libertinage courtois

Samedi 19 janvier 6 19 /01 /Jan 17:02
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Il était une fois un ours et sa baigneuse.

 

L’ours était un bel animal sauvage, épris de liberté.

Il clamait son désir de posséder toutes les femmes et de conjuguer au pluriel  sa vie intime.

Il était grand, carré, une peau couverte de poils couvrait son corps, lui offrant ainsi une jolie toison.

La baigneuse avait un amour immodéré pour cette belle fourrure où ses doigts aimaient se perdre à l’occasion.

Il se plaignait d’être un peu enveloppé et bien qu’en tout état de cause, il n’avait pas tout à fait tort, ce n’était pas pour déplaire à la baigneuse. Mais, surtout, je vous en prie, ne lui répétez jamais cela !

Il avait un crâne glabre qu’elle adorait sans retenue. Il lui donnait un visage poupon de little bouddha, empreint de sagesse, d’une sérénité presque palpable.

Elle affectionnait particulièrement ses fesses, un peu rebondies, haut perchées, qui qu’on le veuille ou non, incitaient  à  les fesser, les cajoler, les dorloter.

Son sexe était unique, une belle toison là encore donnait envie de s’y perdre. Son pic était un délicieux ornement d’une douceur extrême, un monticule de délicatesse qu’elle aimait parfois rudoyer.

Sous ce sexe se cachait une belle bourse à la peau fine qu’elle aimait parfois torturer en la prenant en bouche. Elle avait le don secret de savoir la rudoyer avec tendresse et fermeté.

Il se dégageait de lui, une odeur de phéromones dès qu’elle s’approchait, une odeur qui, elle l’avoue sans peine, la rendait folle.

Elle s’approchait alors de son animal, pleine de désir et le reniflait avec délice. Elle se délectait  de chaque centimètre de cette peau déjà emplie de désir, d’un désir animal et incontrôlé.

Elle lisait sur le visage de Teddy, puisque c’est ainsi que se nommait ours,  une grande tendresse, une infinie attention. Dans son regard, elle voyait briller des étoiles, elles brillaient de mille feux à chaque fois qu’il croisait ses yeux.

Les lèvres de l’ours étaient belles, ourlaient une bouche sensuelle, délicieusement humide, une bouche coquine, curieuse, expérimentée,  fouineuse …

 

La baigneuse était grande et ronde. Elle avait un corps bien trop rond qu’elle avait empruntée à Botero, mais bien que certains ou certaines  lui reprochaient avec rudesse et parfois méchanceté ses formes par trop prodigues, d’autres ne s’attachaient que peu à certains bourrelets disgracieux et voulaient même y voir avec bonheur une générosité sans pareil.

Son visage était lui aussi poupon, mais ce qui ne manquait pas d’attirer était son regard, de  grands yeux aux couleurs changeantes, bleus à la lumière du soleil, vert émeraude près d’une bougie, gris au petit matin.

Peu d’hommes ne furent pas troublés par ce regard droit, franc, sincère, reflétant une âme honnête.

Il suffisait à la baigneuse de prononcer quelques mots de sa voix un peu grave et de regarder avec insistance son interlocuteur pour tenter de le séduire.

Elle assumait ses rondeurs sans toutefois les trouver gracieuses et elle n’avait que faire des personnes ne s’attachant qu’à l’apparence.

Ses jambes étaient longues, se terminant  par un pied  qui adorait être honorer par les hommes.

Teddy pour sa part éprouvait un trouble certain pour la croupe de la baigneuse.

Elle possédait un cul pommelé sans pour autant être callipyge, ferme, rond mais point trop, contrastant  avec sa taille qui gardait encore sa finesse cachée sous les rondeurs.

Il se dégageait d’elle une sensualité quasi innée qui ne manquait pas de troubler les hommes, il reconnaissait en ce corps la promesse de douceurs, d’effleurements divins, de caresses somptueuses.

Sa peau était fine, très douce au toucher, laiteuse, ferme et succulente.

Son sexe glabre, uniquement, quand Teddy était très très sage,  était une jolie fente cachant cet antre des voluptés.

Elle ne l’offrait que selon son bon vouloir, estimant soit qu’il fallait l’avoir mérité, soit vraiment désiré, parfois son humeur était plus légère et elle réclamait pitance.

Ses lèvres étaient un rien charnues, petites, roses et finement ourlées.

Ils avaient tous deux un grand cœur, qui leur permettait de savoir écouter l’autre.


Ils se rencontrèrent un soir d’Aout et se reconnurent, ils  se quittèrent mille fois sans jamais réussir à se fuir, un amour, un grand amour était né …

Par la baigneuse - Publié dans : libertinage courtois
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Vendredi 18 janvier 5 18 /01 /Jan 22:24
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Je vais vous raconter dans cet univers intimiste une très belle histoire d’amour, une histoire très sensuelle.

