tout obtenir de sa maitresse.

Et il me faut avouer que parfois alors que je croise ce regard plein de désir, je cède pour lui faire plaisir …

 



Par la baigneuse - Publié dans : Teddy
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