libertinage courtois

Jeudi 26 mars 4 26 /03 /Mars 19:33








La baigneuse se fait mâle

La baigneuse et Teddy ont rendez vous avec Denis, un soumis qu’ils aiment à rencontrer de temps en temps.

Elle aime à les voir ensemble et il ne lui est pas déplaisant de les voir se caresser mutuellement sous son regard gourmand.

Pourtant, ce soir là, elle se fit plus exhibitionniste et s’assis les jambes délicatement ouvertes sur une table gynécologique, Teddy lui faisant face, la regardant sans pouvoir accéder à sa peau si proche dont il pressentait les effluves de numéro cinq.  Denis lui tournait le dos, elle prit une de ses mains et la conduisit doucement au creux de son intimité, si désireuse déjà d’une douce découverte la menant au plaisir.

Teddy la regardait, les yeux pétillants, suppliants, elle pouvait lire dans ce regard la torture qu’il subissait en devant rester coi devant ce spectacle emprunt d’une sensualité forte. Elle cambrait les reins et promenait son minois à la barbe de son amant immobile, geignant enfin et murmurant plaintif son désir exacerbé par les râles naissant de la belle.

Teddy put lire alors à son grand désespoir les prémices du plaisir dans ce regard qui soudain ne pouvait soutenir le sien puisqu’envahi par le tendre abandon du aux caresses pressentes de Denis.

Teddy la regardait ,éperdu, la suppliant de lui pardonner quelques paroles malheureuses et lui offrant des « je t’aime » telles des bouées à la mer, voulant conquérir à nouveau cette amante effrontée qui partait à la dérive avec un autre devant lui, impuissant.

Peut être eut elle pitié de son amant, l’histoire ne le dit pas, elle interrompit le jeu et conduisit ses sages galants vers d’autres lieux plus propices aux ébats.

Elle s’allongea entre eux et ils jouèrent à trois, usant de délicates attentions les uns pour les autres, titillant à loisir les désirs toujours grandissants de ce trio sensuel déjà éprouvé.

 

Bien longtemps après, Denis, un peu las, s’éloigna, elle le ramena et le fit assoir sur la couche.

 Son amant et elle eurent la même envie ensemble, offrir à Denis un moment nouveau , une baigneuse allait entrer en lui.

Elle se prépara lentement, ajustant cette étrange chose entre ses jambes. Elle était assez maladroite car encore peu rodée à l’exercice et le seul fait de revêtir cette protubérance provoquait en elle des sensations peu connues.

Denis fut placé à quatre pattes au bord de la couche, Teddy prépara avec une lente attention l’orifice qui allait bientôt la recevoir.

Il s’en suivit une scène faite de tendre délicatesse, de douceur et d’attention  qui permirent à Denis de vivre ce moment, les deux amants l’espéraient, comme un instant unique, un brin hors du temps, vécu en toute simplicité, dans la complicité d’un trio sensuel.

La baigneuse n’était guère expérimentée, mais elle laissa entrer en elle, ces sensations qui lui étaient alors étrangères, elle fut « mâle » un bref instant.

Elle n’eut de cesse ensuite de retrouver avec le plus grand plaisir et dans une délicieuse débauche sa si merveilleuse et aimée féminité.


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Lundi 15 décembre 1 15 /12 /Déc 23:05






La baigneuse est en faute

Alors qu’elle est enfermée dans sa clinique, la baigneuse demeure sage, bien trop sage.

Sans trop savoir qui elle cherche, peut être un joueur, ou une joueuse d’ailleurs, témoin de ses futures retrouvailles avec Teddy, elle s’en va flâner sur un site de rencontres à vocation BDSM, celui où elle rencontra Marie, la belle et douce Marie, Marie la terrible tentatrice.

 

Et là, un homme vient lui faire les yeux  voire les fesses douces.

Leur dialogue vire immédiatement à l’aigre doux, mais les voilà tels deux coqs, se jaugeant, en l’instance du bout des mots.

La baigneuse adore les joutes verbales et déteste qu’on tente de résister aux  charmes  des appâts  que sont ces phrases, dès qu’elle sent que le frétillant poisson annonce  un QI et  un QE alléchants, point n’est affaire alors de chiffres en tous genres, il n’est question que de conquête de l’esprit.

Elle pressent l’aubaine, il est drôle, piquant, fantasque, joueur en diable.

Le voilà au détour d’une phrase, à une heure avancée de la nuit, qui se fait pressant, il veut qu’elle le reçoive, il aimerait escalader sa fenêtre, venir à l’assaut d’une baigneuse enfermée dans son donjon.

N’y tenant plus, il l’appelle et tente en vain de venir profiter du désarroi sensuel de la belle.

Il la sens fébrile, joueuse et coquine.

Il réussit à lui soutirer l’adresse de la clinique où elle est emprisonnée.

Un concours de circonstance fait que se passe plusieurs jours dont un week-end, un fameux samedi soir, où la baigneuse met ses désirs à très rude épreuve.

 

Un samedi soir où contre toute attente la baigneuse est subjuguée par ELLE, Marie, Marie la douce qui s’offre avec une générosité déconcertante, Marie qui jouit avec la hargne qu’aurait tant aimé hurler la baigneuse.

Marie, la délicieusement perfide tentatrice, qui  transforme une  envie sensuelle en un raz de marée de désir.

Marie, qui supplie avec tant de conviction, Marie qui retient la baigneuse alors qu’elle s’apprête à rompre la promesse faite à Teddy (pas une caresse, pas un attouchement avant jeudi 22h30).

 

Lundi matin, le téléphone de la baigneuse sonne, l’homme à la voix sure et souriante, au rire cristallin  se propose de passer en soirée.

Le jeu les amuse tous deux, que se passera t’il dans cette chambre de clinique au fond d’un couloir aseptisé ? Ils l’ignorent et c’est cela qui les attire l’un comme l’autre, tester les limites de l’inconnu.

