Dimanche 14 décembre 7 14 /12 /Déc 01:09








Marie et la baigneuse

La baigneuse est loin du monde, retirée. Son teddy lui manque. Elle se souvient avec délice de son odeur, de son regard, de sa si sage obéissance.

Elle est partie depuis quinze jours et a promis à son tendre de rester « vierge » de toute caresse.  Elle lui a promis une totale abstinence afin qu’il redécouvre un corps surchargé  des envies accumulées, afin qu’elle lui offre une envie décuplée, un désir foudroyant qui, elle le sait, naitra à la seconde où elle croisera son regard.

Elle s’ennuie, elle si gourmande tourne en rond dans sa prison. Elle le croise parfois sur la toile, ils se parlent et irrémédiablement au bout de quelques mots le désir monte fort, intense.

Elle se raisonne.

Il tente presque de la fuir pour ne pas faire naitre cette envie impulsive, incontrôlée.

Elle l’a juré, vierge de toute caresse jusqu’à jeudi soir vers 22h30 chez elle.

 

Pour calmer ses ardeurs, la baigneuse qui aime tant l’inconnu, se met en tête de trouver une femme, sensuelle en diable, et part en conquérante sur le net, afin de trouver cette perle rare qui pourrait vivre en osmose leurs désirs, leurs aventures érotiques.

Elle se heurte à l’indifférence, aux craintes, à la bêtise, à l’a priori. Bien que se présentant en finesse, laissant l’élégance du mot choisi toucher l’envie, elle est rabrouée, considérée sans autre forme de procès comme une prédatrice.

 

Puis soudain au milieu de cette incompréhension, quelques mots se dessinent, un joli pseudo, un retour intelligent et intelligible, une reconnaissance de son vocable sincère et teinté d’érotisme, ne voulant que séduire.

Elle, celle qui se nommera Marie, se livre bien peu dans son annonce et cela incite, suscite la curiosité des sens de la baigneuse

Marie caresse ses mots, Marie se love avec précision dans l’un ou dans l’autre.

Elles ont un amour en commun, celui du mot.

Marie avoue à la baigneuse au bout de quelques échanges qu’elle a visité le site coquin de celle-ci et qu’elle y a pris gout, gout à la forme, mais aussi au fond, à l’esprit.

Et enfin, en une sombre et froide soirée d’hiver, la baigneuse toujours seule dans sa prison, décide de se faire plus mordante, plus coquine. Elle se met à jouer, à séduire.

La baigneuse tant amoureuse et désireuse des hommes part à la conquête d’une femme, pas n’importe quelle femme, non, Marie, Marie la douce, Marie la mystérieuse qui ne révèle que tout doucement ses envies, ses désirs.

La baigneuse tente alors un peu plus, va chercher ce désir qu’elle sent là, prêt à monter à la vue de ses mots. Elle la pousse dans ses retranchements, la renvoie à sa réalité physique du moment. Marie se dévoile et taisant ses résistances avoue son trouble et n’y tenant plus sous les assauts sensuels et par trop évocateurs de la baigneuse lui demande son numéro de téléphone, alors qu’elle avoue une intimité ruisselante, là, devant son écran, au creux d’une longue soirée.

La baigneuse ne trouve pas le numéro de sa geôle et est interrompue par la visite d’une infirmière.

Marie défaille à l’écrit et réclame fébrilement d’entendre cette voix qui provoque ses délicieux émois.

La baigneuse l’appelle, prête à continuer le jeu sur le tour frénétiquement coquin, qu’elle avait lentement emmené.

Une voix claire, visiblement peu émue mais très souriante l’accueille.

Tout le trouble installé s’envole et le doute insidieux de la réalité fait naitre un charmant dialogue élégant, agréable mais où l’émotion s’en est allée.

Et cette fois, elles sont deux à jouer à ce jeu délicat entre tous de la séduction sensuelle.

Puis au détour d’un mot, le climat s’échauffe et Marie redit son envie qui s’était endormie.

La baigneuse l’interroge avec précision,  porte t’elle un vêtement ? Où sont ses mains ? Est t’elle prête à s’abandonner aux mots murmurés, là, maintenant.