Je rencontre un homme un soir d’aout, nous dinons et devisons agréablement.

Il me  raccompagne sagement à ma voiture avec promesse de m’amener des croissants le lendemain.

 Nous nous sommes quittés sur un beau baiser, tendre et fougueux.

Nous sommes dimanche.

Il est dix heures environ, il arrive sans les croissants mais bien plus sûr de son fait et semblant avoir des idées bien moins courtoises que la veille.

Force m’est de reconnaître que je ne l’ai pas invité pour faire une partie de scrabble.

Je suis ravie que sa courtoisie soit de sortie et nous passons sur le petit déjeuner plus que rapidement pour visiter la chambre.

Cette matinée restera à jamais gravée dans ma mémoire.

Je ne donne aucune clé, ce qui va se passer  a lieu sans un mot de part et d’autre.

Il découvre mon corps tel un savant qui ausculte l’objet de sa science.

Il est d’une attention, d’une précision quasi diabolique. En quelques minutes il prend possession de mon corps tel un vieil amant, mieux qu’un vieil amant. Il sait tout de lui, comme si cette découverte était une évidence. Il me mène avec un doigté d’horloger là où il le désire, sur la crête du plaisir, à cet endroit précis où l’on ne sais plus si tout va basculer vers un feu d’artifice flamboyant ou rester là sans fin dans cet état de bien être absolu.

Il se joue du moi, fait monter mon désir par vagues de plus en plus haut, de plus en plus loin, jusqu’à que le plaisir devienne inéluctable. Le cerveau l’attend le corps s’arc-boute déjà prêt à le recevoir, alors que tout est en place pour cette délicieuse déferlante, stop, tout cesse, plus rien, plus qu’une affreuse et pourtant délectable frustration.

Il me laisse pantelante, perdue, presque affolée. Je ne comprends pas, mon corps s’interroge, où est la promesse de l’orgasme annoncé ?

Point de répit, il reprend me mène à chaque fois au point de rupture semblant savoir mieux que moi ce que mon enveloppe ressent, mon esprit pressent.

Puis, nous continuons à jouer, à nous découvrir, je pars moi aussi vers cette nouvelle contrée à explorer.  Mais, je suis trop troublée, bien trop bouleversée par ce que je viens de vivre.

Et soudain, je suis à quatre pattes, tombe sans avertissement une fessée et des mots « réclame ton plaisir ou tu seras fessée ».

Un homme me fesse pour la première fois de  ma vie, moi la femme forte, pas chienne de garde, mais féministe sans l’ombre d’un doute : je ne dis mot et consens par quatre ou cinq fois.

Les claques résonnent sur mon fessier, elles sont cuisantes, les mots sont clairs, je reste muette et accepte sans broncher le châtiment.

Mon esprit est confus, je suis remplie de stupeur et de désir comme je ne l’ai jamais été.

Un monde jusqu’alors inexploré s’ouvre à moi.

Je vais aller vers des sentiers où jamais je n’aurais imaginé faire un seul pas.

C’est une révélation, inattendue, folle, délicieuse.

J’aime être dominée en amour, moi qui mène ma vie tambour battant, seule depuis toujours.

L’écrire, ainsi, semble être le reflet d’une simple constatation, mais non, je m’interroge, je n’arrive pas à m’expliquer ce « qui ne dit mot consent » auquel je viens de me prêter.

Quelques heures plus tard, il me laisse dubitative, étonnée, peut être déjà énamourée.

 

Par la baigneuse - Publié dans : libertinage courtois
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Vendredi 18 janvier 5 18 /01 /Jan 21:06
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J’ouvre ce blog parce que j’aime écrire. J’aime la sensualité, l’élégance.

N’espérez  trouver ici aucune photo coquine ou pornographique, n’espérez pas y trouver des récits techniques d’exploits sexuels en tous genres.

Par contre, si comme moi vous aimez les mots, leur conjugaison magique, l’érotisme, les jeux sensuels, le libertinage précieux, alors je suis ravie de vous entrainer dans mon monde sensuel.

Poèmes et prose viendront illustrer de magnifiques baigneuses sorties de l’imaginaire de merveilleux peintres.

Etant moi-même, une de ces femmes aux formes rondes et voluptueuses, elles seront ici à l’honneur.

En espérant que mon monde vous séduise, ayez la bonté de ne pas le salir par la vulgarité.

J’aimerais qu’il soit un endroit où l’on aime se glisser de temps à autre.

 


Par la baigneuse - Publié dans : libertinage courtois
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