 

Il est environ 22h, le lundi soir,  alors que la baigneuse adresse ces mots à la douce Marie en réponse à un mail :

 

« Oui, Marie, divine, qui s'offrit à moi, Marie dont les râles ont nourri mes désirs, tu seras mienne, tu seras chienne, non pas parce que je l'exige mais parce que tu le désires avec ardeur ; parce que je ne t'imagine pas t'abandonnant, facile, non.

Tu te donneras parce que tu aimeras m’offrir ton corps, parce que tu écouteras tes envies, tes désirs.  Tu te donneras parce que tu sais que je n'aurais de cesse de t'offrir le meilleur de toi même, Marie.

Oui, Marie, tu seras mienne. Tu seras, pour moi, emplie d’un insatiable appétit sensuel, parce que tu sais que mon plus grand plaisir sera de t’offrir l’extase.

Marie, tout cela, je le désire ardemment. Teddy a lu ce qui sont maintenant nos souvenirs, belle Marie. Il était tout ému à la lecture de mes mots, Marie, ébaudi de notre audace, de nos envies, de notre complicité naissante.

Pourtant Marie, ce soir, je dois te confesser ma faute.

Marie, je me dois de te le dire, j’ai commis un pêché de chair, je te l’avoue à toi qui attisa et retint avec brio mes ardeurs, j’ai rompu ma promesse.

Un homme est venu ce soir , dans ma chambre de clinique.

O marie, ce fut terrible ! Au bout de quelques minutes, il a demandé à voir mon cul, j’ai mis mes mains sur le lit, me suis dévêtue et ai offert ma croupe à son regard.

Il l’a touchée, caressée, fessée en travaillant mes seins et je l’avoue, Marie, j’étais dégoulinante. Les désirs que tu as su si bien susciter samedi, la frustration que tu m’as obligée à subir par tes suppliques sont revenus avec une force sans pareil.

J’ai eu envie de ses doigts me fouillant, de ses douces morsures, j’ai eu envie de me livrer.

Il m’a entrainée dans la salle de bain, a fermé la porte à clé, a exigé que j’écarte très grand les jambes, en baissant la tête sur le lavabo, offrant une croupe bien cambrée à son regard de plus en plus lubrique.

Et là, Marie, il m’a fessée, plusieurs fois, fort. J’avais peur que mes voisins entendent les claques sur mes fesses ou les petits cris aigus qu’elles suscitaient.

Marie, j’ai honte de moi, je suis une salope sans volonté, plus il jouait avec mes fesses et plus mon désir grimpait.

Et à cet instant, je vous ai imaginé Teddy et toi me regardant moi chienne en chaleur, dégageant fébrilement son sexe en érection alors qu’il m’avait obligée à me mettre à genoux devant lui, ma bouche à la hauteur de son bas ventre.

O Marie, vous étiez là alors que je l’ai gouté de ma bouche, alors qu’il enfilait sa queue gonflée jusqu’au fond de ma gorge, provoquant presque une nausée.

Oui, vous étiez là lorsque je mis ses couilles remplies dans ma main et que je lui dis : « alors qui en veux plus maintenant ? », le soumettant ainsi à la torture qu’il me fit subir la minute d’avant en exigeant de moi que je me regarde dans le miroir telle que j’étais :salope prête à se livrer sans retenue.

J’ai supplié qu’il arrête dans un sursaut de lucidité, Marie, crois moi :

-          Je ne dois pas, c’est mal, j’ai promis, lui dis je

-          Qu’as-tu promis, à qui ?

-          J’ai promis à Teddy, je l’ai juré à Marie, je dois me présenter vierge jeudi à 22h30, devant Teddy, vierge de plaisir lors de ce séjour de 3 semaines.

-          Tu vas donc être punie, si tu lui racontes tout cela

-          Peut être, oui, je ne sais pas, je ne dois pas être caressée ainsi et je lui raconterai tout en détail, j’y suis tenue

-          Comment va-t-il te punir ?

-          Je l’ignore, je n’aurais d’autre choix que de subir son courroux et sa volonté en silence puisque je suis en faute.

J’avais beau supplier que ce supplice de tantale cesse, Marie, il continuait à me caresser et à attiser mon désir. Savoir qu’il me contraignait à rompre ma promesse semblait  décupler sa « puissance ».

Marie, je te le jure, Marie, j’ai lutté de toutes mes forces contre ce désir inexorable et je n’ai pas joui Marie, je n’ai pas joui parce qu’il n’aurait semblé te trahir, toi qui fit tout pour que je respecte cette promesse faite à mon cher Teddy.

Je lui ai refusé ma jouissance, Marie, mais j’ai succombé à ces caresses et il me faut avouer que te l’écrire, là maintenant redynamise mes envies et qu’à nouveau je me souviens de cette chaleur torride qui m’habita samedi soir alors que tu râlais ta jouissance au creux de mon ouïe.

Marie, comme tu le vois, je ne suis qu’une salope dépendante du sexe, incapable de refreiner ses pulsions, mais quelque chose me dit que toi, … tu peux me comprendre … »

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 


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Dimanche 14 décembre 7 14 /12 /Déc 01:09








Marie et la baigneuse

La baigneuse est loin du monde, retirée. Son teddy lui manque. Elle se souvient avec délice de son odeur, de son regard, de sa si sage obéissance.

Elle est partie depuis quinze jours et a promis à son tendre de rester « vierge » de toute caresse.  Elle lui a promis une totale abstinence afin qu’il redécouvre un corps surchargé  des envies accumulées, afin qu’elle lui offre une envie décuplée, un désir foudroyant qui, elle le sait, naitra à la seconde où elle croisera son regard.

Elle s’ennuie, elle si gourmande tourne en rond dans sa prison. Elle le croise parfois sur la toile, ils se parlent et irrémédiablement au bout de quelques mots le désir monte fort, intense.

Elle se raisonne.

Il tente presque de la fuir pour ne pas faire naitre cette envie impulsive, incontrôlée.

Elle l’a juré, vierge de toute caresse jusqu’à jeudi soir vers 22h30 chez elle.

 

Pour calmer ses ardeurs, la baigneuse qui aime tant l’inconnu, se met en tête de trouver une femme, sensuelle en diable, et part en conquérante sur le net, afin de trouver cette perle rare qui pourrait vivre en osmose leurs désirs, leurs aventures érotiques.