Marie est nue, elle s’est allongée sur sa couche et attends les désirata de la baigneuse pour bouger la main opposée à celle du téléphone avoue cependant que celle-ci se situe sur son sexe.

Interrogatoire à nouveau :

-          Êtes-vous rasée ?  laissez vos cuisses fermées, dit la baigneuse

-          Je suis rasée, oui, ma douce

-          As-tu des ongles longs ?

-          Non, ma douce

-          Alors promène très lentement le bout de tes doigts sur ton triangle, doucement, avec une lenteur étudiée qui ne fera que croitre le désir naissant. N’écarte pas tes jambes, mouilles tu ?

-          Oui, je suis très humide

-          Je veux que tu concentres toute ton attention sur ton intimité, que tu ressentes la chaleur montée à l’écoute de mes mots

-          Oui

-          Rien ne t’oblige à parler, à répondre, suis mes instructions, je veux entendre ton souffle

La baigneuse sent Marie de plus en plus fébrile, habitée par l’envie d’aller enfin caresser son antre chaude.

Alors, elle lui ordonne de retirer sa main et lui demande de revenir vers ses seins.

-          Leurs pointes sont dressées, ma douce, tu es sadique !

-          C’est bien, prends ton têton entre deux doigts avec fermeté et malaxe le bien

-          Je le travaille  pour vous

Et à ce moment, la baigneuse entend les premiers soupirs, Marie  caresse ce têton enflé oubliant ainsi d’avoir du si brutalement oublié son sexe en érection.

Les soupirs donne à sa voix des vibratos que la baigneuse apparente à une musique sacrée entre toute. Et elle confesse, alors, son propre émoi à l’écoute de cette sensuelle mélodie.

Elle ordonne d’entendre la mouille de Marie et lui demande d’enfouir ces doigts dans sa chatte afin de se gargariser du tangible et réel émoi de sa belle du soir.

Puis, la voix de la baigneuse contaminée par le son des clapotis de cette chatte ouverte et offerte, se fait murmure, incitant la belle, à continuer son sensuel ouvrage.

Elle module sa voix, la calque sur les soupirs, sur le désir qu’elle pressent, incitant la belle à gravir la sensation et aller toujours plus loin.

Elle cultive les « tu », glisse au milieu des mots châtiés un :

-          Tu aimes, belle salope, je t’imagine, devant moi à quatre pattes, offerte, tu aimerais sentir mon god puissant entrer en toi, te prendre comme un chienne. Tu aimerais savoir Teddy nous regardant hagard, là à quelques mètres, alors que je suis en toi

-          Oui, ma douce, je m’offrirai, j’aime que vous me désiriez chienne et salope.

Et lors que le désir de Marie va crescendo, la baigneuse perd le contrôle de ses propres désirs et avoue à la belle cette furieuse envie qu’elle a de l’accompagner dans ce voyage vers la jouissance

-          J’ai promis de ne pas me caresser, je l’ai promis à Teddy, murmure t’elle désemparée

-          Ne le faites pas

-          Je ne peux pas Marie, tu m’excites trop, ma main est sur mon sein, j’écarte les cuisses sentant cette lourde chaleur m’envahir

-          Non, ne le faites pas, supplie Marie entre deux râles.

Et alors que la baigneuse cède aux suppliques de la belle, et respecte son vœu de chasteté, alors que, pourtant débordante d’une furieuse envie de hurler elle aussi son extase, Marie jouis et offre à la baigneuse le chant de son abandon dans le plaisir.

La baigneuse essaie de la stopper dans son élan extatique mais Marie n’a pas la force de se frustrer et laisse la jouissance aller jusqu’au terme qu’elle est capable d’atteindre.

Elles respirent, toutes deux, immobiles, l’une nue sur son lit et comblée, l’autre dans un fauteuil de clinique, habillée, divinement frustrée par sa promesse, percevant l’humidité de sa culotte et la sachant inatteignable.

La baigneuse remercie la belle de l’avoir si magnifiquement troublée.

Marie la réconforte en lui rappelant que le plus merveilleux dans cette histoire est d’avoir contre vents et marées offert cette frustration à Teddy, un don unique et précieux au nom d’un Amour sans sagesse.

 

 

 

 

 

 

Par la baigneuse - Publié dans : libertinage courtois
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