Mardi 10 février 2 10 /02 /Fév 19:59








La baigneuse fut incapable de tenir cette promesse faite alors que rien ni personne ne l’y contraignait, cette promesse d’être  femme sage et maitresse de ses envies.

 

Elle savait que la rompre de manière si subversive, dans ce lieu si improbable, allait immanquablement provoquer le plus vif des courroux, celui de son ours soumis et indompté.

 

Elle sortit de sa « prison » et de sa sagesse relative, après trois semaines de quasi abstinence sensuelle, hormis cet épisode cavalier avec un inconnu.

Teddy fut informé dans le détail de sa faute, de son manque indélicat à une promesse faite.

 

Il fut d’abords tenté d’être perplexe mais du convenir de la tangible réalité de la faute au vue des détails que la baigneuse lui fournit sans rien omettre de cette flamme qui la brula de tout son être, un soir d’errance, dans une froide chambre de clinique.

Il ne l’avait quant à lui pas revu depuis plus de 20 jours et avait bien des difficultés à réprimer son désir de mâle en manque de l’odeur délicieusement âcre de sa femelle, de cette femelle qui, à chaque rencontre, sans jamais faiblir faisait renaitre en lui une virilité intense, animale, immédiate …

 

Les deux amants aux désirs exacerbés par l’attente, par les incartades de l’un et de l’autre se virent dés le soir de la libération de la baigneuse.

Sa faute confessée, elle savait devoir subir le sort qu’il déciderait, elle s’abandonnerait sans aucune réserve aux désirs, aux fantasmes, aux envies de son Teddy, c’était la seule évidence qui planerait sur ces retrouvailles.

 

Quelques heures avant, elle envoya un premier sms :

-          maitre, comment me désires tu ? nue ou habillée

Il s’en suivit de courtes et éloquentes missives prouvant sa servilité, servilité coquine et fantasque, où elle lui fit décrire en détails, mot après mot, chaque vêtement porté, chaque effluve versée, chaque lueur allumée, chaque attitude enfin, offerte au regard de son ours qu’elle désirait alors plus sauvage que jamais.

Qu’il était facile, alors, de déclencher ce feu, ce désir brulant qui transpirait au détour de chaque mot, de chaque réponse empreinte d’une impatience de moins en moins feinte et virtuelle.

Qu’il était délicieux d’attendre en se couvrant d’une longue chemise noire, de bas blancs, d’escarpins gris et d’une pointe de numéro 5.

Qu’il était magique de la savoir aux ordres, dans l’attente de chaque demande et les satisfaisant au gré des missives.

-          Je suis en bas

-          Bien, monte, s’il te plait…

 

La porte était entrouverte, mille bougies offraient à la pièce une lumière vacillante et un délicat parfum teinté de rose.

Elle était, là, à quatre pattes sur le tapis, comme il était convenu.

Cependant, il avait omis un détail, elle l’avait volontairement mis de coté : sa longue chemise noire laissait transparaitre ses formes mais les cachait avec une pudeur effrontée au regard de son Amour.

Il trouva cela insupportable et avec fureur chassa cette maudite étoffe qui  habillait la peau blanche et laiteuse qu’il aurait voulu découvrir étincelante au cœur de cette pièce.

Il lui dit sa colère de l’avoir privé de ce plaisir instantané offert à son regard.

Elle eu un sourire intérieur, qu’elle cacha au plus profond de son cœur, ce courroux lui vaudrait un désir décuplé par la frustration imposée, elle le savait, vilaine insoumise, le désir de son amant était tel qu’elle l’avait désiré : à son paroxysme, divin, intense, troublant paroxysme du désir provoqué par quelques mots choisis, quelques mots impudiques, ludiques et romantiques, savant mélange épique, d’où s’échafaude l’Amour, le sexe, le sensuel ….

 

Les moments qui suivirent furent d’une intensité sans pareil, les corps dans un reflexe pavlovien se retrouvèrent, envies, désirs libérèrent ces délicieuses substances qui les rendent tangibles à qui sait les sentir.

Ils ne furent qu’un, vite, bien, juste parce que l’envie fut plus forte que tout, le monde s’arrêta rien que pour eux, un long, très long moment …

Fut-elle punie ?

Oui, elle dut jouir avec force, aller plus loin, plus haut, contrainte à l’abandon total, au don sans rémission …

Peut être vous le racontera t’elle, … un jour ….

 

Ce soir, elle a revêtu les mêmes atours …

 



 

 

Par la baigneuse - Publié dans : Teddy
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