Elle se heurte à l’indifférence, aux craintes, à la bêtise, à l’a priori. Bien que se présentant en finesse, laissant l’élégance du mot choisi toucher l’envie, elle est rabrouée, considérée sans autre forme de procès comme une prédatrice.

 

Puis soudain au milieu de cette incompréhension, quelques mots se dessinent, un joli pseudo, un retour intelligent et intelligible, une reconnaissance de son vocable sincère et teinté d’érotisme, ne voulant que séduire.

Elle, celle qui se nommera Marie, se livre bien peu dans son annonce et cela incite, suscite la curiosité des sens de la baigneuse

Marie caresse ses mots, Marie se love avec précision dans l’un ou dans l’autre.

Elles ont un amour en commun, celui du mot.

Marie avoue à la baigneuse au bout de quelques échanges qu’elle a visité le site coquin de celle-ci et qu’elle y a pris gout, gout à la forme, mais aussi au fond, à l’esprit.

Et enfin, en une sombre et froide soirée d’hiver, la baigneuse toujours seule dans sa prison, décide de se faire plus mordante, plus coquine. Elle se met à jouer, à séduire.

La baigneuse tant amoureuse et désireuse des hommes part à la conquête d’une femme, pas n’importe quelle femme, non, Marie, Marie la douce, Marie la mystérieuse qui ne révèle que tout doucement ses envies, ses désirs.

La baigneuse tente alors un peu plus, va chercher ce désir qu’elle sent là, prêt à monter à la vue de ses mots. Elle la pousse dans ses retranchements, la renvoie à sa réalité physique du moment. Marie se dévoile et taisant ses résistances avoue son trouble et n’y tenant plus sous les assauts sensuels et par trop évocateurs de la baigneuse lui demande son numéro de téléphone, alors qu’elle avoue une intimité ruisselante, là, devant son écran, au creux d’une longue soirée.

La baigneuse ne trouve pas le numéro de sa geôle et est interrompue par la visite d’une infirmière.

Marie défaille à l’écrit et réclame fébrilement d’entendre cette voix qui provoque ses délicieux émois.

La baigneuse l’appelle, prête à continuer le jeu sur le tour frénétiquement coquin, qu’elle avait lentement emmené.

Une voix claire, visiblement peu émue mais très souriante l’accueille.

Tout le trouble installé s’envole et le doute insidieux de la réalité fait naitre un charmant dialogue élégant, agréable mais où l’émotion s’en est allée.

Et cette fois, elles sont deux à jouer à ce jeu délicat entre tous de la séduction sensuelle.

Puis au détour d’un mot, le climat s’échauffe et Marie redit son envie qui s’était endormie.

La baigneuse l’interroge avec précision,  porte t’elle un vêtement ? Où sont ses mains ? Est t’elle prête à s’abandonner aux mots murmurés, là, maintenant.

Marie est nue, elle s’est allongée sur sa couche et attends les désirata de la baigneuse pour bouger la main opposée à celle du téléphone avoue cependant que celle-ci se situe sur son sexe.

Interrogatoire à nouveau :

-          Êtes-vous rasée ?  laissez vos cuisses fermées, dit la baigneuse

-          Je suis rasée, oui, ma douce

-          As-tu des ongles longs ?

-          Non, ma douce

-          Alors promène très lentement le bout de tes doigts sur ton triangle, doucement, avec une lenteur étudiée qui ne fera que croitre le désir naissant. N’écarte pas tes jambes, mouilles tu ?

-          Oui, je suis très humide

-          Je veux que tu concentres toute ton attention sur ton intimité, que tu ressentes la chaleur montée à l’écoute de mes mots

-          Oui

-          Rien ne t’oblige à parler, à répondre, suis mes instructions, je veux entendre ton souffle

La baigneuse sent Marie de plus en plus fébrile, habitée par l’envie d’aller enfin caresser son antre chaude.

Alors, elle lui ordonne de retirer sa main et lui demande de revenir vers ses seins.

-          Leurs pointes sont dressées, ma douce, tu es sadique !

-          C’est bien, prends ton têton entre deux doigts avec fermeté et malaxe le bien

-          Je le travaille  pour vous

Et à ce moment, la baigneuse entend les premiers soupirs, Marie  caresse ce têton enflé oubliant ainsi d’avoir du si brutalement oublié son sexe en érection.

Les soupirs donne à sa voix des vibratos que la baigneuse apparente à une musique sacrée entre toute. Et elle confesse, alors, son propre émoi à l’écoute de cette sensuelle mélodie.

Elle ordonne d’entendre la mouille de Marie et lui demande d’enfouir ces doigts dans sa chatte afin de se gargariser du tangible et réel émoi de sa belle du soir.

Puis, la voix de la baigneuse contaminée par le son des clapotis de cette chatte ouverte et offerte, se fait murmure, incitant la belle, à continuer son sensuel ouvrage.

Elle module sa voix, la calque sur les soupirs, sur le désir qu’elle pressent, incitant la belle à gravir la sensation et aller toujours plus loin.

Elle cultive les « tu », glisse au milieu des mots châtiés un :

-          Tu aimes, belle salope, je t’imagine, devant moi à quatre pattes, offerte, tu aimerais sentir mon god puissant entrer en toi, te prendre comme un chienne. Tu aimerais savoir Teddy nous regardant hagard, là à quelques mètres, alors que je suis en toi

-          Oui, ma douce, je m’offrirai, j’aime que vous me désiriez chienne et salope.

Et lors que le désir de Marie va crescendo, la baigneuse perd le contrôle de ses propres désirs et avoue à la belle cette furieuse envie qu’elle a de l’accompagner dans ce voyage vers la jouissance

-          J’ai promis de ne pas me caresser, je l’ai promis à Teddy, murmure t’elle désemparée

-          Ne le faites pas

-          Je ne peux pas Marie, tu m’excites trop, ma main est sur mon sein, j’écarte les cuisses sentant cette lourde chaleur m’envahir

-          Non, ne le faites pas, supplie Marie entre deux râles.

Et alors que la baigneuse cède aux suppliques de la belle, et respecte son vœu de chasteté, alors que, pourtant débordante d’une furieuse envie de hurler elle aussi son extase, Marie jouis et offre à la baigneuse le chant de son abandon dans le plaisir.

La baigneuse essaie de la stopper dans son élan extatique mais Marie n’a pas la force de se frustrer et laisse la jouissance aller jusqu’au terme qu’elle est capable d’atteindre.

Elles respirent, toutes deux, immobiles, l’une nue sur son lit et comblée, l’autre dans un fauteuil de clinique, habillée, divinement frustrée par sa promesse, percevant l’humidité de sa culotte et la sachant inatteignable.

La baigneuse remercie la belle de l’avoir si magnifiquement troublée.

Marie la réconforte en lui rappelant que le plus merveilleux dans cette histoire est d’avoir contre vents et marées offert cette frustration à Teddy, un don unique et précieux au nom d’un Amour sans sagesse.

 

 

 

 

 

 

Par la baigneuse - Publié dans : libertinage courtois
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Lundi 27 octobre 1 27 /10 /Oct 02:37




 

Il est des œuvres d’art qui par essence restent indomptables, des chefs d’œuvre où l’émotion culmine au plus loin du firmament, où soudain il nous semble flirter avec la perfection.

 

La baigneuse et teddy sont à Barcelone, ville de la nuit, ville festive, ville où l’excès s’écrit sur chaque façade.

Ils ont revêtu pour l’occasion leur atours libertins, oubliant les jeux BDSM pour un soir, un weekend  où sensualité va rimer avec sexualité.

Elle est pleine d’envies, elle les a plus d’une fois formulées depuis quelque temps, elle veut s’offrir devant lui, offrir son plaisir à un autre, tout en maintenant son regard rivé au regard de son Amour.

Elle a, dés le début de leur relation et cela a perduré bien après l’échange des rôles : soumis, dominé, le désir brulant et intact d’être à un tel point d’abandon qu’il sera seul maitre de qui la caressera, la pénètrera en ces soirs de relâche.

Elle a conscience de la douce et tendre perversité qui se cache derrière cet abandon d’un corps qu’elle offre sans retenue, ou plutôt sans ses propres retenues, puisqu’ elle confie à son amour les limites de ce que son enveloppe, son cerveau va accepter ou non.

Le vendredi, elle s’offre  à deux hommes, avec réticence et sans gout. Elle, si gourmande, ne saurait pourtant se contenter d’hommes gaillards et un rien trop « sexuels » à son gout. Plus le temps passe et plus il lui faut la forme, cette atmosphère où les sens s’éveillent, un savant mélange de beau, de bon, de goûteux, d’odorant, de doux et ferme.

Cependant, elle s’exécute, devant respecter son propre « cahier des charges », celui qu’elle a si souvent susurré à l’oreille attentive de son amant.

Teddy, s’il se régale du spectacle de sa baigneuse abandonnée par delà ses mains, reste sur sa faim et ne peut faute de combattante rendre cet abandon si particulier  à sa maitresse.

Le lendemain, l’endroit reste enfumé et mort.

Mr jean pierre Glaouis et Melle Nadia Glamour par eux dénommés, joue au papa et la maman devant leurs yeux médusés et à leur grande honte fort amusés.

Les couilles du sus nommé pendent lamentablement entre deux cuisses à qui elles donnent un air flasque et guère enjoué.

La soirée prend alors un tour comique inattendu qui au-delà d’un certain ennui, habite la soirée avec bonhomie.

Mais, voilà baigneuse et Teddy par delà les frontières du rire retrouvent toujours au croisement de leurs regards, l’envie, le désir.

La baigneuse s’allonge sur une large couche, l’air est presque frais alors que son corps entre dans un parfait immobilisme, troublé par une respiration ample et forte.

Teddy est lové contre elle, elle sent le contact de son bras sur sa cuisse, contact agréablement pesant qui la contraint à rester dans la réalité de l’ instant.

La main de son amour joue lentement, étonnement avec son sexe qu’elle sent se dresser de désir au fil des caresses.

Son clitoris s’enflamme  avec une lenteur que chaque passage du doigt de son amant orchestre avec un brio presque diabolique.

Elle sent son plaisir grimper et elle ne lutte pas, n’attends rien, elle a pour seule convoitise de gouter chaque seconde de ses sensations hors du commun qu’elle vit bien au-delà de son seul désir.

Chaque inflexion de doigt, chaque pression est une phrase musicale qui coule le long de ses hanches offertes.

Chaque imperceptible mouvement devient une envolée lyrique qui la transporte toujours plus loin, plus haut …

Elle sait qu’elle ressent, alors, du pur plaisir, l’orgasme pourrait en être le but ultime, mais il n’en est rien car ce bien être extatique  peaufine au divin et rester là suspendue au bon vouloir d’un doigt qui parfois se fait cruellement immobile alors que par deux fois elle entend son amant se laisser emporter par le sommeil sa tête lovée sur son ventre rond, est un pur délice hors du temps et de l’espace.

La musique envahit tout son être, son enveloppe, son cœur, son cerveau, elle n’est alors que sensations, plus rien n’existe que cette mélodie impromptue et merveilleuse.

Puis, elle sent qu’imperceptiblement la belle et douce complainte gagne en force et prend des airs d’intensité  qui bousculent tout, emporte vers  les cieux leurs notes exacerbées de puissance jusqu’à un paroxysme qui confine à l’insupportable.

La baigneuse n’y tenant plus hurle sa jouissance d’une voix rauque et animale, reprenant brutalement le contrôle de son corps et livrant bataille à cette secousse sismique, ses déferlantes qui l’envoie dans un ailleurs pourtant  si proche, elle se gargarise de cette épopée symphonique écrite du bout d’un doigt, celui de son Amour.

Puis vient le silence, un relâchement total envahit son  corps alors que son esprit bouillonne encore et que son  cœur bat la chamade.

Et, indiciblement, vient cet instant où elle aimerait tant rendre au centuple ce qui lui a été offert, où soudain elle se voudrait inspirée elle aussi de cet élan artistique improvisé, de ce talent qui n’existe que dans l’alchimie périlleuse de deux corps qui s’aiment.

 

Amour, Amour, tant de choses furent dites, écrites, murmurées, hurlées, pleurées, déclinées, dessinées, sculptées, filmées, esquissées, esquivées, détruites, construites, sublimées en ton nom et pourtant à chaque fois que je te retrouve Amour, la page est blanche, vierge, et toute la magie et le mystère de cet univers convergent afin que nous la remplissions de nouveau et  toujours  autrement  ….

Par la baigneuse - Publié dans : libertinage courtois
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Mercredi 17 septembre 3 17 /09 /Sep 20:54




L'air est un peu frais en cet après midi de septembre, la baigneuse déjeune avec Teddy.

Elle a ensuite rendez vous avec un homme rencontré sur le net, pas de sm, juste une rencontre, toute simple.

Elle informe son amant de cette entrevue à thème. En effet, l'homme tient un club de gym en banlieue. Il lui propose un sauna informel et un massage prévu fort sage.

Elle ne sait résister à cet instant de laisser aller suprême qu'offre les massages.

Teddy lance quelques remarques acerbes sur cet homme qui lui est inconnu. Il semble partagé entre le désir que sa maitresse séduise et le déplaisir de la savoir vibrante et offerte à un autre sans qu'il puisse voir, intervenir.

La baigneuse se rend au nord de Paris sans envisager ou présager de ces moments qu'elle laissera prendre vie selon son ressenti.

Elle gare sa voiture, entre dans une salle de fitness équipée, fait face à un homme de taille moyenne, cinquantaine très épanouie, bronzé, vêtu de vêtements de sports. Il a d'emblée cet accueil chaleureux qu'ont les gens du midi.

Ils boivent un café puis se déshabillent, entrent dans le sauna où règne une lumière tamisée, une température chaude sans être, toutefois, étouffante.

Ils devisent tranquillement alors que la chaleur installe lentement le relâchement de leurs corps et impose à leurs cerveaux un rythme plus nonchalant.

Faute de pouvoir observer ce corps nu et en sentir les tensions, la baigneuse devine au son d'une respiration trop rapide, de soupirs parfois trop longs sans l'être assez pour indiquer une relative relaxation, un homme empli de stress, de tension quasi palpables à chaque expire.

Sans préambule, elle descend sur le ban de bois du dessous, lui demande de s'allonger et prend entre ses deux mains un des pieds de l'homme encore crispé et n'a de cesse de sentir enfin sous ses doigts la détente s'installer peu à peu.  Les soupirs se font plus longs, plus profonds et à cet instant, elle  sait que tacitement, elle invite cet homme dans son monde sensuel.  Elle n'a  bien sur aucune idée du chemin qui sera parcouru mais l'aise enfin retrouvé dans le second pied de l'homme présage assez bien de son possible abandon.

Alors qu'il se passe un gant de crin sur le corps, elle interrompt son mouvement et le gant vient naturellement habiller la main de la baigneuse.

Lentement, cette main rugueuse part déambuler sur ce corps tendu afin que l'esprit de l'homme goute à cette ballade chaste et pourtant embryonnaire d'une sensualité qu'elle ne cherche pas à cacher.

Chaque partie du corps se détend, les muscles se libèrent, non sans résistance, de ce poison que distille le stress dans nos enveloppes charnelles malmenées.

Le temps passe, rythmé par une alternance de douche et de massages dans l'antre chaude du sauna.

Il lui propose de changer de lieu. La baigneuse s'étend, alors, sur une sorte de banquette posée en hauteur, dans une pièce assez exiguë.

 Elle offre son dos à cet homme qui lentement parcourt de ses mains des rondeurs par trop épanouies. Elle pressent qu'il n'en prend pas ombrage. La respiration de l'homme s'accélère et la baigneuse savoure avec un sourire coquin la victoire de sa sensualité au son des soupirs d'un désir naissant et croissant.

Elle se retourne et offre son corps, son intimité, ses seins nus au regard de cet inconnu, s'amusant à imaginer le temps qu'il lui faudra pour donner à ces massages un tour bien plus érotique.

Si la baigneuse est prête à offrir aux hommes cette détente suprême nommée abandon, elle ne se livre que rarement et bien peu d'hommes savent trouver le chemin qui la mène à l'extase.

Et pourtant contre toute attente, dans ce lieu certes propre mais plutôt kitch, avec cet homme sans adresse particulière, elle jouit sans très bien comprendre pourquoi son corps s'autorise un orgasme, lui si difficile à satisfaire.

Alors qu'elle reçoit avec étonnement les  caresses de l'homme, la baigneuse visite, elle aussi, l'intimité  offerte et semble t'il stimulée de cet inconnu bien plus détendu.

Quand  elle part enfin vers une exploration plus précise de ce mont s'étirant au dessus de terres vallonnées, elle veut le conduire, avec  la même générosité dont il a fait preuve l'instant d'avant, vers une contrée extatique où plus rien ne compte que ce plaisir charnel qui s'offre corps et âme, les gardant à l'abri de tous les tourments.

Elle joue avec lui, flirtant avec ses limites, devinant par instinct sa résistance, la défiant sans cesse sans lui autoriser le divin lâcher prise.  Elle tape sur une main trop impatiente qui voudrait se substituer à la sienne et habille de ses lèvres le sexe avide de cet homme aux désirs exacerbés.

Et au moment où enfin le sexe se libère, l'homme réclame sa pitié, elle la lui refuse.

 

La baigneuse repart en fin d'après midi, sans savoir s'il y aura une  suite  à donner à ces instants sensuels et alors qu'elle rentre chez elle, elle hésite encore sur la manière dont Teddy sera informé, ce soir, en présence de Denis, de ces moments volés où elle livra son intimité à un inconnu trop touchant.

 

Cependant, alors qu'elle prend une douche froide avant de se rhabiller au sortir de ce rendez vous, elle évite soigneusement de frotter son corps enduit d'huile, afin que Teddy sente, le soir,  sous ses doigts la présence tangible des restes d'un sauna intime.


Par la baigneuse - Publié dans : libertinage courtois
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Vendredi 12 septembre 5 12 /09 /Sep 02:00





 

Teddy se révèle encore une fois  et émet un souhait alors que la baigneuse lui offre cet abandon qu'elle ne dévoile entièrement qu'à lui.

Il aimerait qu'elle trouve un amant dominateur, un amant de jeux.

-   interdiction de tomber amoureuse, lui dit il, mais j'aimerais tant te savoir dans les bras d'un autre, te savoir offerte à ses exigences, j'aimerais tant qu'il se mêle à nos jeux, qu'il se joue de ton corps alors que je vous regarderais sage et soumis attendant qu'il me fasse peut être l'aumône d'une caresse sur le corps désiré de ma maitresse.

 

Voilà qu'au bout de cinq ans, le jeu évolue, s'ouvre;  cinq ans à explorer un corps, cinq ans où les fantasmes ont pris vie au gré des envies suscitées par un mot, un regard, un corps, un lieu, une étonnante opportunité provoquée ou hasardeuse.

Et là, à cet instant, la baigneuse entrevoit un nouveau monde et se délecte déjà des possibilités infinies qu'il offre à son imaginaire.

Elle ne s'est jamais totalement abandonnée dans la soumission qu'à lui et il lui semblait que chercher un autre dominateur  aurait été le trahir (sans doute la peur sous jacente de s'attacher trop à un autre que lui).

Elle s'est amusée une fois ou deux à jouer les femmes sages et obéissantes juste dans le but de séduire l'autre et mieux lui faire connaitre  ce qu'il aurait aimé lui prodiguer.

La baigneuse attire de par ses mots, de part son regard passant de la tendresse à l'arrogance.

Il se  dégage d'elle, une sensualité forte, intense, provocante, quasi animale, une sensualité qui trouble, qui donne irrésistiblement l'envie d'aller à sa découverte, comme si soudain elle narguait l'autre par des promesses entrevues dans un mot, un sourire, une intonation de voix, un regard qui fuit puis pénètre.

Elle est joueuse dans l'âme, tantôt lascive et douce, tantôt  fière et sévère.

Et si ses formes sont par trop généreuses, peu importe, elle  laisse transparaitre  une impression que de doux délices  sont à portée derrière ce regard aiguisé et ces lèvres pulpeuses.

Ses mots dansent et se balancent, caressent  et s'éloignent pour mieux porter une exquise estocade  et elle confesse un merveilleux plaisir à séduire, à emporter une suave victoire, la savourant d'autant qu"elle paraissait improbable au premier abord.


Aujourd'hui, alors que Teddy lui demande d'entrouvrir  cette nouvelle porte, elle est déjà titillée par toutes les opportunités qui s'offrent à eux, émoustillée par tous les fantasmes qui se multiplient, tendrement happée par cette complicité sensuelle et sexuelle qui les lie toujours plus fort.

 





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Mercredi 18 juin 3 18 /06 /Juin 21:27






Il est cinq heures, un dimanche soir, le soleil brille encore, légèrement voilé par des nuages épars.

Teddy est dans le train. Il est assis au milieu de passagers bruyants.

Dés le matin, sa chère baigneuse et maitresse l’a prévenu de son éventuelle sollicitude sensuelle.

A 17h30, il reçoit un message neutre : « Es tu confortablement installé ? ».

Puis les mots s’envolent tantôt frais et pimpants, tantôt doux et suaves, tantôt chauds et enivrants.

Il est au cœur de cette foule bruyante et bigarrée de retour de weekend, elle est seule sur son lit, lascive et demi nue.

Elle aimerait que ses mots se glissent en lui, elle aimerait qu’ils se lovent en son intimité, elle aimerait qu’ils les lisent en imaginant  sa voix douce, grave  et chaude les lui murmurer au delà du petit écran froid soudain éclairé de la lueur d’un message.

Elle joue, joue de son désir, de ses envies les plus secrètes, les plus inatteignables, celles qu’il ne soupçonne pas encore, qu’elle va provoquer au fin fond d’une mémoire sensuelle endormie.

Elle joue,  titille,  elle mordille du bout des lettres,  caresse d’un travers de mot,  stimule du détour d’une phrase.

Il lutte, le train est décidemment bondé, les gens autour sont bruyants. Il ne peut se concentrer, ses pensées dévient au gré des paroles trop hautement prononcées autour de lui.

Le murmure des mots suaves est trop vague, trop lointain.

Il entre dans le jeu, s’amuse, s émoustille, en sort et   redescend déçu et désœuvré.

Les minutes s’égrènent, les mots volent, courent  le long des rails, le rattrapent et se perdent, le doublent et s’accrochent, le joignent  et l’enjoignent  à l’abandon dans l’intimité d’une enveloppe charnelle exposée à la foule ignorante de toutes ces idées qui se bousculent.

Un  doux marivaudage, où la brièveté du message rend chaque mot indispensable, s’installe, il y pénètre pour mieux s’en séparer, s’y invite et se déconcentre.

Il peste contre cet entourage bruyant, les insulte intérieurement de troubler ainsi ce désir naissant qui le réchauffait si bien déjà.

Il rage de ne pouvoir satisfaire aux exigences d’une maitresse gourmande, affamée, qui, perfide, joue  toujours plus dans l’espoir de l’amener à la frustration forte d’un désir à naitre.

Que faire ? Elle le trouble, ou plutôt il aimerait tant qu’elle le  trouble. Il ne sait plus, se perd en conjonctures.

Elle harcèle ses sens, indifférente à son manque de concentration, lui intime l’ordre de prouver sa virilité, provoque, attise sans cesse, sans gène, sans retenue.

Elle livre bataille à coup de mots aiguisés à un désir enfoui qui s’éveille le long  de la verge qui la lit, pendue à ses lèvres si lointaines et si proches.

Il n’y tient plus.

Alors, qu’elle se croyait vaincue par des bardots du dimanche, voyageurs incultes de ses désirs et ordres, elle reçoit une belle preuve imagée de la semi débandade de son  amant désœuvré.

Elle admire ce membre exhibé sur son écran, sentant monter  ses désirs au seul plaisir de sa vue.

Il  descend du train, part vers un ailleurs encore tout frémissant d’elle,  son corps imaginé, son odeur sensuellement désirée,  sa moiteur supposée,  ses mots si délicatement murmurés,  ses sens émoustillés.

Leurs envies vont vivre, grimper pour atteindre leur paroxysme dès leur prochaine rencontre  alors qu’il croisera enfin son regard.

Elle emplit ses pensées

Il emplit ses pensées.

Leurs  corps partent à l’aventure ….

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Dimanche 3 février 7 03 /02 /Fév 21:18


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Teddy est parti, parti loin avec « elle », elle que la baigneuse exècre, ville jalousie.

Un homme  a invité la baigneuse gentiment à venir boire un thé après une balade en forêt. Elle  le retrouve là bas, au milieu des bois.

Elle  ne connaît de son physique qu’une vague silhouette, il sait qu’elle semble baigneuse de Botero.

Elle aperçoit de loin son visage et sans trop savoir pourquoi, elle  pressent qu’il est là à quelques pas. Il serait mentir de prétendre que le  cœur de la baigneuse  ne bat pas un peu plus fort. Elle aime ce moment délicieux où ce parfait inconnu sur qui elle a déjà appris beaucoup  se dévoile enfin.

Elle aime ses traits, son regard se pose sur le sien, une éternité s’écoule.

Ils décident de se  promener. La forêt étale ses tristes ramages nus sur lesquels  se  devinent  déjà quelques bourgeons précoces.

Ils devisent  longuement, parlent de leurs  gouts, leurs aspirations, leurs envies.

Il est joueur, elle aussi.

Ils  parlent, papotent, il est très bavard, elle aime l’entendre se raconter, dire avec les mots une vie en mouvement.

Ils se sont  rencontrés virtuellement sur un site SM.

Son fantasme est simple : il souhaite être  fessé dans cette forêt sans autre forme de procès.

Elle attend le moment propice, elle  n’est  pas pressée.

Et à l’instant où il ne s’y attend pas, elle le plaque contre un arbre et pose ma main sagement sur ses fesses, le contact reste très chaste en ce jour d’hiver, pourtant elle  le sent frissonner de cet approche un rien brutale.

La main de la baigneuse écarte les pans du manteau et se pose à nouveau sur cette partie charnue, elle se promène doucement et d’un coup se soulève pour s’abattre moins délicatement sur ce derrière gentiment offert.

Que pense-t-il ? Elle  le pressent fébrile, il se laisse aller sur cet arbre et offre une part de son intimité, à une  baigneuse inconnue.

Elle se  tient derrière lui et le fesse à un rythme lent, sur l’étoffe de son pantalon en velours.

L’instant se fige, la forêt est déserte.

Soudain, sa main s’arrête et la baigneuse ordonne à l’homme  de se retourner. Il obéit.

-          Offrez-moi ce thé, lui dit-elle

Quelques minutes plus tard, il est assis prés d’elle, la tasse brulante à la main, bien moins volubile qu’au début de leur  rencontre.

Un silence s’instaure, pas un de ces silences pesants, non celui là n’est qu’attente, envie, désir.

Elle lui ordonne de poser sa tasse,  défait les boutons de son pantalon et lui demande de se pencher. Le  torse de l’homme épouse les cuisses de la baigneuse qui déshabille ce séant offert dans toute sa simplissime splendeur à son regard gourmand.

Les  mains vont immédiatement à la découverte de ces belles pommes d’amour,  blanches, laiteuses, fermes et pourtant détendues, belles protubérances qui ferment la marche d’une chute de reins délicieuse.

La situation est si charmante, une inconnue s’apprête à fesser un homme dont elle ignore presque tout, juste pour lui procurer un plaisir purement sensuel.

Il va ressentir les douces morsures de deux mains imprévisibles aux quelles il a confié sans réserve son postérieur, sans trop savoir pourquoi, juste parce que son instinct s’est amusé à lui dicter.

Les mains sont d’abords douces, presque molles, découvrant  cette chair offerte, puis elles deviennent plus inquisitrices, plus persévérantes.

Elles happent la peau sous leurs doigts habiles, la pétrissant sans ménagement. Il reste immobile attendant le moment où une de ces mains se soulèvera soudain pour retomber sur ses fesses abandonnées le temps d’une fessée.

Les mains font enfin leur ouvrage et fesse cet homme avec une fermeté pourtant tendre. Il semble aimer et émet quelques râles lorsque les mains se font plus rudes. Il se tortille enfin sous le joug de ce carcan manuel.

Il ressent chaque morsure et s’en délecte, l’intensité monte sans cesse et son ressenti le laisse de plus en plus pantelant.

Les mains soudain cessent leur jeu et laisse place à nouveau à un silence d’évidence.

Il se relève, la regarde, et se noie dans les yeux limpides de la baigneuse, il approche doucement son visage du sien jusqu’à que leurs lèvres se touchent.

Ils vont se découvrir toujours plus, jouer de leurs sens, s’amuser de leurs émotions, de divertir de leur désir, se distraire de leurs sensations, se réjouir de leur plaisir.

Il aura vécu son fantasme, elle aura aimé lui offrir un brin de volupté ….

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Mardi 29 janvier 2 29 /01 /Jan 21:16
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Il est déjà très tard quand le téléphone sonne.

J’entends sa voix pour la première fois, elle est jeune, spontanée, sans emphase.

Il est parfois difficile de briser la glace. Nous nous sommes, surtout lui d’ailleurs, livrés par écrit, de jolis mails et maintenant les confidences intimes doivent se chuchoter au creux d’une oreille encore inconnue.

Je ne suis pas dans l’esprit, je balbutie, fanfaronne sans excès, puis soudain, tout prend place.

Les voix se reconnaissent, tout est possible, étonnante magie qui fait que deux êtres peuvent communiquer, ou en sont bien incapables.

Le cœur de nos mots nous conduit vers ces jeux de soumission et domination. Il est tantôt l’un, tantôt l’autre, aujourd’hui, j’ai très envie qu’il se soumette à mes fantasques envies, à celle d’un Teddy muet.

Je l’exhorte  à nous rejoindre demain dans un lieu coquin parisien afin d’y vivre une délicieuse expérience.

 

Il est déjà très tard quand le téléphone sonne.

En aura-t-il l’envie, le désir ? Ma voix chaude et grave saura t’elle murmuré les bons mots, ceux qu’il lui faut entendre pour se livrer le lendemain à deux inconnus ?

Je ne calcule rien et laisse mes mots, tous ceux qui me viennent à l’esprit, se lover contre le téléphone.

Je me veux vraie, authentique, rassurante, je lui dis mes désirs, mes songes, mes fantasmes, dans les grandes lignes. Je définis les jeux sans les nommer, je définis l’esprit en bordant ses frontières de mes mots.

Sa voix est suave, parfois il ne m’arrive qu’un murmure à peine audible et c’est un véritable crève cœur que de devoir les faire répéter. Ses mots glissent en moi, douce magie littéraire et sensuelle.

Il va, il  vient, effleure, caresse, se rapproche  et s’éloigne.

Je vais, je viens, je griffe, mord, fesse, touche et m’éloigne.

 

Il est déjà très tard quand le téléphone sonne.

Nous nous racontons, un résumé succinct, une belle histoire qui donne aux mots les images.

Il vient alors ce moment  divin où l’image veut naitre, où elle veut, elle, aussi, contre toute attente, puisque nous ne nous sommes jamais vus, prendre vie.

L’imaginaire vient à notre secours, je le vois sur son lit, dans une pose lascive, vêtu d’un tee shirt et un pantalon noir.

Je me plais à exiger sa nudité alors qu’il me suggère de déboutonner mon pyjama.

Je le vois, homme au corps blanc, svelte, homme sans visage étendu sur sa couche, une main le long de son corps et l’autre partant sur mes ordres à sa découverte.

Je le vois, torse nu aux tétons petits et jolis, homme nu au sexe dressé.

Je vois ses doigts glisser tout doucement le long de cette queue emplie de désir.

Je vois ses bourses pleines, rasées, douce peau, qui voudrait qu’on la prenne en bouche.

Je ne désire pas qu’il me voit, pas encore, je suggère mes formes de baigneuse.

Je le vois se caressant au son de ma voix, je le pressens, s’imaginant déjà au lendemain, emporté par le désir vers un ailleurs qui va s’écrire.

 

Il est déjà très tard quand le téléphone sonne.

Sa voix, ma voix, nos mots, le désir, mais il manque l’essentiel, le ressentir de la chair, les sensations de nos peaux, les odeurs, les regards.

Nos corps vont aller lentement vers le sommeil alors que nos esprits vogueront dans le monde sensuel de nos mots, murmurés un soir tard quand le téléphone sonne.

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Jeudi 24 janvier 4 24 /01 /Jan 21:13


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Je rentre, nue, sous la douche, le jet d’eau  glisse sur ma peau telle une caresse chaude, délicate.

Je sens chaque goutte d’eau effleurer ma peau, chaque partie de mon corps, de mon visage.

Je prends  la fleur de lavage, y laisse glisser le gel douche qui embaume  la rose.

Je frotte mon corps doucement, stimulant au passage la pointe de mes seins, il ne leur faut  que peu de temps pour se durcir et provoquer cette envie furieuse, envie d’aller visiter mon antre que je sais déjà humide.

Je me saisis de la douche et approche le jet d’eau puissant, fort, de mes tétons.  Ils adorent, tu le sais.   Je les regarde se dresser fièrement alors que mon sexe en reflexe quasi pavlovien devient de plus en plus chaud.

Je reste debout, à admirer mon corps s’emplir de désir tout en pensant que tu pourrais être là.

Je lève une jambe sur le siège de la douche et fais subir à mon sexe la caresse forte du jet d’eau puissant.

Les prémices du plaisir se font sentir très vite.

Je me retourne et m’assoit, les jambes totalement écartées, le pommeau  de douche plaqué contre mon clito, une main se promenant sur mes seins.

Et là je te vois, devant la porte de la douche, à genoux, les mains enchainées dans le dos, le visage tendu vers ce spectacle que tu désires tant.

Tes yeux brillent à regarder les miens  délicatement fermés ou au contraire te fixant avec insistance, ma bouche gourmande, ma langue humectant  mes lèvres, impudique, mes seins durs sous la pression de l’eau ou sous mes caresses, douces maltraitances, mon ventre trop rond mais qui provoque, sans que tu puisses le comprendre cette envie irrésistible de me pénétrer, Mes  jambes écartées avec une lubricité  presque provocante.

Tu est là, pantelant, envahi, d’envies si nombreuses, l’envie de regarder et te repaitre de ce spectacle un peu fou, l’envie de rentrer sous la douche et de satisfaire ce que ton sexe dur, fièrement dressé désire plus que tout au monde, se frotter contre ce corps ruisselant et pénétrer cet antre caressé par ce jet d’eau sans âme. Tu aimerais le chasser et prendre sa place, envahir de ton pic cette grotte secrète qui tu aimes tant.

Il suffirait que je te le demande, que tu te lèves et que tu honores ta maitresse. Ta respiration est haletante, tu es totalement empli de désir, ton sexe durcit toujours plus. Mais je ne bouge pas, mes lèvres restent fermées, muettes. Tu dois obéir, ne pas bouger. Tu entends ma respiration devenir plus saccadée, tu sais que je monte déjà vers le plaisir, la volupté. Il t’est insupportable que ton sexe ne puisse pas m’honorer et qu’un jet d’eau puisse m’amener vers ce firmament que tu voudrais être seul à m’offrir.

 Je jouis ………. Seule sous ma douche.

 Ton image s’estompe …..

Et je t’aime  plus encore  ……

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